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Honoree Fanonne Jeffers

Honoree Fanonne Jeffers

Honorée Fanonne Jeffers est une poétesse, essayiste et écrivaine de fiction. Depuis plus de vingt ans, elle traite de la culture africaine-américaine, du racisme, de l’histoire américaine et du genre dans ses écrits. Par ailleurs, elle enseigne l’écriture créative et la littérature à l’université...

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Honorée Fanonne Jeffers est une poétesse, essayiste et écrivaine de fiction. Depuis plus de vingt ans, elle traite de la culture africaine-américaine, du racisme, de l’histoire américaine et du genre dans ses écrits. Par ailleurs, elle enseigne l’écriture créative et la littérature à l’université. Les Chants d’amour de Wood Place, son premier roman, ont reçu un accueil dithyrambique aux États-Unis et dans le monde entier.

 

©Sydney A. Foster

Articles en lien avec Honoree Fanonne Jeffers (1)

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Les chants d'amour de Wood Place » de Honoree Fanonne Jeffers aux éditions Les Escales

    Fanny C. sur Les chants d'amour de Wood Place de Honoree Fanonne Jeffers

    Avis mitigé sur ce long récit de 900 pages :l'auteure a choisi d'alterner les événements du passé esclavagiste de la Géorgie et le présent, il en résulte souvent des confusions, or de mon point de vue dans ce livre l'ordre chronologique pouvait être respecté tout en montrant le poids de la...
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    Avis mitigé sur ce long récit de 900 pages :l'auteure a choisi d'alterner les événements du passé esclavagiste de la Géorgie et le présent, il en résulte souvent des confusions, or de mon point de vue dans ce livre l'ordre chronologique pouvait être respecté tout en montrant le poids de la transmission de génération en génération et un certain déterminisme.
    D'autre part, des personnages accumulent les malheurs dont Lydia, Samuel est un monstre+++, le résultat est qu'ils apparaissent plus comme des caricatures que comme des personnages crédibles capables de susciter empathie ou haine.
    Trop nuit…
    L'auteure déroule dans une fiction historique ce qu'est l'esclavage à travers l'histoire d'une famille afro-américaine du 18ème siècle à aujourd'hui,la fiction permet de rendre plus concrètes par les portraits et la généalogie des personnages la complexité des origines et la barbarie de l'esclavage.
    Comme l'écrit l'auteure,Les chants d'amour de Wood Place , est une oeuvre féministe noire également.Elle développe de façon récurrente le combat des femmes meme esclaves contre les hommes ou pour elles-mêmes.
    La narratrice est Ailey , elle a deux soeurs Lydia et Coco.Lydia est l'élément fragile plombée par son passé quand ses deux soeurs sont des battantes.
    Et l'histoire?
    Nous faisons la connaissance d'Ailey et de sa famille qui vivent dans la petite ville de Chicasetta , berceau de la famille de sa mère Belle depuis l'arrivée de leurs ancêtres africains devenus esclaves. Ailey est en 3 Eme cycle d'histoire quand elle se lance dans des recherches sur la famille Pinchard. Elle étudie les journaux intimes de Samuel Pinchard , des photographies également et découvre ainsi qu'Eliza Two Pinchard échappe à l'incendie de 1859 et deviendra son aïeule maternelle directe.

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    Couverture du livre « Les chants d'amour de Wood Place » de Honoree Fanonne Jeffers aux éditions Les Escales

    Chantal YVENOU sur Les chants d'amour de Wood Place de Honoree Fanonne Jeffers

    Dans cette longue fresque qui court sur 400 ans de l’histoire américaine, Honorée Fanonne Jeffers retrace le parcours d’une famille dont les sangs mêlés font toute la richesse, pour le meilleur mais aussi le pire.

    Avec le commerce d’êtres humains qui fit la fortune de fermiers devenus...
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    Dans cette longue fresque qui court sur 400 ans de l’histoire américaine, Honorée Fanonne Jeffers retrace le parcours d’une famille dont les sangs mêlés font toute la richesse, pour le meilleur mais aussi le pire.

    Avec le commerce d’êtres humains qui fit la fortune de fermiers devenus propriétaires en expulsant les indiens, on perçoit clairement les bases viciées de la naissance de la nation. Les multiples tentatives, politiques ou guerrières de redresser la barre, de l’abolition de l’esclavage (qui donnera les lois Jim Crow), à la discrimination positive, (qui laissera un doute perpétuel même pour les étudiants les plus doués), en passant par les innombrables crimes justifiés de foi ou de légitimité, il est difficile de se sortir de ce cercle diabolique.

    Le récit alterne les périodes : de nos jours, on recueille les confidences d’Ailey, enfant curieuse puis étudiante brillante qui, malgré les injonctions familiales de poursuivre la lignée familiale en devenant médecin, préfère se passionner pour l’histoire de son pays, liée à celle de sa famille. L’étude de sa généalogie lui réservera de sacrées surprises.
    Les chants d’amour qui s’interposent entre les chapitres contemporains, nous replongent au coeur des siècles qui ont vu la conquête de ces territoires convoités . Quel sera le chaînon manquant de cette histoire ?

    Le roman est passionnant, chaque facette du récit offre d’excellentes raisons de s’émouvoir et de compatir avec le sort des opprimés. On admire aussi la combativité d’Ailey , et on frémit quand on découvre son histoire personnelle. Tout concourt dans cette fresque à captiver le lecteur. C’est malgré tout un peu long : on aurait éviter des redites en allégeant de deux cent pages, mais le récit vaut tout de même largement le temps passé.


    912 pages Les Escales 7 septembre 2023
    Traduction (Anglais) Emmanuelle Aronson
    #LeschantsdamourdeWoodPlace #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Les chants d'amour de Wood Place » de Honoree Fanonne Jeffers aux éditions Les Escales

    Libellange sur Les chants d'amour de Wood Place de Honoree Fanonne Jeffers

    Je suis très souvent les publications des Escales, alors lorsque j'ai vu une fresque familiale de 900 pages sur une famille dans le Sud est des Etats-Unis, il m'a fallu peu de temps pour être convaincue. J'ai mis un peu de temps, il est vrai, à entrer dans le roman. Mais je me suis vite délectée...
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    Je suis très souvent les publications des Escales, alors lorsque j'ai vu une fresque familiale de 900 pages sur une famille dans le Sud est des Etats-Unis, il m'a fallu peu de temps pour être convaincue. J'ai mis un peu de temps, il est vrai, à entrer dans le roman. Mais je me suis vite délectée de l'histoire de ces femmes fortes. Les périodes traversées sont dures, violentes, mais aussi belles et pleines d'amour. L'autrice nous embarque dans un récit de l'arrivée des hommes blancs chez le peuple autochtone Creek à nos jours. J'ai aimé la construction des personnages : Ayley, personnage principal que l'on suit enfant puis à l'âge adulte, mais aussi tous les autres, bien construits, justes. J'ai aussi aimé l'écriture, la construction du récit, sensible, poétique et dans l'empathie, sans jugement, juste en mettant les travers de l'humain à nu. Le premier roman d'une poétesse, qui je l'espère, continuera d'écrire sur ces questions d'identité, de métissage, d'histoire.
    #LeschantsdamourdeWoodPlace #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Les chants d'amour de Wood Place » de Honoree Fanonne Jeffers aux éditions Les Escales

    Alex-Mot-à-Mots sur Les chants d'amour de Wood Place de Honoree Fanonne Jeffers

    Comment vous parler de ce roman dense de 900 pages qui m’a happé pendant 3 jours ?

    J’ai aimé Ailey, la narratrice, que l’on suit depuis son plus jeune âge jusqu’à l’âge adulte. J’ai découvert petit à petit sa famille : sa mère, bien sûr ; son père au grand coeur ; sa soeur aînée Lydia et la...
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    Comment vous parler de ce roman dense de 900 pages qui m’a happé pendant 3 jours ?

