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Gael Henry

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Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « Kill Annie Wong » de Swann Meralli et Gael Henry aux éditions Sarbacane

    Linstantbd sur Kill Annie Wong de Swann Meralli - Gael Henry

    Meralli nous plonge  dans une mégalopole asiatique à travers l'univers impitoyable de la politique.
    Coup bas, mauvaises fréquentation et appât du pouvoir voilà l'univers dans laquelle notre attachant héros va se retrouver.

    Alors qu'il est censé effectuer son contrat sans réfléchir ce...
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    Meralli nous plonge  dans une mégalopole asiatique à travers l'univers impitoyable de la politique.
    Coup bas, mauvaises fréquentation et appât du pouvoir voilà l'univers dans laquelle notre attachant héros va se retrouver.

    Alors qu'il est censé effectuer son contrat sans réfléchir ce dernier va se retrouver devant un dilemme, en effet il s'avère être le seul personnage humain de l'histoire et va devoir faire des choix lourds de conséquences.

    L'auteur nous propose une narration rythmée qui nous alpague sans attendre. Traque, course-poursuite et tentative d'assassinat, tous les éléments sont réunis pour proposer un polar efficace qui n'a rien à envier à quelques bonnes productions télévisuelles du même style !

    Graphiquement c'est très réussi, le coup de crayon nous décline des personnages comme des décors dur et amoché jouant pleinement leurs rôles et proposant une ambiance urbaine marquante.

    En bref Kill Annie wong est une très bonne surprise. Un thriller réussi en tout point pour divertissement totale, clairement très bon #instantbd.

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    Couverture du livre « Kill Annie Wong » de Swann Meralli et Gael Henry aux éditions Sarbacane

    Julien Leclerc sur Kill Annie Wong de Swann Meralli - Gael Henry

    Cette bande dessinée commence par une planche en noir et blanc, une plongée dans le coeur de ce tueur emmuré dans ses peurs et ses obsessions. Toute la narration est un jeu de piste pour comprendre, cerner cet homme qui livre peu de choses de lui. Ce sont les sons entendus et les images de son...
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    Cette bande dessinée commence par une planche en noir et blanc, une plongée dans le coeur de ce tueur emmuré dans ses peurs et ses obsessions. Toute la narration est un jeu de piste pour comprendre, cerner cet homme qui livre peu de choses de lui. Ce sont les sons entendus et les images de son inconscient qui nous le révèlent. Physiquement, Enzo impressionne, une masse de muscles, un regard difficilement accessible et une capacité à se sortir de nombreuses situations. Il évoque la figure de Léon, personnage créé par Luc Besson et interprété par Jean Reno. C’est une vraie référence au sens où Enzo le formalise. On se demande même si sa personnalité ne le pousse pas à quitter facilement la réalité pour vivre dans ses rêves et le cinéma. Ce décalage, son rapport au réel augmentent la confrontation avec le monde et les autres.
    Les scènes d’action sont fortes, la violence jaillit de ce tueur sans jamais le laisser indemne. Tout au long de l’histoire, son corps accumule les coups et toute l’énergie négative des autres. Il y a, autour de lui, un mari producteur jaloux et pervers, des mandataires aveugles, des hommes de main seulement animés par le désir de mort. De cette foule, Enzo livre toutes ses nuances. Annie Wong est un révélateur. Il la regarde, tient à sa vie. La chanteuse quitte le joug imposé par son mari. Elle veut être et ne plus paraître. En quittant ce statut, elle déplace tout autour d’elle. Elle prend sa liberté et ne veut plus dépendre du regard des hommes autour d’elle. Cette relation complexe entre Annie et Enzo est forte et sensible. Le chant, don de la femme et passion de l’homme, côtoie la violence de la course poursuite qui bouleverse leur histoire. Le tragique leur colle à la peau et ne les lâchera pas.
    Graphiquement, cette bande dessinée est une exploration d’un décor urbain étouffant, brutal et aux couleurs très évocatrices. On sent ce qui pèse sur l’état d’esprit et les âmes de tous ces personnages qui semblent plonger dans l’obscurité. Au milieu de cela, le chant d’Annie Wong est une merveilleuse lumière.

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    Couverture du livre « Tropique de la violence » de Gael Henry aux éditions Sarbacane

