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Ilaria Tuti

Ilaria Tuti
Née en 1976, Ilaria Tuti vit à Gemona del Friuli, au nord-est de l'Italie. Véritable phénomène dans son pays, Sur le toit de l'enfer, premier volet de sa série autour de Teresa Battaglia, lui a valu d'être surnommée par la presse italienne la « Donato Carrisi au féminin ».

Avis sur cet auteur (45)

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    Couverture du livre « Fille de cendre » de Ilaria Tuti aux éditions Robert Laffont

    Bagus35 sur Fille de cendre de Ilaria Tuti

    Merci à Lecteurs.com et aux éditions Pocket de m'avoir permis la lecture de ce bon polar .La commissaire Teresa Battaglia perd doucement la mémoire ce qui n'est pas un avantage dans son métier .Ses amis et collègues tentent de l'aider mais la maladie est inexorable .Quand Giacomo Mainardi ,un...
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    Merci à Lecteurs.com et aux éditions Pocket de m'avoir permis la lecture de ce bon polar .La commissaire Teresa Battaglia perd doucement la mémoire ce qui n'est pas un avantage dans son métier .Ses amis et collègues tentent de l'aider mais la maladie est inexorable .Quand Giacomo Mainardi ,un tueur en série incarcéré depuis vingt-sept ans ,la demande au parloir ,elle ne s'attend pas à ce que ces révélations rouvrent les cicatrices du passé .Un bon polar bien écrit d'une auteure que je découvre et suivrais avec plaisir .

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    Couverture du livre « Fille de cendre » de Ilaria Tuti aux éditions Robert Laffont

    Gérard DESSAINT sur Fille de cendre de Ilaria Tuti

    Dès le tout début, j'ai su que ce livre aurait quelque chose de fort. La séance d'acuponcture révèle une maîtrise de l'écriture, un sentiment qui ne disparaît pas au fil des pages. Le vocabulaire est très documenté sans être abusif : l'auteur n'est pas là pour étaler sa culture mais pour nous la...
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    Dès le tout début, j'ai su que ce livre aurait quelque chose de fort. La séance d'acuponcture révèle une maîtrise de l'écriture, un sentiment qui ne disparaît pas au fil des pages. Le vocabulaire est très documenté sans être abusif : l'auteur n'est pas là pour étaler sa culture mais pour nous la faire découvrir et la partager. La découpe aujourd'hui/flashback rend les chapitres courts et rend la lecture palpitante et le style, efficace. Il n'est pas ici question de sombrer dans l'outrance mais bel et bien de relever la tête quoi qu'il arrive et de ce côté-là, Madame la commissaire/l'inspectrice est servie ! Elle doit se battre pour affirmer sa différence et faire accepter ce que ses intuitions lui révèlent. Comme ce travail sort des sentiers battus, il lui est difficile de composer avec une hiérarchie hostile, misogyne au possible. Tout cela est extrêmement bien rendu dans les mots choisis et leur mise en place dans le déroulé du récit. On patauge dans le glauque comme l'héroïne sur les scènes de crime sans que ce soit pour autant racoleur, que du contraire ! On est ici dans l'élévation de l'âme face à l'infâme. La lutte est âpre entre les enquêteurs qui prennent un malin plaisir à snober la commissaire/l'inspectrice et amère pour celle-ci qui se bat contre elle-même, oubliant de plus en plus vite au fur et à mesure que sa maladie progresse tandis que les fonctions mémorielles régressent. Pas facile de passer le flambeau à l'inspecteur, protecteur mais largué par les procédés que met en avant son mentor. Mais ils n'ont d'autre choix qu'avancer pour progresser, même si le contre-courant est davantage de la boue que de l'eau claire. Une vie qui s'efface en s'effilochant, des morceaux qui disparaissent à jamais et elle, toujours debout tant bien que mal pour ralentir le train fou qui l'emmène à tombeau ouvert vers l'inéluctable.
    Un roman pressant plutôt qu'oppressant qui raconte quelque chose de précieux : la vie, la seule qu'on ait et dont on ne sait pas toujours comment faire pour la retenir en nous pour qu'on l'apprécie à sa propre juste valeur.

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    Couverture du livre « Fille de cendre » de Ilaria Tuti aux éditions Robert Laffont

    Kamiyu-chan sur Fille de cendre de Ilaria Tuti

    Comment lutter contre un tueur en série quand vous combattez déjà la maladie d’Alzheimer ?

    C’est à ce défi que le commissaire Teresa Battaglia est confronté alors que le tueur en série Giacomo Mainardi, incarcéré depuis 27 ans, demande à lui parler. Il a, en effet, des informations capitales...
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    Comment lutter contre un tueur en série quand vous combattez déjà la maladie d’Alzheimer ?

    C’est à ce défi que le commissaire Teresa Battaglia est confronté alors que le tueur en série Giacomo Mainardi, incarcéré depuis 27 ans, demande à lui parler. Il a, en effet, des informations capitales à lui communiquer sur une enquête en cours.

    C’est la première enquête de Theresa Battaglia que je lis. Si ce polar peut se lire de manière indépendante, il m’a manqué quelques références sur le passé des personnages et sur leurs précédentes enquêtes. Cela ne m’a, néanmoins, pas gâché le plaisir de ma lecture. L’enquête est bien ficelée et se déroule parallèlement sur deux temporalités. L’auteure alterne des chapitres situés vingt-sept ans auparavant qui correspondent aux débuts du tueur et de la carrière de Teresa, et ceux se déroulant dans le présent, avec une Teresa affaiblie qui doit de nouveau se confronter à Giacomo. Au fil des chapitres, Ilaria Tuti distille habilement les éléments du passé de l’héroïne qui permettent de nouer les différents éléments de l’histoire.

    La complexité du tueur en série et des policiers rend l’ensemble encore plus addictif et prenant. Le rythme est rapide, le suspense monde crescendo, de même que l’horreur (aucun détail des violences subies par les victimes ne nous est épargné) jusqu’à un dénouement qui m’a convaincue.

    Selon moi, un des grands points forts de ce thriller est le personnage de Teresa. Cette commissaire très atypique, souffrant de la maladie d’Alzheimer, est une femme forte qui a dû se battre et se construire dans un monde d’hommes hostiles. Elle est très touchante dans ses forces et ses faiblesses. Les thématiques de sa maladie, de la misogynie et des violences conjugales sont traitées avec beaucoup d’intelligence.

    Pour conclure, Fille de cendre est un thriller addictif. J’ai pris plaisir à découvrir la plume fluide d’Ilaria Tuti et lirait volontiers les autres enquêtes de Teresa.

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    Couverture du livre « Fleur de roche » de Ilaria Tuti aux éditions Editions De La Loupe

    Miss Marple sur Fleur de roche de Ilaria Tuti

    On ne peut pas mettre plus de 5 étoiles!! dommage!!

    Exceptionnel, bouleversant, époustouflant !
    Quel roman, qui n'a rien à voir avec les enquêtes de la commissaire Battaglia auxquelles nous avait habitués l'auteure si ce n'est la référence à un point de l'histoire italienne et plus...
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    On ne peut pas mettre plus de 5 étoiles!! dommage!!

    Exceptionnel, bouleversant, époustouflant !
    Quel roman, qui n'a rien à voir avec les enquêtes de la commissaire Battaglia auxquelles nous avait habitués l'auteure si ce n'est la référence à un point de l'histoire italienne et plus spécialement du Frioul d'où elle est originaire.
    Là, plus d’enquête, plus d’Alzheimer en développement, mais l'histoire, la vraie, avec un grand H qui jusqu'à ces dernières années n'a même pas mérité un interligne !
    L'histoire de ces femmes, die Trägerinen, le portatrici carniche, les porteuses, du village de Timau dans le Frioul, donc frontalières Italo-autrichiennes, seules sans hommes dans ces montagnes isolées, avec enfants et vieillards, seules à se débrouiller comme tant d’autres femmes pendant cette 1ere guerre mondiale meurtrière, à nourrir et à soigner les vivants, à pleurer les morts et les « traîtres » leurs frères bien souvent qui ont choisi le camp de l’Autriche et non celui de l’Italie.
    A ces villageoises qui parlent une langue matinée d'allemand, à peine de l'italien, le curé vient demander de porter en haut des cimes, de la nourriture et des minutions, enfin tout ce qu'il faut pour que les soldats italiens résistent encore un peu aux autrichiens, que la ligne de front demeure italienne et que jour après jour, ils tiennent !
    Ce qu'elles font, Agata, Lucia, Viola et tant d'autres, se levant avant l'aube et grimpant armées de leur seul courage et chaussées de leurs petits chaussons en tissus, si utiles pour accrocher les parois rocheuses, leur hotte traditionnelle sur le dos, pleine de ce que les militaires en bas les garniront, chargement dangereux parfois, explosifs aussi mais surtout très lourd, qu'elles déposeront la haut avant de redescendre «  vivre » comme elles peuvent, nourrissant ceux d'en bas avec racines et eau ! Elles n'ont plus rien !
    Les hommes la haut sont tout autant touchants, bardés et sanglés dans leurs certitudes mais fort heureusement en plein doute devant leur avenir réduit au hasard d'une balle.
    Un livre bouleversant, la guerre vue par les femmes, la cruauté, les valeurs, les bassesses, l'entraide, l’obéissance aveugle nécessaire en cas de guerre et le petit plus actuel sur la condition des femmes il y a un siècle.
    Il est très rare que je dise que j'ai adoré un livre, celui ci m'a particulièrement touchée sans doute car la famille de ma grand mère est originaire de ce petit coin reculé d'Italie, mais aussi par l'art de l'auteure qui a su passer des policiers à tendance historique à un vrai roman , alliant fiction et histoire , d'une façon si élégante et percutante, sans chichi ni pleurnicheries !
    La liste des documents utilisés pour nous ancrer dans l'histoire est impressionnante et mérite qu'on s'y attarde !
    Lisez, lisez ce livre dont on a peu parlé, pour ne pas dire pas parlé du tout !

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