Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Jean-David Morvan

Jean-David Morvan
Né en 1969 en Champagne, Jean-David Morvan découvre la BD très jeune. Après son bac, il commence ses études à l'Ecole Saint Luc de Bruxelles. D'abord intéressé par le dessin, il se tourne rapidement vers le scénario et quitte l'école en 1993 pour travailler au scénario de deux albums chez Zenda, ... Voir plus
Né en 1969 en Champagne, Jean-David Morvan découvre la BD très jeune. Après son bac, il commence ses études à l'Ecole Saint Luc de Bruxelles. D'abord intéressé par le dessin, il se tourne rapidement vers le scénario et quitte l'école en 1993 pour travailler au scénario de deux albums chez Zenda, « Reflets Perdus » avec Savoia et « Horde » avec Whamo. La même année, il commence deux grandes aventures chez Glénat : « Nomad » avec Savoia et « H.K. » avec Trantkat. Il a ensuite signé plusieurs séries chez Delcourt dont le best-seller « Sillage » avec Buchet, « Troll » avec Sfar et Boiscommun, « Le Cycle de Tschaï » avec Li-An, parmi d'autres. Il vient récemment de signer « Trop de bonheur », « Lord Clancharlie » chez Delcourt, « Je suis morte » pour la collection Loge Noire de Glénat, «Reality Show »,« Al'Togo », «Fleau.world » chez Dargaud. Pour « Jolin », Jean-David Morvan a découvert Rubén, un jeune dessinateur espagnol bourré de talents qui signe ici son premier album. Il a notamment travaillé pour Soleil en dessinant plusieurs histoires pour « Lanfeust Mag ».

Avis sur cet auteur (91)

  • add_box
    Couverture du livre « L'honorable partie de campagne » de Jean-David Morvan et Thomas Raucat et Roberto Melis aux éditions Sarbacane

    ziggy sur L'honorable partie de campagne de Jean-David Morvan - Thomas Raucat - Roberto Melis

    Cette BD est une adaptation du roman éponyme de Thomas Raucat.
    L’action se situe dans les années 1920 sous l’ère Taisho. Le Japon, en plein essor économique et en pleine libéralisation vit ses années folles. Un vent de liberté souffle sur la société jusqu’alors figée. Cette ouverture du pays...
    Voir plus

    Cette BD est une adaptation du roman éponyme de Thomas Raucat.
    L’action se situe dans les années 1920 sous l’ère Taisho. Le Japon, en plein essor économique et en pleine libéralisation vit ses années folles. Un vent de liberté souffle sur la société jusqu’alors figée. Cette ouverture du pays permet à des missions européennes de débarquer au Japon, telle celle qui amène notre jeune héros, envoyé extraordinaire de la Commission morale et sociale du bureau de la Société des Nations pour mener une enquête sur la conditions des femmes.
    1922, Tokyo, lors de l’Exposition Universelle, un jeune français en mission au Japon, voit son cœur chavirer pour une ravissante japonaise, qui, comme lui, attend son tour pour monter à bord de l’attraction du moment : l’hydroplane. Très séducteur et toujours à l’affût d’aventures féminines, il est proche de l’aborder et de lui proposer un rendez-vous galant, quand un fâcheux, industriel dans le savon, perturbe ses plans. Ce Sâto Daisuke se précipite sur le jeune occidental ,voyant là l’occasion idéale de créer un partenariat et pourquoi pas un éventuel accord industriel. Il va payer le billet de l’européen pour l’hydroplane et lorsque le jeune homme propose à Fumiko, la jeune japonaise qui fait battre son cœur , une promenade sur l’Ile d’Enoshima, l’industriel s’impose avec quelques amis !
    Cette BD relate donc ce rendez-vous galant fortement perturbé par des évènements incontrôlables. Cette rencontre sera racontée dans les moindres détails, ce qui nous permettra de nous plonger dans la société japonaise des années 1920 fortement régie par les traditions et véritable carcan pour les femmes qui n’ont pas le droit d’étudier, de plus, mariées par leurs parents, elles sont les esclaves de leur belle famille, de leur époux et de leurs enfants. Tout cela sous le vernis de la politesse, de la délicatesse et du respect.
    Au comportement quelque peu rustre du jeune français s’opposent les finesses distinguées des japonaises, les politesses et les approches prévenantes où le mot « honorable » apparait dans pratiquement chaque bulle.
    Les points de vue alternent entre celui du jeune européen, de Fumiko, des personnages secondaires tel celui de l’industriel Sâto Daisuke ou de la propriétaire de l’hôtel quelque peu horrifiée, qui recadre le jeune homme, peu au fait des us et coutumes japonais. Nous assistons à la rencontre de deux mondes qui se découvrent et qui ont du mal à se comprendre, ce qui donne lieu à de nombreux quiproquos réciproques.
    Le dessin de Roberto Melis, toute en élégance, est entièrement réalisé au lavis bichromique de gris bleuté et de rouge vif. L’ alternance de planches au découpage varié, avec de très belles pleines-pages en forme d’hommage aux estampes japonaises nous offre de magnifiques panoramas de ce pays.