    J’ai aimé Ailey, la narratrice, que l’on suit depuis son plus jeune âge jusqu’à l’âge adulte. J’ai découvert petit à petit sa famille : sa mère, bien sûr ; son père au grand coeur ; sa soeur aînée Lydia et la seconde Coco.

    Je l’ai vu grandir dans une famille aimante mais dans laquelle la couleur de la peau est un problème : certaines de ses aïeules, blanches de peau, ne vivent pas dans le même quartier.

    J’ai détesté Gandee, l’un des grands-pères, qui fait du mal à ses petites filles, ce qui détruit Lydia l’aînée.

    J’ai eu de la peine pour Lydia qui peine avec ses études mais, grâce à sa mémoire photographique, est capable de coudre une robe magnifique rien qu’en regardant l’envers d’un modèle.

    J’ai adoré les leitmotivs : le café qui couperait la croissance des enfants ; la femme aux cheveux longs qui apparait dans les rêves ; le petit bonhomme Joe grâce à qui tout commence et qui revient au fil des années guider certains personnages ; les pêches toujours présentes dans cet état ; le père qui incline ses mains paumes vers le sol pour apaiser la discussion ; les bruits de pet avec la bouche quand le personnage désapprouve.

    J’ai découvert l’érudit W.E.B. du Bois dont des passages d’ouvrage sont cités en début de parties.

    J’ai aimé les « chants », ces passages sur les ancêtres d’Ailey qui m’ont éclairé sur les métissages avec les indiens, avant les lois raciales.

    J’ai découvert que les enfants esclaves ne travaillaient pas avant que leurs dents de devant ne tombent.

    J’ai aimé la bande son du roman, même si je ne connaissais pas forcément tous les artistes cités. Mais je connais celle qui passait le plus souvent : Aretha.

    J’ai été révolté par les jeunes Amies de Samuel, le maître de la plantation, le fait que tout le monde savait mais ne pouvait rien faire.

    J’ai adoré le pacanier, le même au fil des ans, comme un repère dans la propriété, un arbre rassurant pour différents personnages au fil des générations.

    J’ai découvert le scuppernong, un cépage du sud des Etats-Unis issu du musact.

    J’ai aimé la maison de la lune dans laquelle se retrouve les femmes quand elles ont leur saignement. Ces saignements ayant un pouvoir que craignent les hommes.

    J’ai été sidéré de certains comportements masculins dans le roman, certains franchement violents.

    J’ai été parfois un peu perdu au milieu de ces personnages qui ont tous un lien de parenté. Heureusement, il y a un arbre généalogique en début de roman, mais cela ne m’a pas gêné, je me suis laissée porter par les femmes du récit.

    J’ai aimé ce roman féministe noir (comme le dit l’autrice en fin d’ouvrage) qui met en scène des personnages plus vrais que nature auquel je me suis attachés (j’ai même versé quelques larmes quand certains mourait). J’ai aimé cette fresque historique qui retrace la destinée d’une famille noire américaine de l’esclave à nos jours.

    Quelques citations :

    … c’était toujours de la faute de la femme. Personne ne blâmait véritablement l’homme ; il était du sexe faible, celui qui ne pouvait contrôler ses envies. (p.378)

    Mais une fois qu’une femme avait donné un enfant à un homme, celui-ci avait le droit d’aller et veni dans l’existence de cette femme comme bon lui semblait. (p.523)

    L’image que je retiendrai :

    Il est beaucoup question de nourriture dans ce roman : le nombre de poulets frits se compte en kilos, sans parler des côtelettes et des pains de maïs. La palme revient à la tarte à la patate douce dont j’ai fini par perdre le compte entre celles que les personnages font ou s’échangent ou achètent ou mangent.

    https://alexmotamots.fr/les-chants-damour-de-wood-place-honoree-fanonne-jeffers/

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