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Jacques Saussey

Jacques Saussey
Depuis la parution de son premier livre (De sinistre mémoire, 2010) Jacques Saussey (1961) a publié 10 romans, tous salués par la critique et acclamés par le public. Intrigues fouillées et personnages ciselés sont la marque de fabrique de cet orfèvre du genre, qui s'impose comme la relève du pola... Voir plus
Depuis la parution de son premier livre (De sinistre mémoire, 2010) Jacques Saussey (1961) a publié 10 romans, tous salués par la critique et acclamés par le public. Intrigues fouillées et personnages ciselés sont la marque de fabrique de cet orfèvre du genre, qui s'impose comme la relève du polar à la française.

Avis sur cet auteur (86)

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    Couverture du livre « Ce qu'il faut de haine » de Jacques Saussey aux éditions Fleuve Editions

    BOULOU sur Ce qu'il faut de haine de Jacques Saussey

    Premier livre de l’année premier coup de cœur avec Jacques Saussey. L’histoire est profonde et provoque des questionnements. La haine est-elle un moteur de vengeance assez puissant pour ne pas être aveuglée ? Celui qui se fait juge et s’arroge le droit de tuer n’est-il pas pire que celui qui a...
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    Premier livre de l’année premier coup de cœur avec Jacques Saussey. L’histoire est profonde et provoque des questionnements. La haine est-elle un moteur de vengeance assez puissant pour ne pas être aveuglée ? Celui qui se fait juge et s’arroge le droit de tuer n’est-il pas pire que celui qui a fait du mal ? Par ce qu’il en faut de la haine pour tuer une femme d’une manière atroce (à découvrir au fil de l’enquête) et laisser son corps grouillant de vers en proie aux prédateurs. II sera découvert par Alice, qui faisant son jogging avec son chien échappe à un sanglier fou attiré par le corps en état de décomposition. C’est une vision insoutenable, elle va impacter Alice et la hanter. Elle est obsédée, elle veut savoir pourquoi cette femme a été tuée de cette manière, qui était-elle et qui lui en voulait à ce point ? Sans notion du danger, Alice fouine sans avoir conscience que cela peut s’avérer dangereux et dans ce coin de l’Yonne les secrets de village sont bien gardés !
    La morte, une parisienne au cursus de RH bien rempli, est décrite comme un monstre, une femme sans cœur et sans pitié pour ses semblables, elle ne manque pas d’ennemis ! Pourtant, une personne, une seule est capable d’avoir autant de haine pour fomenter un meurtre d’une intensité aussi perverse et cruelle. Des questions tant pour les enquêteurs de Paris que ceux de l’Yonne. Pourquoi elle et dans ce village. ? Et puis il y a le tueur celui qui transforme sa souffrance en vengeance, celui dont le lecteur suivra le cheminement de la haine viscérale qui l’habite jusqu’à la mise à mort atroce de celle qui hante ses pensées. ? Mais sa mort apaisera-t-elle sa vengeance ?
    Les chapitres courts s’enchaînent sans nous laisser de répit. L’innocence d’Alice et la mise en œuvre du tueur prennent le lecteur en otage, oscillant entre la curiosité et l’analyse froide, tout en apportant une psychologie fouillée. Le passage du supplice est d’une cruauté saisissante ! Un récit à la tension latente où la noirceur incisive nous emmène vers un dénouement imprévu.
    Vous l’aurez compris du bon thriller, Jacques Saussey emmène le lecteur dans un univers différent et se renouvelle dans chaque histoire tout en gardant intact une lecture addictive et surprenante.

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    Couverture du livre « Ce qu'il faut de haine » de Jacques Saussey aux éditions Fleuve Editions

    Dominique Sudre sur Ce qu'il faut de haine de Jacques Saussey

    Comme chaque semaine, Alice court avec son chien, sans imaginer ce qui l'attend. Sur les berges de la Cure, elle découvre un cadavre horriblement torturé, image glaçante qui la laisse pantelante.

    Après avoir contacté son père, qui la rejoint, prévient et attend les autorités, elle rentre...
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    Comme chaque semaine, Alice court avec son chien, sans imaginer ce qui l'attend. Sur les berges de la Cure, elle découvre un cadavre horriblement torturé, image glaçante qui la laisse pantelante.

    Après avoir contacté son père, qui la rejoint, prévient et attend les autorités, elle rentre enfin chez elle. Mais reste hantée par la scène macabre à laquelle elle a été confrontée. La gendarmerie mène l'enquête, secondée par la capitaine Marianne Ferrand, de la Police Judiciaire parisienne, une fois qu'il est avéré que la victime vivait en région parisienne.

    La victime avait une réputation terrible, habituée à travailler dans des entreprises pour lesquelles elle devait licencier à tour de bras, la DRH n'avait aucun état d'âme et aucune compassion pour quiconque. Pas étonnant dès lors qu'aucune des personnes interrogées à son sujet ne la regrette. Mais est-ce suffisant pour tuer d'aussi sordide façon, et en faisant preuve d'autant de haine. Telle est la question à laquelle la capitaine et le commandant de gendarmerie vont devoir répondre.

