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Jacques Chauvire

Jacques Chauvire
Jacques Chauviré est né en 1915 près de Lyon où il a fait ses études. Il a été médecin généraliste pendant quarante ans à Neuville-sur-Saône où il est mort en 2005. En littérature, il fut l'ami de Jean Reverzy (qui avait été son condisciple), de Claude Roy et d'Albert Camus (qui fit publier en 19... Voir plus
Jacques Chauviré est né en 1915 près de Lyon où il a fait ses études. Il a été médecin généraliste pendant quarante ans à Neuville-sur-Saône où il est mort en 2005. En littérature, il fut l'ami de Jean Reverzy (qui avait été son condisciple), de Claude Roy et d'Albert Camus (qui fit publier en 1958 son premier livre, Partage de la soif - réédité en 2000 par Le Dilettante. Auteur de quatre autres romans publiés initialement par Gallimard : Les passants (réédité en 2001 par Le Dilettante), La confession d'hiver (réédité par Le temps qu'il fait en 2007), Passage des émigrants (réédité en 2003 par Le Dilettante), Les mouettes sur la Saône (réédité en 2004 par Le temps qu'il fait), et de deux recueils de nouvelles : Rurales (avec des illustrations de Jacques Truphémus, Maison du Livre de Pérouges, 1983) et Fins de journées (Le Dilettante, 1990). Ses autres livres (Élisa, 2003, Journal d'un médecin de campagne, 2004, Massacre en septembre, 2006, ainsi que Fils et mère, 2014), publiés par nos éditions, étaient inédits.

Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « Fins De Journees » de Jacques Chauvire aux éditions Le Dilettante

    Yv Pol sur Fins De Journees de Jacques Chauvire

    Deux nouvelles dans ce recueil. la première, L'absence, est l’histoire d'Eugène et Louise, septuagénaires, confrontés à ce que l'on appelait pas encore la maladie d'Alzheimer de Louise. Eugène, seul pour prendre une décision, la place dans une institution spécialisée.

    Dans la seconde...
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    Deux nouvelles dans ce recueil. la première, L'absence, est l’histoire d'Eugène et Louise, septuagénaires, confrontés à ce que l'on appelait pas encore la maladie d'Alzheimer de Louise. Eugène, seul pour prendre une décision, la place dans une institution spécialisée.

    Dans la seconde nouvelle, La possession, Georges Laurier est interné en psychiatrie pour une cure de sommeil, il croise différents hommes venus ici pour des raisons diverses.

    Très court recueil, d'environ soixante pages qui parle de personnes simples. Jacques Chauviré que je ne connaissais pas était médecin et écrivain. Très discret, il ne fit rien pour se faire connaître et publia quelques romans et des nouvelles, chez Gallimard grâce à Albert Camus avec qui il entretint une correspondance.

    Il décrit admirablement les gens et situations qu'il a rencontrés tout au long de sa vie de praticien. Eugène et Louise sont désemparés lorsque la maladie les frappe, et ensuite, c'est l'institution avec son manque de personnel, d'humanité, question toujours d'actualité même si ce texte a été écrit en 1990. Il est toujours effrayant d'apprendre que des personnes âgées ne sont plus considérées comme telles dès lors qu'elles perdent de l'autonomie et qu'elles peuvent ne pas être levées de la journée parce qu'il n'y a pas assez de monde dans l'établissement. C'est un constat dur et cruel, le travail en maison de retraite n'est pas simple, rendu encore plus compliqué par des sous-effectifs.

    L'autre nouvelle n'est guère plus réjouissante, peut-être même plus dure parce que dans la première on sent tout ce qui lie Eugène et Louise, la seconde est plus froide, plus distante. L'ambiance n'est pas à la gaudriole, mais l'auteur décrit comme pas deux les angoisses, les peurs, les petits et gros tracas du quotidien lorsque celui-ci confronte à des difficultés médicales ou psychiatriques.

    Les textes sont simples, sobres, directs et ils touchent au plus profond le lecteur que je suis, Jacques Chauviré ne s'embarrasse pas de détours, il va droit au but, une sorte de constat clinique, mais il y ajoute de l'humanité, et une touche de chaleur bienvenues.

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    Couverture du livre « Passage des emigrants » de Jacques Chauvire aux éditions Le Dilettante

    Georges Roseren sur Passage des emigrants de Jacques Chauvire

    Peur de vieillir? vous voyez-vous finir vos vieux jours en maison de retraite? Bouleversant de vérité!!

    Peur de vieillir? vous voyez-vous finir vos vieux jours en maison de retraite? Bouleversant de vérité!!

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