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Herve Duphot

Herve Duphot
Après un BTS de communication visuelle à Olivier de Serres, Hervé Duphot travaille comme graphiste, dans le milieu de la publicité. Il est aujourd'hui enseignant en communication visuelle, ce qui lui permet de pratiquer en parallèle sa réelle passion, la bande dessinée. Il participe aux collectif... Voir plus
Après un BTS de communication visuelle à Olivier de Serres, Hervé Duphot travaille comme graphiste, dans le milieu de la publicité. Il est aujourd'hui enseignant en communication visuelle, ce qui lui permet de pratiquer en parallèle sa réelle passion, la bande dessinée. Il participe aux collectifs Hanté chez Soleil et Le Combat des Justes chez Delcourt, où il adapte également Le Tour d'écrou (d'après Henry James) et dessine Les Combattants.

Avis sur cet auteur (16)

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    Couverture du livre « La sage-femme du roi » de Herve Duphot et Adeline Laffitte aux éditions Delcourt

    Domi Mots sur La sage-femme du roi de Herve Duphot - Adeline Laffitte

    Un bel hommage, raconté avec sobriété et précision, à Angélique du Coudray, sage-femme au 18ème siècle.

    Difficile d’être sage-femme à cette époque. Même quand l’expérience et les compétences sont avérées. A Paris, où elle habite, elle est dénigrée par les chirurgiens. Et on les comprend…...
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    Un bel hommage, raconté avec sobriété et précision, à Angélique du Coudray, sage-femme au 18ème siècle.

    Difficile d’être sage-femme à cette époque. Même quand l’expérience et les compétences sont avérées. A Paris, où elle habite, elle est dénigrée par les chirurgiens. Et on les comprend… C’est une concurrente bien plus expérimentée que la plupart d’entre eux. Et surtout, c’est une femme dans un milieu exclusivement masculin…

    En province, où elle va bientôt résider, c’est pire. Les femmes font appel aux « matrones ». Principale compétence : elles savent faire puisqu’elles ont déjà enfanté !...Comme preuves, ces quelques façons de mettre les enfants au monde par ces matrones :
    « Comme faut qu’il sorte vite, le p’tiot, moi, je fais sauter la mère tant qu’elle peut. Ça décroche son fruit… »
    « Moi, j’appuie bien fort sur l’ventre d’la femme pour qu’il sorte, mais je n’ai plus autant de force qu’avant. »
    Le résultat est catastrophique : la mortalité infantile est un vrai fléau.

    Angélique du Coudray comprend bien vite qu’elle est rejetée par la population et tente alors de former les matrones. En vain. D’abord, c’est une parisienne, et de plus : elle n’a jamais eu d’enfant…

    Mais c’est une femme déterminée, opiniâtre, et surtout intelligente et créative. Elle sait qu’elle peut sauver des vies avec son savoir et son expérience.
    Alors, elle conçoit un « abrégé de l’art des accouchements » ainsi qu’une « machine à accouchements », figurant le bassin de la femme, les organes et les orifices, dans lequel on peut insérer un poupon et ainsi apprendre concrètement.
    « Je reconstitue ainsi tous les organes de la reproduction aussi bien externes qu’internes. Les femmes apprendront ainsi l’autonomie et s’entraîneront sans blesser, ni la mère, ni l’enfant.
    La poupée se glisse dans la matrice avec son placenta dans la position choisie par l’enseignante, en fonction de la situation à travailler »

    Elle va devoir maintenant faire valider ses innovations par un jury de médecins spécialistes….
    Pourra-t-elle enseigner l’art d’accoucher ?
    Pourra-t-elle contribuer à diminuer la mortalité infantile ?
    Moins d’enfants, c’est moins de bras, et la monarchie en a besoin…

    Une belle découverte avec Angélique du Coudray, humaniste, féministe, enseignante et véritable pionnière engagée pour la vie des femmes et des enfants.

    C’est simple, c’est efficace, c’est passionnant ! C’est également bien dessiné, en harmonie parfaite avec le texte. Mention spéciale pour les expressions des personnages et les paysages.
    Tout ce que j’aime !

    https://commelaplume.blogspot.com/
    Instagram : commelaplume

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    Couverture du livre « La sage-femme du roi » de Herve Duphot et Adeline Laffitte aux éditions Delcourt

    Claire @fillefan2bd sur La sage-femme du roi de Herve Duphot - Adeline Laffitte

    Angélique du Coudray, profession sage-femme au 18e siècle. Un tableau bien sombre se profile. Même si l’accouchement est un acte naturel, les chances pour les femmes de mourir en couche et pour leurs nouveaux-nés de survivre se sont nettement améliorées.
    Et si une femme a contribué, à son...
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    Angélique du Coudray, profession sage-femme au 18e siècle. Un tableau bien sombre se profile. Même si l’accouchement est un acte naturel, les chances pour les femmes de mourir en couche et pour leurs nouveaux-nés de survivre se sont nettement améliorées.
    Et si une femme a contribué, à son niveau, à faire évoluer les mentalités et surtout les conditions de survie des parturientes et de leurs enfants, il s’agit bien d’Angélique du Coudray (1712-1794).

    Alors qu’elle exerce sa profession à Paris dans des milieux privilégiés, Angélique du Coudray est sollicitée par le Baron de Thiers.
    Ce dernier propose à cette professionnelle reconnue et aguerrie de venir exercer dans sa région afin de réduire les risques pris par les femmes qui accouchent avec des matrones. Celles-ci ne possèdent pas les connaissances médicales suffisantes et nécessaires.