    Ghislaine Degache sur Tropique de la violence de Gael Henry

    J’avais tellement apprécié Tropique de la violence, ce roman de Nathacha Appanah qui nous fait découvrir l'île de Mayotte, sa beauté mais surtout la situation intolérable dans laquelle vivent ceux qui viennent y trouver refuge, que, lorsque j’ai vu à ma médiathèque la BD éponyme de Gaël Henry,...
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    J’avais tellement apprécié Tropique de la violence, ce roman de Nathacha Appanah qui nous fait découvrir l'île de Mayotte, sa beauté mais surtout la situation intolérable dans laquelle vivent ceux qui viennent y trouver refuge, que, lorsque j’ai vu à ma médiathèque la BD éponyme de Gaël Henry, adaptée du roman, je n’ai pas hésité à l’emprunter !
    Malheureusement, j’ai été assez déçue, déçue à la fois par l’histoire à mon goût, trop condensée et beaucoup moins explicite que dans le roman, et surtout par les dessins. Je n’ai pas su apprécier les dessins de Gaël Henry, à commencer par celui de la couverture représentant Moïse adolescent. Moïse est le bébé que Marie, cette infirmière de nuit, en mal d’enfant, a accueilli. C’est une jeune réfugiée des Comores arrivée au Centre hospitalier de Grande-Terre, atterrée, qui le lui remet en s’enfuyant aussitôt. Elle a seulement dit : « Lui bébé du djinn. Lui porter Malheur avec son œil ». En fait, le bébé est atteint d’hétérochromie, c’est-à-dire d’une différence de couleur entre l’iris des deux yeux. C’est avec ce personnage que nous allons entrer dans un tourbillon de violence incroyable.
    Si les dessins des personnages m’ont déplu, j’ai trouvé par contre les couleurs fort belles et l’idée de faire intervenir les fantômes des quatre personnages que sont Marie, Moïse, Bruce et Bosco, le chien apporte une touche de fantastique originale.
    J’ai apprécié la carte de l’île de Mayotte placée en début d’ouvrage qui permet de mieux se situer sur ce département français aux plages et cocotiers de rêve mais rongé par la violence et le chômage.
    Ce roman graphique, fidèle au livre de Nathacha Appanah, à la dimension politique forte, est un récit puissant et une véritable plongée dans l’enfer d’une jeunesse livrée à elle-même.

    Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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    Couverture du livre « Tropique de la violence » de Gael Henry aux éditions Sarbacane

    Chantal Lafon sur Tropique de la violence de Gael Henry

    Merci à Masse Critique Babelio et aux éditions Sarbacane de m’avoir offert de voyager, à nouveau, dans ce chef d’œuvre de la littérature française.
    Cette adaptation, très réussie, à tout pour faire découvrir ce livre. Ceux qui se contenteront de la BD sauront ce que la littérature peut offrir...
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    Merci à Masse Critique Babelio et aux éditions Sarbacane de m’avoir offert de voyager, à nouveau, dans ce chef d’œuvre de la littérature française.
    Cette adaptation, très réussie, à tout pour faire découvrir ce livre. Ceux qui se contenteront de la BD sauront ce que la littérature peut offrir de mieux, les autres iront vers le roman et découvriront une écriture en plongée dans cette violence que peu connaissent. Le reste du monde détournant le regard, ce qui ne fait pas disparaître les problèmes liés à la misère, à l’oubli, à l’indifférence…
    Voici un extrait de ma chronique sur ce roman.
    « Moïse fuit vers ceux qu'il a commencé à approcher, fasciner par l'autre lui. Celui qu'il aurait été sans Marie. Fascination répulsion.
    « Ce mot-là, clandestin, ne m'avait pas laissé indifférent. Si Marie ne m'avait pas recueilli, c'est ce que j'aurais été, non ? »
    Quelques mois d'errance et il tue Bruce, le chef, le roi de Gaza et se livre à la police.
    L'auteur nous donne à entendre ces voix, qui nous raconte le quotidien de ce monde en marge, enlisé dans la drogue, les vols et autres exactions. Ceux qui connaissent bien le système politique, politiciens qui ne viennent qu'au moment des élections, une société pourrie jusqu'à la moelle, malgré quelques bons éléments qui luttent à leur façon, sans moyen et sans résultat.
    « Je sais que je suis entré dans un autre monde, une autre dimension et que plus jamais je ne serai comme avant. »
    Cette dernière phrase le lecteur peut se l'attribuer, car pour lui aussi il y aura un avant et un après ce livre.
    L'auteur a le talent fou de construire sa narration en opposant la beauté de cet archipel dans toute la splendeur de ses floraisons, ses parfums multiples et la lèpre de cette profonde misère qui la ronge en profondeur et de façon irréversible.
    Ces voix vous hanteront longtemps après avoir refermé ce livre. La littérature à son summum. »
    Gaël Henri a su en faire un découpage semblable au roman et différent aussi, sa vision et c’est très bien ainsi.
    Le regard se focalise, en premier sur les visages, pourtant je pense qu’il faut étudier attentivement les corps donnés aux protagonistes, ils parlent d’eux-mêmes.
    D'emblée la beauté de l’île et sa misère sont en perpétuel miroir.
    Transposer en images c’est donné à voir à un plus grand nombre, le 9ème art adaptant le 5ème a tout pour me plaire. C’est un partage, une aventure de la transmission.
    Pari réussi pour Gaël Henry.
    Une très belle adaptation de cette tragédie, des images qui interrogent et émeuvent.
    ©Chantal Lafon-Litteratum Amor 1er janvier 2020.