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Isabelle Monnin

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    Parole de libraire s'arrête à Bordeaux

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Avis sur cet auteur (61)

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    Couverture du livre « Odette Froyard en trois façons » de Isabelle Monnin aux éditions Gallimard

    eirenamg sur Odette Froyard en trois façons de Isabelle Monnin

    Le récit est à la fois, un roman dans sa dernière partie mais aussi dans la mise en intrigue de la quête de la narratrice/auteure. Elle souhaite redonner une voix à sa grand mère paternelle Odette. Elle la cherche dans ses souvenirs, la piste dans les archives. Elle essaye de mieux comprendre...
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    Le récit est à la fois, un roman dans sa dernière partie mais aussi dans la mise en intrigue de la quête de la narratrice/auteure. Elle souhaite redonner une voix à sa grand mère paternelle Odette. Elle la cherche dans ses souvenirs, la piste dans les archives. Elle essaye de mieux comprendre cette femme, mère , épouse sans histoire que personne ne voyait, de comprendre ses rouages intimes. Aidé de ce qu'elle sait faire de mieux l'écriture. Emouvant, elle fait feu de tout bois pour réussir son enquête sur cette grande inconnue. Au delà de l'intime, on a la vision d une époque, de la femme, de l'éducation, malgré quelques petits manques de rythme à un moment dans la recherche, la partie du début sur les raisons du livre , puis à Paris avec Odette et la derniere partie du roman sont tops. Donc partez à la découverte des petits cailloux laissés par Odette, pour mieux comprendre ses silences, ses ballades à la source et réfléchir aux traces et aux silences que l'on laisse à ses descendants.

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    Couverture du livre « Odette Froyard en trois façons » de Isabelle Monnin aux éditions Gallimard

    Domi Mots sur Odette Froyard en trois façons de Isabelle Monnin

    « Elle était morte depuis plus de trente ans lorsqu’elle réapparut soudain dans ma vie. Avant cela, elle avait été une défunte tout ce qu’il y a de plus calme, fidèle à la femme que nous avions connue, laissant en paix ceux qu’elle avait quittés au terme d’une vie dont ils se disaient volontiers...
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    « Elle était morte depuis plus de trente ans lorsqu’elle réapparut soudain dans ma vie. Avant cela, elle avait été une défunte tout ce qu’il y a de plus calme, fidèle à la femme que nous avions connue, laissant en paix ceux qu’elle avait quittés au terme d’une vie dont ils se disaient volontiers qu’elle avait été sans histoire. »

    On en connaît tous des personnes semblables à la grand-mère de l’autrice. Discrets, voire invisibles, souvent efficaces. Des gens transparents qu’on oublie autant de leur vivant, qu’après leur décès.
    A l’aube de ses 50 ans, en pleine phase dépressive, Isabelle Monnin questionne la personnalité, l’histoire de sa grand-mère qu’elle a côtoyée durant les 20 premières années de sa vie. « Existe-t-il des vies qui ne valent rien ? »
    Que savons-nous finalement de nos ascendants décédés ? Même si nous les avons connus, que savons-nous vraiment d’eux à part cette image figée, voire fossilisée que nous conservons en mémoire ?

    Dans la première partie du roman, elle explore ses souvenirs, ceux de ses proches. Excepté le séjour pendant 7 ans, d’Odette et d’une partie de la fratrie dans un orphelinat maçonnique, elle ne récolte que des images figées et convenues.
    Une personne discrète, effacée, femme au foyer et intendante de l’internat de son mari : « sa place était à la fois essentielle et dévalorisée : elle régnait sans partage sur la vie domestique. »
    Une personnalité sans relief, à l’image des phrases clefs qu’elle égrène souvent : « Oh ben, y a rien à dire, (…) Motus et bouche cousue, (…) Allez, allez on n'en parle pas ».
    A part la lecture, seule chose qu’elle fait sans contraintes, Odette apparait comme une femme de devoir, bien stricte dans une vie où « Labeur et routine semblaient ainsi la définir toute entière. »

    Quelques pièces du puzzle insuffisantes pour cerner le sujet principal. Trop de vide...

