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Six femmes très différentes mais dont l’histoire est liée par un tueur en série. Un tueur en série qui s’attaque aux prostituées depuis plus de 15 ans. Il y a la mère d’une victime qui n’était pas une prostituée, la survivante, les voisines, l’inspectrice qui est la seule à faire le lien entre les victimes et qui tente de mener l’enquête malgré les moqueries de ses collègues. Mais elles ont autre chose en commun ces femmes c’est qu'elles ne sont pas entendues. Que ce soit les victimes, la rescapée ou la mère qui veut comprendre mais aussi l’inspectrice dont les collègues n’ accordent pas la confiance qu’il faut.
C’est une histoire vibrante de femmes dépourvues mais combatives.
Un style d’une force incroyable qui nous immerge dans les rues de Los Angeles, on s'imprègne des pensées et sentiments des personnages et on se fond dans les décors.
C’est captivant et révoltant. Je ne fais que découvrir le style d’Ivy Pochoda qui est d’une efficacité surprenante.
Un coup de cœur.
Engagé, d’une sonorité virtuose de sincérité. Un coup de tonnerre implacable et nécessaire. Ce roman noir serré comme un café fort est une urgence de lecture. La définition même d’une littérature essentielle et vibrante.
Ces femmes-là d’Ivy Pochoda, et Los Angeles lève son voile dans une orée de haute contemporanéité.
Sociétal, sombre, West Adams et l’idiosyncrasie dévorante de ce quartier pauvre, risqué, où le clivage entre les classes sociales est prégnant. Le racisme tragique et mimétique, sa capacité de destruction, les femmes noires, vulnérables, prises en tenaille entre la lucidité des résistances et l’inéluctable sauvagerie de leur monde.
Ce pourrait être un thriller, lire ainsi ce livre entre feu dans la cheminée, sable sous les pieds, il n’en sera rien. Ivy Pochoda écrit avec cette fulgurance de remettre d’équerre la vérité. Ces femmes-là, assassinées, toutes avec le même rituel d’un psychopathe glaçant, un assassin qui tue pour anéantir celles qui sont prostituées, droguées, simplement pauvres. Ici, c’est l’effet dominos. Ces meurtres en cascade, treize jeunes femmes dévorées par la haine, le rejet, l’insoutenable assassinat mutique. La police en déni d’une justice. Elles ne sont qu’ignorance, corps sacrifié, murmure à peine audible à la face du monde.
« Ces femmes-là » d’une lucidité radicale, d’une générosité sans faillite. L’écriture capable et loyale, qui défie les diktats et n’aura de cesse l’obsession de l’évidence.
Dorian mère de Lecia, la première d’une série de folie et d’injustice. Le crime dont elle refuse le rituel. Sa fille était entre l’éclosion d’une jeunesse, rebelle et innocente. La pauvreté, écailles sur sa peau. Comment lui donner un dernier adieu dans la négation de l’impartialité ?
Dévorée de révolte, il n’y a pas d’antidote contre le chagrin. Pas de résilience pour une mère qui fait le serment de désolidariser sa fille de tous les mobiles d’un tueur (euse) qui fracasse sous ses pieds l’humanité féminine, ressac de survivance, l’écho des englouties et des oubliées du beau monde.
Ce livre finement politique est le porte-voix de ces femmes-là, aquarelles gorgées de pluie et de sang. Elles revivent ici, en polyphonique mission.
Ce livre est fascinant, dans son pouvoir de réhabilitation. L’halo sur les survies battues en plein vent d’un West Adams, où les femmes noires sont fauchées en pleine jeunesse.
Un tueur (euse) emblématique, le point d’appui d’une fiction au réalisme avéré. Ce livre est un combat, une mise en lumière des résistantes, de celles qui n’ont de cesse que la soif de la justice. Il aura fallu que les meurtres recommencent la course folle pour qu’enfin la ténacité d’une policière aux mille et une meurtrissures coopère à l’enquête dans ce versant alloué aux femmes victimes. Un kaléidoscope dont l’aura : la voix de ces femmes plongées dans les misères où « persistent les traces des émeutes raciales de 1992 ».
Un thriller sociologique, fondamental, percutant et frénétique. « Classé parmi les meilleurs thrillers de 2020 par le New York Times ». Traduit de l’anglais (États-Unis) par Adélaïde Pralon. Publié par les majeures Éditions Globe.
Un roman qui commence sur les chapeaux de roues avec un homme qui court nu sur l'autoroute de Los Angeles. Tony, avocat, quitte sa voiture et se met à le suivre.
Pour comprendre cette course, l'auteure alterne son récit entre 2006 et 2010. Nous faisons connaissance avec plusieurs personnages que rien ne semble unir mais, petit à petit, nous entrevoyons les liens.
Les personnages sont tous écorchés, en rupture et avec des destins qui les ont rendus marginaux. le style est agréable et rend parfaitement compte des choix, souvent mauvais, de chacun qui les entraînent sur la mauvaise route.
Il y a beaucoup de justesse dans ce roman mais aussi beaucoup de longueurs sur la fin.
Une lecture mitigée pour moi.
Surprenant le thème mais très intéressant a lire avec plaisir
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