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Rumeau Jean-Pierre

Rumeau Jean-Pierre

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Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « Ni maitre » de Rumeau Jean-Pierre aux éditions Mavy Editions

    Jean-Paul Degache sur Ni maitre de Rumeau Jean-Pierre

    Grâce à la plume virevoltante de Jean-Pierre Rumeau, déjà bien apprécié avec Le vieux pays, j’ai suivi Eulalie Baldran de Graff, son héroïne, qui préfère être appelée Lilie, c’est plus simple et plus efficace.
    Personnage hors du commun, Lilie est une championne de Pentathlon moderne (escrime,...
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    Grâce à la plume virevoltante de Jean-Pierre Rumeau, déjà bien apprécié avec Le vieux pays, j’ai suivi Eulalie Baldran de Graff, son héroïne, qui préfère être appelée Lilie, c’est plus simple et plus efficace.
    Personnage hors du commun, Lilie est une championne de Pentathlon moderne (escrime, équitation, course et tir à l’arc). Son père a tout fait pour son unique fille en la soumettant à un entraînement maximum. Il lui a permis d’être trois fois Championne du monde mais aussi Championne olympique. Hélas, il s’est tué à moto, à 53 ans, et Lilie a mis fin à sa carrière, à 28 ans.
    Au début de Ni Maître, thriller passionnant, Lilie est enceinte de vingt-trois semaines. Son compagnon se nomme Christian mais ils ne vivent pas ensemble… Ni Maître ! Marie-Hélène, mère de Lilie, repose au Père-Lachaise.
    Lilie ne se ménage pas. Elle court, nage, roule à vélo dans Paris, gardant en elle son agressivité, sa grossièreté et sa violence. Son modèle est une illustre ancêtre : Anne Baldran de Graff.
    De son style percutant, avec beaucoup d’humour et des formules qui font mouche, Jean-Pierre Rumeau m’emporte, me passionne, m’intrigue souvent. Après la présentation de l’héroïne, arrive la première scène fondatrice de l’histoire. Au péril de sa vie, Lilie sauve une jeune femme agressée par un homme d’une violence extrême.
    Ni Maître est lancé, bien lancé et je m’accroche pour suivre Lilie qui se fait flasher à 175 km/h sur sa moto, une Indian Scout, puis éprouve beaucoup de tendresse pour Belle, celle qu’elle a sauvée. Plus tard, ce sera pour Valentine, Séraphine et Aby.
    Les descriptions proposées par Jean-Pierre Rumeau sont précises, réussies. Les dialogues sont vifs et s’insèrent bien dans un récit qui m’amène auprès des huskies de Lou et Léo. Ces chiens de traîneau sont des personnages importants au Moulin, structure qui organise des sorties dans la forêt voisine mais surtout accueille les femmes victimes de violence, en lien avec l’association Le Foyer d’Olympe.
    Jean-Pierre Rumeau me fait aussi déguster le haggis, la fameuse panse de brebis farcie qu’un certain Jacques Bodoin avait popularisée, il y a longtemps, dans un sketch fameux…
    L’action étant toujours sur un flux tendu, très difficile de poser Ni Maître dont la couverture est une œuvre d’Esther Martinez-Banque, une artiste espagnole. Avec du sang, du punch, de la volonté, celle-ci rend hommage aux femmes combattant pour leur dignité.
    Chaque page tournée, je me demande ce qui va arriver et l’auteur me fait passer par tous les états. Certaines scènes sont haletantes, terribles. La tension est souvent au maximum mais Jean-Pierre Rumeau maîtrise bien son récit, offrant tout de même de précieux moments de tendresse et de solidarité.
    Ni Maître, titre bien choisi, m’a fait découvrir un monde où rien n’est épargné à certaines femmes, où la légitime défense ne peut pas être assimilée à de la vengeance. Les caractères de chacune comme de chacun sont bien analysés.
    Je précise enfin que chaque nouveau chapitre débute par une citation qui permet de rencontrer Lao Tseu, Blaise Cendrars, Louis-Ferdinand Céline, Emil Cioran, Rémy de Gourmont, Robert Ardrey, Christiane Rochefort ou encore Alexandre Dumas.
    Je remercie Jean-Pierre Rumeau pour sa confiance et je ne peux que recommander la lecture de Ni Maître, roman addictif au possible.
    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/01/jean-pierre-rumeau-ni-maitre.html

