Le jury de la 16e édition, présidé par Jean-Christophe Rufin, a délibéré
San Francisco, 10 mai 1967
Uje femme est retrouvée morte à l'ouverture du parc Recreation Area. Nue, mutilée, un signe sataniste gravé sur le ventre... Le lieutenant Ulysses Ford et la jeune inspectrice Kimberly Tyler vont mener l'enquête...
Hervé Bourhis lance avec ce premier tome d'un diptyque un polar noir implanté dans la Californie de la fin des années 60. Entre les beatniks et les gourous adeptes de rituels étranges, ce curieux duo de flics va se confronter à de drôles de personnages.
Celle qui est au centre du récit, c'est Kimberley Tyler, jeune policière, qui débute sa carrière par la vue d'un cadavre bien amoché. Mais il y a davantage à creuser de son côté, une quête familiale autour de son père, ancien flic qui semble s'être suicidé...
Bourhis retrouve Lucas Varela (comme dans Le Labo) au dessin pour une proposition graphique à la croisée de l'Europe et des USA. Une "ligne claire américaine" avec une fliquette très réussie, une galerie de trognes inspirée et un éventail de couleurs restreint autour du noir, du bleu clair et du rose saumonné (oui !).
Ce dyptique semble parti pour devenir une vraie série centrée sur Tyler que l'on va suivre au long de sa carrière ... Après un premier tome réussi, on a hâte de voir la suite de ce polar prenant !
Admirateurs inconditionnels de Malraux, ne lisez pas cette BD.
A la mode « Tintin » pour le texte et surtout le graphisme, sauf que… Le ministre André Malraux a remplacé le capitaine Haddock…
Sauf que…. Le trait est beaucoup plus méchant que dans Tintin.
La Joconde est prêtée aux USA et le Ministre de la Culture la garde jalousement dans sa cabine. Il ne fait confiance à personne et surtout s’estime le seul en capacité de la protéger contre des vols éventuels.
Bien sûr, c’est caricatural, mais infiniment jouissif. Car après bien des années à encenser Malraux, la réalité du personnage revient en boomerang : mégalo, parano, mytho, shooté. Seule, son écriture trouve grâce auprès des auteurs. Comme quoi, ils ont bien compris le personnage du Ministre de la Culture.
Une BD féroce mais sérieuse, qui m’a donné l’envie de me replonger dans la vie de Malraux et de relire « la condition humaine ». Comme quoi….
https://commelaplume.blogspot.com/
Gros coup de cœur pour cette bande dessinée qui retrace en 270 pages le principal de l'histoire de la musique pop anglaise mais pas que. Cet album fourmille d'informations sur la société anglaise en général , même si l'axe reste la musique.
De 1960 à 2022, Hervé Bourhis nous résume sur 4 pages par année les informations essentielles du Royaume-Uni.
La première page est consacrée au titre ou à l'album phare de l'année. Y est reproduit la pochette et un certain nombre de renseignements sur l'interprète, le studio d'enregistrement ...
La deuxième page est consacrée à l'actualité musicale de l'année .
La 3ème page est un concentré des informations essentielles que ce soit du côté culturel, politique ou autres.
Et enfin , sur la quatrième page, un unique petit dessin avec le "produit "phare de l'année. Ce peut être une personne, un produit alimentaire, une marque...
Hervé Bourhis m'a permis d'apprendre une quantité de choses sur le Royaume-Uni et m'a fait découvrir ou re-découvrir un certain nombre d'artistes. J'ai également appronfondi mes connaissances sur certains sujets.
La lecture de cette bande dessinée a été un réel plaisir. Merci donc à #NetGallleyFrance et aux éditions Dargaud pour la découverte de cette pépite.
Un cadeau de dernier minute à faire ? Voilà un album jouissif à offrir !
Bourhis et Bourgeron s'empare d'un fait historique: le prêt en 1962 de la Joconde aux États-Unis. C'est le ministre de la culture de l'époque, André Malraux, qui se charge de persuader Le Louvre et De Gaulle du bien fondé politique de l'affaire et de convoyer le célèbre tableau vers New-York.
On assiste donc au départ du Havre puis on suit en huis-clos la croisière de Mona Lisa, un voyage pour le moins mouvementé sur le paquebot France. Malraux navigue lui aussi entre délires opiacés, alcool, LSD et envolées lyriques et politiques charmeuses... Puis le tableau disparaît.
Tanquerelle (le dernier Atlas) croque à merveille Le Ministre d’État et toute une galerie de personnages secondaires savoureux. C'est drôle, burlesque, c'est délicieux comme un bon Vaudeville à la sauce Cluedo car il faut bien retrouver l'illustre portrait. Les couleurs d'Isabelle Merlet sont, comme d'habitude, parfaites.
Cet album réjouissant aura toute sa place sous le sapin et pourra plaire à toute la famille (bon ok pas les plus jeunes !), une vraie réussite !
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