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Jean-Marie Laclavetine

Jean-Marie Laclavetine

Jean-Marie Laclavetine, né le 17 février 1954 à Bordeaux, est un éditeur, romancier et nouvelliste français. Il est aussi traducteur de l'italien. Alberto Savinio, Giuseppe Antonio Borgese, Leonardo Sciascia, Vitaliano Brancati ou Alberto Moravia font partie des auteurs qu'il a traduits

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Jean-Marie Laclavetine, né le 17 février 1954 à Bordeaux, est un éditeur, romancier et nouvelliste français. Il est aussi traducteur de l'italien. Alberto Savinio, Giuseppe Antonio Borgese, Leonardo Sciascia, Vitaliano Brancati ou Alberto Moravia font partie des auteurs qu'il a traduits

Crédit photo :  Catherine Hélie © Éditions Gallimard

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Jean-Marie Laclavetine (3)

Avis sur cet auteur (8)

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    Couverture du livre « Une amie de la famille » de Jean-Marie Laclavetine aux éditions Gallimard

    Gerry sur Une amie de la famille de Jean-Marie Laclavetine

    Sujet difficile : le décès d'une sœur.
    Malheureusement, ce livre (même s'il se lit bien) m'a paru un peu confus, comme les pensées de l'auteur, et ses rencontres ou recherches tant avec la meilleure amie de la défunte qu'avec son petit-ami lors de l'accident.
    Je ne peux m'empêcher de faire...
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    Sujet difficile : le décès d'une sœur.
    Malheureusement, ce livre (même s'il se lit bien) m'a paru un peu confus, comme les pensées de l'auteur, et ses rencontres ou recherches tant avec la meilleure amie de la défunte qu'avec son petit-ami lors de l'accident.
    Je ne peux m'empêcher de faire la comparaison avec l'ouvrage « Avec toutes mes sympathies » d'Olivia de LAMBERTERIE parut l'année dernière qui avait pour objet : le décès d'un frère et que j'avais beaucoup apprécié.
    Peut-être que la différence de traitement tient à l'âge de l'auteur au moment de la mort de la personne aimée et donc à la masse de souvenirs ensemble ; d'ailleurs Jean-Marie LACLAVETINE dit bien que le silence a pesé.

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    Couverture du livre « Une amie de la famille » de Jean-Marie Laclavetine aux éditions Gallimard

    Marie-Laure VANIER sur Une amie de la famille de Jean-Marie Laclavetine

    Lettre ouverte à Jean-Marie Laclavetine

    Monsieur Laclavetine,

    Je n'avais jamais rien lu de vous. Je ne savais rien de vous non plus ou pas grand-chose.
    Je vous ai entendu parler pour la première fois le samedi 8 juin 2019 dans le cadre du Festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo. Et ce...
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    Lettre ouverte à Jean-Marie Laclavetine

