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James Dickey

James Dickey
JAMES DICKEY est né en 1923 à Atlanta. Après avoir été pilote de chasse pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée, il devient professeur. Son premier livre paraît en 1960, et en 1965 il obtient le National Book Award pour son recueil de poèmes Buckdancer's Choice. En 1970, il publi... Voir plus
JAMES DICKEY est né en 1923 à Atlanta. Après avoir été pilote de chasse pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée, il devient professeur. Son premier livre paraît en 1960, et en 1965 il obtient le National Book Award pour son recueil de poèmes Buckdancer's Choice. En 1970, il publie Délivrance, qui obtiendra le Prix Médicis étranger et sera adapté au cinéma par John Boorman, ce qui assurera à cette terrible fiction une renommée internationale. James Dickey est mort à Columbia en 1997.

Avis sur cet auteur (9)

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    Couverture du livre « Délivrance » de James Dickey aux éditions Gallmeister

    Franck FINET sur Délivrance de James Dickey

    Pour ajouter du piment à leur week-end monotone, quatre amis décident de s'offrir une expédition en canoé sur une rivière vouée à disparaitre sous un lac artificiel.
    Expédition organsée par Lewis, LE "survivaliste" de la bande, sportif aguerri.
    Une belle idée qui va rapidement virée au...
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    Pour ajouter du piment à leur week-end monotone, quatre amis décident de s'offrir une expédition en canoé sur une rivière vouée à disparaitre sous un lac artificiel.
    Expédition organsée par Lewis, LE "survivaliste" de la bande, sportif aguerri.
    Une belle idée qui va rapidement virée au cauchemenar quand le quatuor va rencontrer des locaux haineux et une nature hostile .

    J'avoue m'être ennuyé à la lecture de ce roman. La trame est simple et le suspense très limité.
    Une oeuvre plutôt contemplative , l'introspection du narrateur, Ed.
    Adapté avec succès au cinéma par John Boorman, on retiendra surtour la scène su viol. Scène qui ne reflète absolument pas l'atmosphère générale du roman.
    Un roman qui souligne la toute puissance de la Nature.

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    Couverture du livre « Délivrance » de James Dickey aux éditions Gallmeister

    Fanfan Do sur Délivrance de James Dickey

    J'ai eu un petit peu de mal au départ, à me plonger dans cette histoire dont j'avais vu des années plus tôt l'adaptation. J'avais trop en mémoire Burt Reynolds, un des quatre héros du film. Je n'aime pas avoir des images déjà existantes en tête. J'ai l'impression que ça me prive de mon propre...
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    J'ai eu un petit peu de mal au départ, à me plonger dans cette histoire dont j'avais vu des années plus tôt l'adaptation. J'avais trop en mémoire Burt Reynolds, un des quatre héros du film. Je n'aime pas avoir des images déjà existantes en tête. J'ai l'impression que ça me prive de mon propre imaginaire.

    Finalement assez rapidement Lewis ne ressemblait plus à Burt Reynolds et j'ai oublié le film pour me laisser submerger par l'ambiance sylvestre, magnifique et pourtant dérangeante, vaguement angoissante, avec ces trentenaires en crise existentielle, partis dans les forêts sauvages, et qui vont faire une très mauvaise rencontre qui changera irrémédiablement le cours de leurs vies.
    J'ai commencé à être captivée et oppressée, notamment quand Lewis raconte à Ed une expérience passée de survie dans les bois, avec une fracture à la jambe, seul et loin de tout. Et puis l'aura du sud profond, la nature grandiose et des habitants très frustes et inquiétants disséminés çà et là, tout ça peaufine l'atmosphère pesante, et a achevé de me plonger dans l'histoire.

    Étrangement, alors que je préfère les dialogues et l'action aux narrations, ici ça a été le contraire. On suit les pensées de Ed, qui nous entraîne avec lui dans sa vie, ses réflexions, ses sensations. Il décrit leur périple, observe ses compagnons, nous fait entendre ses peurs et ses doutes au milieu de cette nature impitoyable et généreuse et on s'y croirait. On est à fond dans la survie, le point de non-retour, le marche ou crève, ces moments où on se rend compte à quel point la vie est précieuse et fragile, l'instinct de conservation tellement chevillé au corps.

    J'ai adoré cette écriture qui m'a emportée et fait ressentir toutes ces émotions magnifiques et terribles. On se trouve pris en étau entre la majesté de la nature et la perversion de l'âme humaine.
    La rivière et la forêt sont l'écrin de cette virée mi-paradisiaque mi-cauchemardesque qui marquera les quatre amis à tout jamais.
    Et j'ai de loin préféré le roman au film car je l'ai trouvé bien plus sobre, sans voyeurisme complaisant, avec juste ce qu'il faut d'angoisse pour nous mener jusqu'à la fin par le bout du nez grâce à une écriture très descriptive et poétique qui nous fait vivre dans la tête d'un des personnages.

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    Couverture du livre « Délivrance » de James Dickey aux éditions Gallmeister

    Kryan sur Délivrance de James Dickey

    «... cette expédition je la sentais bien."

    Finalement ça ne se passera pas si bien que ça...

    «... cette expédition je la sentais bien."

    Finalement ça ne se passera pas si bien que ça...

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    Couverture du livre « Délivrance » de James Dickey aux éditions Gallmeister

    CaroGalmard sur Délivrance de James Dickey

    Partie de camping sauvage, au temps où les tentes Quechua et les téléphones portables n'existaient pas, avec en bonus la descente d'une rivière dans des canoës antiques.
    Autant vous dire que c'est pas gagné, car les quatre gars qui s'embarquent dans l'aventure y vont un peu au pif. Sans trop...
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    Partie de camping sauvage, au temps où les tentes Quechua et les téléphones portables n'existaient pas, avec en bonus la descente d'une rivière dans des canoës antiques.
    Autant vous dire que c'est pas gagné, car les quatre gars qui s'embarquent dans l'aventure y vont un peu au pif. Sans trop savoir où il y a des dangers potentiels, avec pour survivre arcs et flèches et pas mal de bières.
    C'est déjà une aventure pour eux, urbains, de se frotter à la population de bouseux où ils commencent leur descente.

    Ne comptez-pas sur moi pour vous raconter la suite, mais c'est encore une fois un choix judicieux de l'éditeur Gallmeister, qui trouvent ces pépites comme une des plus récentes My Absolute Darling.
    Des romans où les personnages sont confrontés à leur conscience, et surtout à une prise de conscience, face au regard de l'autre.

    Alors faut-il le lire ? Oui. le roman date de 1971 et avait même reçu le prix Médicis étranger, mais n'a pas pris une ride.

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