Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Jean-Luc Marret

Jean-Luc Marret

La biographie de cet auteur n'est pas encore disponible, connectez-vous pour proposez la vôtre :

/1200

Merci d’utiliser une photo au format portrait en indiquant les copyrights éventuels si elle n’est pas libre de droits.

Nous nous réservons le droit de refuser toute biographie qui contreviendrait aux règles énoncées ci-dessus et à celles du site.

Les textes à caractère commercial ou publicitaire ne sont pas autorisés.

Avis sur cet auteur (2)

  • add_box
    Couverture du livre « Pornification ; vie de Karin Schubert » de Jean-Luc Marret aux éditions Intervalles

    Ju-s-tine sur Pornification ; vie de Karin Schubert de Jean-Luc Marret

    Une lecture assez longue et difficile, le style d'écriture n'est pas fluide du tout.
    Je me suis dépêchée de le lire pour pouvoir passer à un autre livre...
    Dans le fond, l'histoire de Karin Schubert est intéressante, mais je pense qu'elle méritait mieux.. C'est dommage..

    Une lecture assez longue et difficile, le style d'écriture n'est pas fluide du tout.
    Je me suis dépêchée de le lire pour pouvoir passer à un autre livre...
    Dans le fond, l'histoire de Karin Schubert est intéressante, mais je pense qu'elle méritait mieux.. C'est dommage..

  • add_box
    Couverture du livre « Guerre totale » de Jean-Luc Marret aux éditions L'editeur

    Yv Pol sur Guerre totale de Jean-Luc Marret

    Comment dire ? Comment dire ? Que ce bouquin est un objet non identifié, non identifiable ? Que j'ai lu un truc magnifique ? Ou au contraire absolument illisible ? Le moins qu'on puisse dire c'est que si vous ouvrez ce livre, vous ne pourrez pas vous contenter d'un laconique : "ouais, bof !"...
    Voir plus

    Comment dire ? Comment dire ? Que ce bouquin est un objet non identifié, non identifiable ? Que j'ai lu un truc magnifique ? Ou au contraire absolument illisible ? Le moins qu'on puisse dire c'est que si vous ouvrez ce livre, vous ne pourrez pas vous contenter d'un laconique : "ouais, bof !" Indifférence impossible. Pour ma part, histoire de déflorer le suspense tout de suite, je peux vous affirmer que j'ai été passionné par ce roman, avec néanmoins quelques réserves.
    Difficile de dissocier le fond de la forme. Une partie des chapitres de JL Marret parle d'un conflit international, mondialisé. Dans ces paragraphes, l'auteur s'amuse avec la mise en pages : nombreux points de suspension pour des propos soi-disant censurés par tel ou tel groupuscule, polices de caractères et couleur de texte différentes parfois dans un même mot ! L'auteur tape sur nos sociétés, sur ceux qui nous dirigent. Ses premières phrases :
    "L'humanité se lâchait et pas qu'un peu, cette fois-ci. Plus de guerres justes, plus d'invasions, plus de batailles décisives. Rien. Plus de petites guéguerres soi-disant mondiales. Rien ! Des jeux d'enfant, tout ça. Billevesées. Du travail d'amateur. Et pourquoi ? Pour pas grand chose, du boulot inachevé, ni fait ni à faire. Non, là, c'était la bonne, l'Apocalypse. Des millénaires à trépigner, à s'entraîner, à faire semblant et là, on y était. La guerre totale. La vraie. L'Apocalypse." (p.9)
    Pas mal non ? Et puis un auteur qui place le mot billevesées mérite le respect (intime joke, billevesée étant un mot que j'aime beaucoup, mais ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais rien. C'est. Et c'est tout.) Par contre, les réserves dont je faisais état plus haut sont dans ces passages, parfois un peu longs et répétitifs. Je trouve qu'ils alourdissent le roman déjà pas très léger ni dans le thème ni dans son histoire ni dans le volume (445 pages).
    Dans les autres paragraphes qui concernent le "petit" conflit Albanistan/Serbie et quelques personnages en particulier, Ali Karaté et le Commandant Zobsky notamment, le style est plus classique, apaisé. Mais bien sûr tout est relatif, parce que du classique ou de l'apaisé chez JL Marret, ça remue encore et toujours : "Ali esquissa un maori mataka -externe- avec la main droite et répéta... Le mot ! Bon sang, le mot ! Zoboromouk !!... L'homme aggrava son cas, avec talent d'ailleurs, par une initiative malheureuse... Je ne sais plus... J'arrive... Et il s'approcha pour toucher Ali, s'abriter auprès de lui, établir un meilleur contact, qu'ils se palpent, se reconnaissent, s'apprécient, s'émeuvent, peut-être même qu'ils s'embrassent ! Au lieu de quoi, Ali eut peur. Brusquement, prêt à tirer, il pointa sa Kalachnikov vers le type... Nom de Dieu ! Le mot !? Tu te rappelles plus alors ?!! Le mot !! Halte, 'culé !! Le mot!!... Et un peu raide et à froid, il lança un coup de pied circulaire dans le vide, histoire d'impressionner." (p.185/186)
    L'auteur joue avec les mots, les triture, les déforme, en invente et fait preuve d'une belle innovation qui personnellement me ravit. Je prends, j'applaudis des deux mains (parce qu'à une seule c'est pas facile, essayez un peu !). Je me suis régalé à lire les mésaventures d'Ali et de Zobsky, j'ai ri souvent. Il y a un chapitre irrésistible dans lequel l'auteur parle du rapport des chanteuses disco avec les combattant albaniks. Il est fort dommage que je ne puisse le reproduire dans son intégralité ici, mais il est à tomber (à partir de la page 110).
    Difficile de ne pas penser à Céline qui a été un des premiers à exploser l'écriture avec génie. Jean-Luc Marret ne peut nier son influence, l'ombre de Bardamu flotte au-dessus de l'Albanistan. Un premier roman inclassable qui laisse augurer d'autres livres du même auteur, alléchants (les livres à venir bien sûr, pas l'auteur).

Ils ont lu cet auteur

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !