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Horne

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Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Elle s'appelait Sarah » de Pascal Bresson et Horne aux éditions Marabulles

    Claire @fillefan2bd sur Elle s'appelait Sarah de Pascal Bresson - Horne

    Paris, les 16 et 17 juillet 1942, rue Nélaton, Paris 15e

    "Ouvrez! Police! Madame Starzynski, ouvrez ! Nous savons que vous êtes là!
    Maman, c'est la police. Ils donnent de grands coups contre la porte ! Ils viennent chercher papa, c'est bien ça ?

    Dépêchez-vous madame. Je vous laisse dix...
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    Paris, les 16 et 17 juillet 1942, rue Nélaton, Paris 15e

    "Ouvrez! Police! Madame Starzynski, ouvrez ! Nous savons que vous êtes là!
    Maman, c'est la police. Ils donnent de grands coups contre la porte ! Ils viennent chercher papa, c'est bien ça ?

    Dépêchez-vous madame. Je vous laisse dix minutes. Prenez quelques affaires, assez pour deux ou trois jours ! ... Vous avez entendu ? Vous nous suivez, vous et votre fille. Contentez-vous d'obéir !

    Lâchez ma maman, laissez-la ! Emmenez-moi avec ma famille.
    Papa !
    C'est lui, l'père.

    Descendez, descendez !
    Bougez-vous l'train, allez !
    Magnez-vous, on n'a pas que ça à faire !

    Papa, combien de temps allons-nous rester ici ?
    Je n'en sais rien ma chérie !
    Tu as vu ces pauvres gens ? Leurs visages sont crispé, on peut lire l'effroi dans leurs yeux. Pourquoi sommes-nous là ?
    C'est à cause de çà, n'est-ce pas ? Tout le monde ici en porte une.
    Oui, c'est à cause de ça !
    Ce n'est pas juste papa !
    Oui, mon amour, tu as raison, ce n'est pas juste.

    Papa, cette puanteur est abiminable.
    Bouche-toi le nez, ma chérie. il y a trop peu de sanitaires. Viens, on va se débrouiller autrement. Là derrière ce petit mur, tu pourras te soulager. Je fais le guet.

    Pardon monsieur, où puis-je trouver de l'eau pour ma femme et ma fille ?
    Il n'ya pas d'eau pour le moment.
    Mais c'est inhumain que l'on ne puisse pas nous donner de l'eau ! Vous n'avez pas le droit de nous traiter pire que les chiens !

    Pas facile de fermer les yeux, le nez, les oreilles, de repousser les odeurs, la chaleur, les cris d'angoisse, les adultes en pleurs, des enfants gémissants, mais il faut pourtant que j'y parvienne.
    Qu'est-ce qui se passe ? Ça vient des derniers gradins ! Papa, qu'est-ce que c'était ?
    Ce n'est rien ma chérie, juste quelques vêtements qui sont tombés..."

    En deux jours plus de 13000 personnes, hommes, femmes et enfants, seront raflées. Elles seront détenues au Vel d'Hiv pendant cinq jours dans des conditions inimaginables. Elles seront envoyées dans des convois de la mort vers le camp d'Auschwitz.
    Une centaine seulement reviendra.

    C'était il y a seulement 81 ans. Faisons en sorte que cela ne se reproduise plus jamais.
    Je me suis servie des mots de Tatiana de Rosnay pour écrire cette publication. N'hésitez pas à re.découvrir Elle s'appelait Sarah, en roman, en bande dessinée ou bien en film, pour vous rendre compte de ce que fut ce douloureux épisode de notre Histoire.
    C'est en juillet 1995 que le Président Chirac reconnaîtra officiellement la responsabilité de l'État français dans la déportation et l'extermination de plus de 75 000 Juifs vivant en France pendant la Seconde Guerre mondiale.

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    Couverture du livre « Le quatrième mur » de Sorj Chalandon et Eric Corbeyran et Horne aux éditions Marabout

    Jen sur Le quatrième mur de Sorj Chalandon - Eric Corbeyran - Horne

    Et la guerre de prendre les corps au hasard des naissances s’affrontant arides.
    Moins déchirant que le livre de Sorj Chalandon que la pièce de théâtre de la compagnie La filature par Julien Bouffier mais toujours aussi fort dans son adaptation pudique mais dénonciatrice.
    Les dessins sont...
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    Et la guerre de prendre les corps au hasard des naissances s’affrontant arides.
    Moins déchirant que le livre de Sorj Chalandon que la pièce de théâtre de la compagnie La filature par Julien Bouffier mais toujours aussi fort dans son adaptation pudique mais dénonciatrice.
    Les dessins sont véritablement sublimes, le jeu des gris donne force à l’inutilité des bombes qui explosent les peaux. Apres la mort sur le passage jamais plus le même Georges ne sait pas comment faire face et son lecteur prend avec brutalité cette inertie mortifère qui bouge les corps pour s’entretuer.
    Le massacre de Sabra et Chatila (perpétré du 16 au 18 septembre 1982) comme tous les massacres n’a aucun sens il dessoude les vivants pour des territoires à peine entrepris. Du sable s’échappe d’une main lacérée et un corps figé dans des bras se charpie. Une tombe décente ne suffit pas à taire l’horreur.
    Une très belle interprétation de ce roman qui reste pour moi un livre majeur, de ceux qui hante nos mots.

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    Couverture du livre « Elle s'appelait Sarah » de Pascal Bresson et Horne aux éditions Marabulles

    Iris sur Elle s'appelait Sarah de Pascal Bresson - Horne

    On connaît tous le célèbre livre de T De Rosnay, on a tous vu l’adaptation au cinéma, et bien, c'est au tour de la bande-dessinée de nous faire revivre avec beaucoup d'émotion l'histoire de Sarah et de son frère Michel, ainsi que celle de tous les autres enfants qui ont foulé le sol du Vél...
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    On connaît tous le célèbre livre de T De Rosnay, on a tous vu l’adaptation au cinéma, et bien, c'est au tour de la bande-dessinée de nous faire revivre avec beaucoup d'émotion l'histoire de Sarah et de son frère Michel, ainsi que celle de tous les autres enfants qui ont foulé le sol du Vél d'Hiv en juillet 1942.
    Quand on m’offre un livre je suis heureuse, quand on m’offre ce genre de livre, puissant, émouvant, fidèle, je suis aux anges et je suis toujours très curieuse de découvrir l'adaptation graphique d’un roman que j’ai lu. Je n’ai pas fini en larme comme on aurait pu le croire mais, le scénario est fidèle au roman et conserve l'alternance passé/présent du récit originel. J'ai beaucoup aimé !

    Le graphisme est particulièrement beau, expressif, doux et sans concession avec un jeu de couleurs impressionnant d’émotions. Des grandes ombres noires, longilignes, sans visages distincts, particulièrement angoissantes, représentent les policiers français impliqués dans cette rafle alors que la tête de Sarah apparait en jaune d'or, (rappel du jaune de l'étoile juive), ainsi que celles de sa famille et tous ceux qui l'ont aidée dans cet enfer. Comme autant de rayons de rayons de soleil dans ce monde de grisaille...

    Un roman graphique indispensable pour ne pas oublier les milliers de victimes innocentes, conséquences de la barbarie des hommes.
    Devoir de mémoire essentiel !

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    Couverture du livre « Elle s'appelait Sarah » de Pascal Bresson et Horne aux éditions Marabulles

    Mélissa sur Elle s'appelait Sarah de Pascal Bresson - Horne

    Quand le graphisme dépasse les mots...

    Cette adaptation du roman de Tatiana DE ROSNAY en BD est très bien faite. Le texte a été légèrement modifié mais, cela ne gâche rien.

    Je trouve que le choix du noir et blanc avec uniquement quelques notes de couleur rend le dessin encore plus...
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    Quand le graphisme dépasse les mots...

    Cette adaptation du roman de Tatiana DE ROSNAY en BD est très bien faite. Le texte a été légèrement modifié mais, cela ne gâche rien.

    Je trouve que le choix du noir et blanc avec uniquement quelques notes de couleur rend le dessin encore plus marquant. Les représentations des gendarmes, des SS, gardiens de camp et autres "méchants" en géants sombres est judicieusement choisie et intensifie le message.

    Le plaisir de retrouver cette histoire émouvante que j'affectionne tant en version BD permet aussi de découvrir d'autres aspects de l'histoire.

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