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    Couverture du livre « Le vieux pays » de Rumeau Jean-Pierre aux éditions Albin Michel

    sylvie adam sur Le vieux pays de Rumeau Jean-Pierre

    Une histoire un peu compliquée à résumer mais qui vaut le coup d'être lue.
    J'ai eu un peu de difficultés au départ : le langage est cru, le personnage principal d'un cynisme profond et déroutant, il est dur et on met régulièrement sa force physique en avant, surprenante à son âge. Certes, il a...
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    Une histoire un peu compliquée à résumer mais qui vaut le coup d'être lue.
    J'ai eu un peu de difficultés au départ : le langage est cru, le personnage principal d'un cynisme profond et déroutant, il est dur et on met régulièrement sa force physique en avant, surprenante à son âge. Certes, il a souffert, a perdu sa mère et sa compagne et en souvenir de cette dernière, s'est enfermé dans une ville abandonnée pour cause de création de l'aéroport de Roissy. Il a réussi à sauver l'église et ses alentours, l'église relevant du patrimoine historique ( ce dont il n'a cure, cela lui permet seulement de se souvenir). Ses amis, ils les compte sur les doigts d'une main (celle à laquelle il ne manque aucun doigt) : deux libraires un peu loufoques, un russe alcoolique, une famille juive installée en Israël. On découvre sa vie petit à petit avec de nombreux retours en arrière sans suite logique et il faut suivre. de nouveaux personnages, Antoine et Nuri apparaissent dans sa vie. En même temps, le passé resurgit et waouh ! Il y a eu des grands moments d'émotion (mes larmes ont coulé plusieurs fois dans le métro...). A la fin, je ne pouvais plus lâcher le roman.

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    Couverture du livre « Le vieux pays » de Rumeau Jean-Pierre aux éditions Albin Michel

    JuanGarciaMadero sur Le vieux pays de Rumeau Jean-Pierre

    Ce Vieux Pays se lit bien, ses personnages sont bien construits, et l’attentat et la situation de la France décrite en arrière-fond est très juste et réaliste. On se dit que cela pourrait se passer comme cela, que les attentats qui ont eu lieu ont dû se passer un peu comme ça, avec ces...
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    Ce Vieux Pays se lit bien, ses personnages sont bien construits, et l’attentat et la situation de la France décrite en arrière-fond est très juste et réaliste. On se dit que cela pourrait se passer comme cela, que les attentats qui ont eu lieu ont dû se passer un peu comme ça, avec ces terroristes qu’on ne voit pas venir, qui sont difficilement soupçonnables. Cela dit, malgré une chronique passionnante de la vie d’un héros ambigu et très intéressant, le suspens manque d’ampleur, et cela minore un peu le nombre d'étoiles que j'attribue et mon jugement. Toutefois, l’écriture est simple et efficace, très fluide pour dépeindre l’action, parfois belle dans sa simplicité dans les moments d’émotion. Même si je suis mitigé, au final, je recommande tout de même la lecture de ce roman.

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    Couverture du livre « Le vieux pays » de Rumeau Jean-Pierre aux éditions Albin Michel

    Morgane Maelou sur Le vieux pays de Rumeau Jean-Pierre

    Policier atypique : "le vieux pays" est Goussainville, survolé par les avions, déserté par ses habitants à l'exception de quelques marginaux et d'un ancien démineur, bougon, attachant, déjanté, traumatisé et fidèle à son premier amour. Les personnages sont croqués avec une délectation...
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    Policier atypique : "le vieux pays" est Goussainville, survolé par les avions, déserté par ses habitants à l'exception de quelques marginaux et d'un ancien démineur, bougon, attachant, déjanté, traumatisé et fidèle à son premier amour. Les personnages sont croqués avec une délectation communicative. Les phrases sont ciselées comme de la dentelle de Calais dans un lieu de violence, de fraternité. Mosaïque ethnique utopique ; ce thriller est magnétique.

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