  • add_box
    Couverture du livre « L'honorable partie de campagne » de Jean-David Morvan et Thomas Raucat et Roberto Melis aux éditions Sarbacane

    De Fil en Bulles sur L'honorable partie de campagne de Jean-David Morvan - Thomas Raucat - Roberto Melis

    Un Suisse en déplacement professionnel au Japon tombe sous le charme d'une jeune femme lors d'une attraction de l'Explosion Universelle de 1922. Ignorant totalement les us et coutumes du pays en matière de galanterie, il l'invite à visiter en sa compagnie l'île d'Enoshima.
    La jeune femme...
    Voir plus

    Un Suisse en déplacement professionnel au Japon tombe sous le charme d'une jeune femme lors d'une attraction de l'Explosion Universelle de 1922. Ignorant totalement les us et coutumes du pays en matière de galanterie, il l'invite à visiter en sa compagnie l'île d'Enoshima.
    La jeune femme accepte, ainsi qu'un industriel un peu collant et toute une flopée de protagonistes qui viendront se greffer à la balade.
    Leurs points de vue, et les multiples péripéties qui adviendront, sont racontés ici.
    ~
    Le périple de Thomas Raucat (nom d'emprunt issu phonétiquement de "Tomarou ka", sorte d'invitation friponne) nous est raconté par JD Morvan, amoureux de cette histoire de longue date.
    Entre comédie et reflet de société, on y découvre le Japon des années 20, au croisement des us ancestraux pétris de bienséance et de rituels corsetés et d'une vague de modernité au sortir de la Grande Guerre.
    Si un vrai vent de liberté souffle alors sur le Japon, tout ici reste régi par les coutumes ancestrales, y compris bien entendu les rapports humains, régis par une politesse exacerbée et des contacts ampoulés rigoureux.
    Il est drôle de voir comment la même situation va être vécue par un polytechnicien européen, une jeune Geisha, un chef de gare ou un homme d'affaire Tokyoïte entre autres.
    La maladresse, le décalage et les incompréhensions des uns et des autres vont illustrer les espoirs d'un cœur d'artichaut totalement décalé du monde dans lequel il évolue.
    Les réflexions, frivoles ou plus profondes semblent caricaturales mais montrent avec délicatesse un monde tout autre, régi par ses propres codes, et un autre rapport à l'autre, au sentiment amoureux et à l'incompréhension qui peut en résulter.
    ~
    Finissant sur une note bien plus grave que le ton léger sur lequel il débute, cet album est également un véritable voyage visuel, tant les lavis bleutés de Roberto Melis sont délicats, telles des estampes mouvantes où se déposent quelques tâches d'un rouge palpitant.
    Un voyage en soi.

  • add_box
    Couverture du livre « Missak, Mélinée & le groupe Manouchian » de Jean-David Morvan et Thomas Tcherkezian aux éditions Dupuis

    ziggy sur Missak, Mélinée & le groupe Manouchian de Jean-David Morvan - Thomas Tcherkezian

    Marseille 1944, un petit groupe de résistants dessinent des croix de Lorraine autour de « l’Affiche rouge des fusillés » et écrivent sur cette dernière « Morts pour la France ».
    Nous faisons ensuite un bond dans le passé pour retrouver Missak et son frère Garabed.
    1915, Empire Ottoman, en...
    Voir plus