    Alice est profondément troublée par cette confrontation avec la mort. Cela l'obsède tellement qu'elle veut résoudre cette enquête qui s'avère bien complexe pour les enquêteurs. Tant le nombre de personnes qui pourraient en vouloir à la victime est impressionnant.

    Difficile de lâcher ce roman, l'auteur sait nous piéger et nous donner envie d'aller plus loin. Semant quelques indices, il intercale au temps présent des chapitres qui sont le récit d'un narrateur que l'on imagine être le coupable, qui raconte peu à peu mais ne se dévoile jamais réellement.

    Au fil de l'enquête, nous plongeons dans les stratégies des grandes entreprises, où le chiffre et les actionnaires sont plus importants que le bien-être des salariées, une vie ne vaut pas cher pour les cost-killers sûrs de leur droit.
    Difficile de faire parler un village. Chacun sait, mais personne ne parle. Un secret bien gardé est synonyme de tranquillité.

    Voilà donc un thriller qui se dévore d'une traite, dont le rythme ne faiblit pas. Dans lequel nous pouvons ressentir de l'empathie pour certains personnages et les suivre avec plaisir. En détester d'autres mais avoir envie de savoir pourquoi ils sont ainsi. Une intrigue bien ficelée, un sujet qui parait évident mais qui a de multiples ramifications, bref, un bon polar qui nous tient en haleine pendant près de 400 pages.

    https://domiclire.wordpress.com/2023/11/22/ce-quil-faut-de-haine-jacques-saussey/

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    Couverture du livre « Principes mortels » de Jacques Saussey aux éditions Bragelonne

    Michel Giraud sur Principes mortels de Jacques Saussey

    Franck vient réviser son bac dans la ferme de Victor et Hélène, son oncle et sa tante, dans un village de la Creuse. Il n'y était plus venu depuis le décès accidentel de son cousin Paul, à qui il ressemble comme un frère jumeau.
    Mais l'ambiance sereine qui devait être propice au travail...
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    Franck vient réviser son bac dans la ferme de Victor et Hélène, son oncle et sa tante, dans un village de la Creuse. Il n'y était plus venu depuis le décès accidentel de son cousin Paul, à qui il ressemble comme un frère jumeau.
    Mais l'ambiance sereine qui devait être propice au travail s'alourdit peu à peu : Victor souffre d'un mystérieux mal mais refuse les soins ; Franck s'interroge sur les circonstances de l'accident de Paul...

    L'intrigue se déroule avec lenteur, dans une ambiance qui s'alourdit progressivement jusqu'à devenir insupportable. Le dénouement est bien amené, et surprend.
    L'environnement est celui d'un petit village du terroir. Les personnages principaux sont des paysans taiseux. Ils agissent, subissent, mais s'expriment peu. Franck, un citadin, se pose beaucoup de questions. Il est accueilli à bras ouvert dans la ferme, mais son ancienne proximité avec Paul le fait rejeter par les jeunes du village à qui il rappelle un passé douloureux.
    Le récit, par la bouche ou la main de Franck, plus de trente ans après les faits, est dynamisé par les aller-retours dans le passé. Il y a peu de rebondissements, sauf au dénouement, mais l'histoire se construit progressivement, découverte après découverte.
    J'ai trouvé que l'écriture de l'auteur s'était parfaitement adaptée à l'environnement rural. Elle m'a rappelé celle de Franck Bouysse, dans "Glaise" ou "Grossir le ciel", ou celle de Jacques Guilbaud dans "La montée verte" un vieux polar rural de 1964 lu il y a fort longtemps...

    En résumé : un bon thriller rural qui procure un très agréable moment de lecture.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2024/01/05/principes-mortels-de-jacques-saussey-chez-bragelonne-un-bon-thriller-campagnard/

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    Couverture du livre « Ce qu'il faut de haine » de Jacques Saussey aux éditions Fleuve Editions

    Passemoilelivre sur Ce qu'il faut de haine de Jacques Saussey

    Dans le Morvan, Alice fait un footing dans les bois, accompagnée de son chien et découvre le corps d’une femme assassinée dans un état épouvantable. Qui est cette femme ? Quel est le mobile du crime et qui l’a commis ? L’intrigue est parfaitement menée, des indices sont progressivement distillés...
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    Dans le Morvan, Alice fait un footing dans les bois, accompagnée de son chien et découvre le corps d’une femme assassinée dans un état épouvantable. Qui est cette femme ? Quel est le mobile du crime et qui l’a commis ? L’intrigue est parfaitement menée, des indices sont progressivement distillés à souhait, l’horreur du forfait est à la limite du supportable dans sa description détaillée et la personnalité de la victime découverte peu à peu multiplie les pistes de potentiels assassins. Suspens et plaisir de lecture sont garantis, à condition d’avoir le cœur bien accroché !

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