    Monsieur Laclavetine,

    Je n'avais jamais rien lu de vous. Je ne savais rien de vous non plus ou pas grand-chose.
    Je vous ai entendu parler pour la première fois le samedi 8 juin 2019 dans le cadre du Festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo. Et ce que vous avez dit ce jour là m'a bouleversée.
    Vous avez raconté l'histoire de votre sœur Anne-Marie, le long silence familial qui a suivi sa mort puis, après le décès de vos parents, votre désir, né d'un rêve, de la retrouver, de savoir qui était cette sœur que finalement vous n'aviez pas eu le temps de connaître vraiment. Vous avez parlé aussi de l'étrange fonctionnement de la mémoire, des fausses pistes sur lesquelles elle vous avait mené et de votre volonté de ne pas rectifier ce que vous aviez commencé à écrire et qui, un peu plus tard, s'était révélé faux.
    Vos mots simples, sensibles, votre sincérité, votre émotion, votre retenue et, en même temps, cette nécessité devenue la vôtre de dire qui elle était m'ont beaucoup émue. J'aurais aimé vous le dire mais quand je suis allée sur le stand, l'heure de la dédicace était passée et vous étiez parti. Heureusement peut-être, car je me serais sentie bien incapable de vous dire à quel point vous m'aviez touchée.
    Je viens, ce soir, de finir votre récit et mon émotion est telle que j'ai bien du mal à trouver mes mots. Car voyez-vous, j'ai fait de belles, très belles rencontres en lisant votre livre.
    Bien entendu, j'ai fait la connaissance d'Anne-Marie... (Excusez-moi de ne pas l'appeler Annie comme vous le faites dans votre livre mais vous-même, à deux reprises, vous l'appelez Anne-Marie...) Quelle femme attachante et comme vous avez su nous la rendre vivante ! J'ai tellement aimé votre sœur, Monsieur Laclavetine, une femme entière, drôle, éprise de liberté, coincée dans une époque qui n'est pas la sienne, mal à l'aise avec les convenances, inventive, audacieuse, intelligente, indépendante, originale, franche, spontanée, sensible, inquiète, joyeuse... J'ai observé attentivement les photos que vous avez eu la très bonne idée de reproduire dans le livre. J'en aime deux particulièrement : celle de la page finale où Anne-Marie lève son verre en souriant. Elle a, je trouve, un air un peu malicieux et semble nous inviter à vivre, à profiter, à être heureux. Franchement, on a envie de trinquer avec elle « à la vie ».
    Cette photo m'a fait pleurer.
    Je retiens aussi la photo de la page 167 : Anne-Marie est très belle. Elle fait très jeune, a les joues un peu rondes et un air très doux. On a envie de la connaître, de l'approcher, de parler avec elle.
    J'ai donc rencontré votre sœur et le portrait que vous en faites est tellement magnifique. Quel hommage superbe vous lui offrez là ! L'évocation de votre rencontre avec Gilles est bouleversante… Mais il ne faut pas que j'en dise trop.
    J'ai aussi rencontré dans ce livre votre famille, et notamment vos parents. C'est toute une époque et un milieu que vous peignez admirablement… Les lettres que s'échangeaient vos parents et qui témoignent de l'amour qu'ils se portaient l'un à l'autre sont d'une beauté absolue (quelle magnifique écriture!) et tellement tellement émouvantes. Le portrait que vous faites de votre père est très touchant : on le sent parfois désarçonné par cette fille, votre sœur, qu'il aime infiniment mais qu'il a parfois du mal à comprendre… Vous avez tellement bien exprimé la sensibilité de cet homme, sa souffrance d'être éloigné de sa famille, sa volonté de réussir dans son travail pour que les siens soient fiers de lui, et son courage aussi.
    Et puis, c'est aussi vous-même que j'ai commencé à connaître. Moi qui savais si peu de choses de vous, j'ai l'impression d'avoir vécu les tourments que vous avez pu ressentir au moment de l'écriture, vos interrogations sur le projet même de ce livre et la lente approche de celle que vous souhaitiez retrouver, apprendre à connaître et à qui vous vouliez peut-être aussi rendre, grâce à la magie de l'écriture, un peu de la vie qu'elle avait perdue.
    Je crois qu'elle aurait aimé lire ce livre, qu'elle vous aurait certainement disputé un peu d'avoir révélé quelques-uns de ses secrets mais que, vous voyant un brin ennuyé, elle aurait éclaté de rire car au fond,j'en suis certaine, elle aurait été très fière de ce magnifique portrait de femme moderne et libre que vous avez fait d'elle.
    Merci, Monsieur Laclavetine, pour ce livre exceptionnel et ces êtres fabuleux que vous m'avez permis de rencontrer. Ils m'ont touchée au fond du coeur et je ne les oublierai jamais.
    (J'ai bien conscience à la fois de me répéter et de sembler un peu bébête dans l'évocation de mon émotion mais tant pis, j'assume!)

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    Couverture du livre « Et j'ai su que ce trésor était pour moi » de Jean-Marie Laclavetine aux éditions Folio

    Bernault Jean-Serge sur Et j'ai su que ce trésor était pour moi de Jean-Marie Laclavetine

    " J'ai vu les rides, les taches sur ta peau, les joues mal rasées, le cheveu maigre et en bataille, le corps usé, les cernes noirs, les mains lasses, le teint gris, les épaules tombantes, et j'ai su que ce trésor était pour moi."
    Ainsi s'exprime Julia à la fin du livre.
    Julia repose sur un lit...
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    " J'ai vu les rides, les taches sur ta peau, les joues mal rasées, le cheveu maigre et en bataille, le corps usé, les cernes noirs, les mains lasses, le teint gris, les épaules tombantes, et j'ai su que ce trésor était pour moi."
    Ainsi s'exprime Julia à la fin du livre.
    Julia repose sur un lit d'hôpital, maintenue en coma artificiel par des machines. Chaque soir, Marco son amant qui a 28 ans de plus qu'elle, la rejoint avec la complicité d'une infirmière, passe la nuit avec son amante et lui raconte des histoires pour la stimuler.
    Les histoires, ils connaissent tous les deux. Lui est écrivain et éditeur, elle est une toute jeune écrivaine. C'est l'écriture qui a déclenché leur rencontre.
    Et Marco raconte: L'histoire de deux enfants qui fuient leur mère pour rejoindre leur père menacé par des extrémistes dans une France en émeute. L'histoire d'une jeune femme battue qui fuit un mari violent avec ses deux enfants. Petit à petit, ces deux histoires vont se mêler, puis la fiction va rejoindre la réalité.
    Roman gigogne, vertigineux qui se termine en laissant nombre de questions sans réponse.
    En refermant ce roman, je me dis qu'il pourrait faire le sujet d'un très bon film.

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    Couverture du livre « Une amie de la famille » de Jean-Marie Laclavetine aux éditions Gallimard

    Bernault Jean-Serge sur Une amie de la famille de Jean-Marie Laclavetine

    Cinquante ans après la mort de sa soeur, l'auteur revient sur les conditions tragiques de sa disparition en 1968. Les souvenirs refont surface, parfois flous, parfois faux, puis de plus en plus précis, de plus en plus vrais. Celle que l'on qualifiait d' "Amie de la famille" reprend vie après un...
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    Cinquante ans après la mort de sa soeur, l'auteur revient sur les conditions tragiques de sa disparition en 1968. Les souvenirs refont surface, parfois flous, parfois faux, puis de plus en plus précis, de plus en plus vrais. Celle que l'on qualifiait d' "Amie de la famille" reprend vie après un demi siècle.
    Un livre pudique, rempli d'émotions, avec des pages bouleversantes.
    J'ai découvert une belle plume.