    Dans la seconde partie, elle poursuit son enquête en utilisant la loupe du généalogiste. Fouiller les archives, c’est tirer un fil, et quelquefois, il nous entraîne bien plus loin que prévu. Avec beaucoup de talent, elle ranime les données administratives brutes en êtres de chair et de sang. Des ascendants, des proches qui, sous la plume de l’autrice, ont repris vie.
    Comme les frères Pinette, contemporains d’Odette à l’orphelinat et morts à Auschwitz.

    Le lecteur participe à ses recherches, à ses coups de coups ou à ses déceptions. Comme le grand-père d’Odette…
    J’ai adoré les passages le concernant. L’autrice l’a complètement idéalisé, physiquement et moralement, avant de constater qu’il n’était qu’un sale type. « J’étais abasourdie, tant par ma déception que par ma naïveté. J’avais cru en Eugène, je lui avais accordé ma confiance, et je découvrais que l’avoué était un ivrogne qui avait humilié et insulté sa femme, un pleutre qui ne se défendait même pas et avait abandonné sa famille. »
    Quand on fait de la généalogie, il y a toujours des personnages qui nous aimantent, qu’on revêt de toutes les qualités. A tort ou à raison, on ne sait pas...

    Une fresque sensible, historique, bouleversante par les vides qui demeurent, même si la dernière partie m’a déçue : faute d’éléments nouveaux, la narratrice invente un passé, un amour, une jeunesse à sa grand-mère.
    C’est bien écrit, c’est émouvant, mais la fin m’a laissée sur ma faim. Terminer sur un récit d’amour inventé de toutes pièces sans reprendre la main, sans donner sa propre conclusion, m’a infiniment gênée.

    D’autant plus que la 3ème « façon » m’a semblé un délire, et c’était passionnant par rapport au mal-être de la narratrice, à son cheminement dans le passé. Combler absolument les trous, le vide, avec la fiction et le mensonge : « C’était ce trou noir qui m’habitait. Je souhaitais tellement le combler que j’étais prête inconsciemment à tordre les faits. »
    Peut-être pour se chercher de nouveaux repères et polariser son attention sur quelqu’un d’autre.
    Dommage...

    Lu dans le cadre du Prix Orange 2024. Je remercie lecteurs.com et les éditions Gallimard de m’avoir permis de découvrir ce roman sensible.

    https://commelaplume.blogspot.com/

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    Couverture du livre « Odette Froyard en trois façons » de Isabelle Monnin aux éditions Gallimard

    Joëlle Buch sur Odette Froyard en trois façons de Isabelle Monnin

    Ce roman commençait très bien et puis j’ai peiné, trouvé quelques longueurs, je me suis perdue dans les digressions. Je me suis accrochée et j’ai retrouvé la force du début qui m’a emportée jusqu’au bout du livre.
    Isabelle Monnin raconte comment lors d’une période de confinement (durant la...
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    Ce roman commençait très bien et puis j’ai peiné, trouvé quelques longueurs, je me suis perdue dans les digressions. Je me suis accrochée et j’ai retrouvé la force du début qui m’a emportée jusqu’au bout du livre.
    Isabelle Monnin raconte comment lors d’une période de confinement (durant la covid), elle s’est retrouvée à faire des recherches sur sa grand-mère, Odette Froyard.
    Elle se remémore des souvenirs d’enfance pleins de tendresse, les expressions de son aïeule, ses manies. Bien qu’elle l’ait côtoyée 22 ans, elle se rend compte qu’elle ne la connaît pas. Alors elle se tourne vers les enfants de sa grand-mère et les interroge. Elle découvre qu’Odette et ses frères et sœurs ont vécu une partie de leur enfance dans un orphelinat franc-maçon à Paris après la mort de leur père. Des documents d’archives et des photos sont insérées dans les pages. Véritable enquête, Isabelle Monnin tente de faire un portrait de cette femme « invisible », au service de tous, active, infatigable et parlant peu.
    L’histoire prend peu à peu une autre allure et nous emporte à travers le XXème siècle, jusque dans les camps de concentration. Découpé en 3 parties inégales, le roman raconte l’histoire d’Odette Froyard en trois façons, comme le dit le titre. Le mystère autour de cette femme s’éclaircit et l’autrice nous révèle ses secrets. Ou comment la vie ordinaire d’une femme devient fiction !
    Quitte ou double pour ce livre, soit il vous passionne soit il vous perd en cours de route ! J’ai été séduite par la plume et j’ai relevé de nombreuses phrases mais sans la sélection du Prix Orange du Livre 2024, je l’aurais très certainement abandonné. D’une lecture exigeante, il risque de ne pas toucher tous les lecteurs malgré ses qualités.