    Marseille 1944, un petit groupe de résistants dessinent des croix de Lorraine autour de « l’Affiche rouge des fusillés » et écrivent sur cette dernière « Morts pour la France ».
    Nous faisons ensuite un bond dans le passé pour retrouver Missak et son frère Garabed.
    1915, Empire Ottoman, en pleine première guerre mondiale une rumeur accuse les Arméniens de collaborer avec l’ennemi russe. Le gouvernement lance alors un déplacement massif de la population arménienne vivant sur le territoire de l’actuelle Turquie. Personne n’est dupe, le plan d’anéantissement de la population arménienne est enclenché. Après la mort de leurs parents, Missak et Garabed ont la chance d’être recueillis par un couple de musulmans qui les considère comme leurs fils. Dénoncés par des voisins, les autorités religieuses de la communauté arménienne les arrachent à cette famille pour les envoyer dans un orphelinat, avec tout ce que cela implique de mauvais traitements. A leur majorité, après avoir obtenu un passeport Nansen, ils embarquent pour la France et de Marseille montent à Paris où Garabed meurt quelques mois plus tard. Missak qui travaillait à l’usine Citroën est le premier victime de la crise de 1929, il va alors poser pour des sculpteurs et écrire pour une revue littéraire de la diaspora arménienne. Il s’inscrit en candidat libre à la Sorbonne et suit assidument les cours d’économie politique, de philosophie, d’histoire et de littérature. Il adhère au Parti Communiste -section française de l’Internationale communiste et devient rédacteur en chef d’un journal de soutien aux travailleurs immigrés arméniens. En parallèle il tient un journal personnel.
    C’est en 1934, lors du gala annuel du Comité d’Aide à l’Arménie qu’il rencontre Mélinée et que quelques mois plus tard il lui déclare sa flamme. Mélinée n’étant pas prête à vivre une relation, c’est deux ans plus tard qu’ils se mettent en couple.
    Au début de la seconde guerre mondiale, en tant que responsable communiste Missak est arrêté puis incorporé dans l’armée comme instructeur durant la « drôle de guerre ». Après la débâcle de 1940 il est affecté dans une usine dont il s’évade pour se cacher à Paris et rejoindre la M O I , qui est maintenant une organisation clandestine, où il se lie d’amitié avec Arsène Tchakarian.
    En 1942 il est approché par Abraham Lissner et rejoint la branche armée des FTP-MOI où il agira aux côtés de Marcel Rajman et Golda Bancic, responsable des armes. S’ensuivent des sabotages de lignes à haute tension, des attaques de troupes allemandes à la grenade, des sabotages de voix ferrées. Nous suivons les actions armées du groupe Manouchian jusqu’à leur dénonciation par l’un d’entre eux , leur arrestation et leur exécution le 21 février 1944.
    Un cahier de 15 pages complète cet album en retraçant toute l’histoire des membres du groupe Manouchian dans le contexte géopolitique et historique des années 1915 à leur exécution .
    Cet album est un véritable ouvrage pédagogique qui permet de mettre en lumière des héros ordinaires qui sont morts pour avoir défendu contre l’oppresseur un pays qui n’était pas le leur mais qu’ils avaient adopté.
    L’ouvrir est participer au devoir de mémoire.

  • add_box
    Couverture du livre « L'honorable partie de campagne » de Jean-David Morvan et Thomas Raucat et Roberto Melis aux éditions Sarbacane

    BD APRÈS BD sur L'honorable partie de campagne de Jean-David Morvan - Thomas Raucat - Roberto Melis

    "L'honorable partie de campagne" qui nous transporte dans le Japon des années 20, est l'adaptation en bande dessinée du roman de Thomas Raucat paru en 1924.

    L'histoire nous raconte qu'à Tokyo, durant l'Exposition universelle de la paix, un Suisse en mission diplomatique invite une jeune et...
    Voir plus

    "L'honorable partie de campagne" qui nous transporte dans le Japon des années 20, est l'adaptation en bande dessinée du roman de Thomas Raucat paru en 1924.

    L'histoire nous raconte qu'à Tokyo, durant l'Exposition universelle de la paix, un Suisse en mission diplomatique invite une jeune et charmante Japonaises à le suivre pour une promenade sur l'île d'Enoshima. Simultanément, il fait la rencontre d'un Japonais qui voit en lui l'opportunité de s'illustrer devant ses amis et ne le quitte plus. Les plans romantiques de l'Européen se heurtent alors aux multiples dédales de la vie nippone. Avec les conventions sociales strictes qu'il ne maîtrise pas, les situations cocasses vont s'enchaîner, transformant son voyage vers Enoshima en une aventure rocambolesque.

    Cette histoire aborde les traditions, la rigueur des règles de bienséance, les croyances, la condition des femmes et leurs conséquences. Elle explore également les émotions complexes des différents individus, offrant ainsi une réflexion profonde sur la mentalité japonaise et sur les chocs culturels.

    Chaque case tout de bleu, blanc et de touches de rouge est d'une grande beauté. C'est un voyage rempli des charmes du Japon qui nous emporte vers des paysages sublimes, la douceur du vent, le bonheur d'un sourire, la tristesse d'une larme, retranscrits avec poésie et délicatesse. La lecture s'apprécie lentement pour savourer chaque pensée, réflexion et moment.

    Une lecture enrichissante à replacer dans le contexte d'un Japon en 1920 qui nous invite à réfléchir sur la collision culturelle et notre place dans le monde.

Ils suivent Jean-David Morvan

Discussions autour de cet auteur

Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur

Soyez le premier à en lancer une !