    Tout d’abord hésitante, Angélique du Coudray décide de partir exercer sa profession en Auvergne et va ainsi découvrir une situation catastrophique.
    Afin d’y remédier, elle estime qu’il est de son devoir de former des femmes pour exercer ce métier, que les chirurgiens revendiquent. C’est ainsi qu’elle va créer des mannequins en tissus représentant le corps des femmes pour que ses apprenties puissent se former en théorie, mais également en pratique.
    Elles pourront ainsi anticiper toutes les situations à risques qui pourraient se présenter à elles.

    Comment ne pas être admirative devant cette femme qui a dédié sa vie à celle des autres femmes et qui a été oubliée malgré les progrès qu’elle a fait faire à sa profession.
    Dès 1759, Angélique du Coudray, détentrice d’un brevet remis par Louis XV, va pendant plus de 25 ans sillonner la France afin de former des sages-femmes et des chirurgiens.
    De par son action et son enseignement, elle fera nettement reculer la mortalité liée à l’accouchement.
    Angélique du Coudray rédigera également un manuel intitulé Abrégé de l’Art des accouchements (1759) qui sera par la suite illustré (1769) pour former au mieux à la profession de maïeuticienne.

    Avec cet album, Adeline Laffite et Hervé Duphot rendent un très bel hommage à une féministe d'avant l’heure.

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    Couverture du livre « La sage-femme du roi » de Herve Duphot et Adeline Laffitte aux éditions Delcourt

    De Fil en Bulles sur La sage-femme du roi de Herve Duphot - Adeline Laffitte

    Angélique Du Coudray est de ces femmes passionnées et investies dans leurs tâches.
    Sage-Femme émérite, elle pratique à Paris au cœur du XVIIIe siècle, pataugeant entre crasse, traditions et bien-pensance.
    La mortalité infantile et maternelle est chose courante en campagne, et à la capitale...
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    Angélique Du Coudray est de ces femmes passionnées et investies dans leurs tâches.
    Sage-Femme émérite, elle pratique à Paris au cœur du XVIIIe siècle, pataugeant entre crasse, traditions et bien-pensance.
    La mortalité infantile et maternelle est chose courante en campagne, et à la capitale c'est la main mise des chirurgiens qui prime, les hommes étant pour beaucoup farouchement attachés à leurs privilèges et à leur supériorité, parfois en la préférant au bien-être de leurs patientes.
    Du Coudray va accepter une proposition de M. Thiers pour aller pratiquer son art en Auvergne ou la mortalité infantile est préoccupante.
    Elle va alors se confronter à d'autres formes d'obstacles.

    Être une femme, ne pas être soi-même mère, ne pas être matrone, ne pas être mariée, ne pas être du coin, ne pas être médecin...
    Angélique Du Coudray s'est confrontée à de nombreux obstacles, et des plus farouches, vexants et vindicatifs.
    Mais ses profondes convictions, son esprit brillant et son obstination l'ont menée à nous offrir un traité d'accouchement ainsi qu'un des premiers mannequins d'entraînement destiné à former des générations de sage-femmes éclairées et formées qui sont encore aujourd'hui fondateurs.

    Ce récit historique passionnant montre bien à quel point traditionalisme, obscurantisme et misogynie peuvent être un frein au progrès, surtout lorsqu'il s'agit de médecine.
    C'est grâce à des femmes sages comme Angélique Du Coudray que les mentalités et les consciences s'élèvent et évoluent, pour le bien de toutes et tous.

    Grâce acet album illustré avec beaucoup de finesse et de sentiment, agrémenté de pleines pages magnifiques, suivre les traces d'angélique Du Coudray fut passionnant.
    Faire sortir cette femme de l'ombre de l'Histoire est une idée brillante, et en partager la richesse un plaisir.
    Un vrai destin de femme à ne pas négliger.

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    Couverture du livre « La sage-femme du roi » de Herve Duphot et Adeline Laffitte aux éditions Delcourt

    Ines Perluette @la_bibliotheque_de_perluette sur La sage-femme du roi de Herve Duphot - Adeline Laffitte

    Dès la première page, nous sommes en condition : une femme cuisses écartées, genoux relevés, allongée sur une table, devant une assemblée d'hommes captivés par l'utilisation de forceps. La médecine avance, mais les patientes ne semblent absolument pas prises en compte. Nous quittons ensuite ces...
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    Dès la première page, nous sommes en condition : une femme cuisses écartées, genoux relevés, allongée sur une table, devant une assemblée d'hommes captivés par l'utilisation de forceps. La médecine avance, mais les patientes ne semblent absolument pas prises en compte. Nous quittons ensuite ces hommes, pour un autre accouchement, ce coup-ci, la mère est encouragée et soutenue par sa sage-femme, Angélique du Coudray. À Paris, la concurrence entre les chirurgiens et les sages-femmes est rude, mais en déménageant en province, Angélique du Coudray réalisera que la mortalité lors des accouchements est très élevée du fait de la méconnaissance et du manque de formation des accoucheuses. Elle mettra alors tout en œuvre pour remédier à ce problème et montrera une détermination sans faille.
    J'ai été captivée par ce récit, il faut dire que l'histoire de la médecine me passionne, et comme cela concerne les femmes, j'étais encore plus enthousiaste. À cela, s'ajoute un dessin de qualité, avec quelques planches particulièrement belles en pleine page.

    Un support idéal pour découvrir ou redécouvrir Angélique du Coudray et ses idées pour améliorer la prise en soin des femmes enceintes.

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