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    Couverture du livre « Odette Froyard en trois façons » de Isabelle Monnin aux éditions Gallimard

    Ghislaine Degache sur Odette Froyard en trois façons de Isabelle Monnin

    Avec Odette Froyard en trois façons, Isabelle Monnin part sur les traces de sa grand-mère pour en reconstituer la vie. Comme pour réaliser un puzzle, elle va ramasser des pièces, d’abord dans ses souvenirs puis dans les archives. Ensuite la fiction viendra étoffer la vie de cette aïeule décédée...
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    Avec Odette Froyard en trois façons, Isabelle Monnin part sur les traces de sa grand-mère pour en reconstituer la vie. Comme pour réaliser un puzzle, elle va ramasser des pièces, d’abord dans ses souvenirs puis dans les archives. Ensuite la fiction viendra étoffer la vie de cette aïeule décédée en 1993.
    Leur relation a duré vingt-deux ans, de la naissance de l’écrivaine à la mort d’Odette.
    C’est presque trente ans après sa disparition que la narratrice, quinquagénaire, en plein confinement, et en phase dépressive, a eu alors comme une illumination. Ayant la conviction que toutes les vies méritaient d’être non seulement vécues mais distinguées, elle pense qu’à l’heure de son propre effacement, elle se doit de mettre en lumière cette femme invisible, cette femme ordinaire qu’a été Odette Froyard sa grand-mère.
    Au fil des pages, elle fait ressurgir des souvenirs. Des souvenirs d’enfance qu’elle convoque d’ailleurs avec maestria.
    Mais ce sont surtout des silences, une symphonie de silences dont elle se souvient et elle dresse même une liste de tout ce qu’Odette ne dit pas et cette phrase récurrente dans sa bouche « Oh ben y a rien à dire, motus et bouche cousue, allez allez on n’en parle pas ». Ces mots lui posent question, de quoi ne faut-il pas parler ?
    Ainsi, n’arrivant pas à trouver de réponse, elle décide d’élargir le champ de ses recherches et celles-ci la conduiront de Gray, village de Haute-Saône où elle est née pendant la Première Guerre mondiale, au 19, rue de Crimée à Paris dans ce mystérieux orphelinat maçonnique dans les années 1930, jusqu’aux camps de la mort.
    Pour pallier aux trous restés sans réponse, Isabelle Monnin va jongler enfin, avec tous les éléments en sa possession et inventer ce que ne lui avait pas confié sa grand-mère et arrive à faire revivre sous nos yeux ébahis l’histoire romanesque superbe de vérité, d’une femme en apparence sans histoire.
    Odette Froyard en trois façons est un magnifique roman dans lequel Isabelle Monnin parvient avec talent mettre en lumière des vies effacées, s’attachant à montrer qu’il n’existe pas de vies qui ne valent rien.
    À l’heure où il n’est question que de femmes puissantes, ce roman est une belle manière d’attirer l’attention sur des vies simples, ordinaires.
    Au travers de cette vie minuscule, ce récit nous offre une traversée du siècle tout aussi bouleversante.
    Isabelle Monnin réussit avec habileté et avec brio à faire de ce personnage de l’ombre une véritable héroïne, un des pouvoirs de la littérature.
    Dans une langue imagée, où elle met en avant de nombreuses coïncidences troublantes qui ajoutent du piment à l’histoire, Isabelle Monnin nous livre un roman original et vibrant d’humanité.
    L’incursion dans le fantastique avec ce court chapitre Au lac des Oubliés m’a par contre, laissée un peu sur le rivage…
    Je souhaite bonne route à ce superbe roman en lice pour le Prix Orange du Livre 2024 et le Prix de la Closerie des Lilas 2024.
    https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2024/04/isabelle-monnin-odette-froyard-en-trois-facons.html
    Chronique illustrée à retrouver ici :