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Gabriel Chevallier

Gabriel Chevallier

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Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « Clochemerle » de Gabriel Chevallier aux éditions Le Livre De Poche

    marieclaire louis sur Clochemerle de Gabriel Chevallier

    ah! la vie d'un village!! un urinoir et tout s'enflamme! de bons fou rire à la clé!!

    ah! la vie d'un village!! un urinoir et tout s'enflamme! de bons fou rire à la clé!!

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    Couverture du livre « Clochemerle » de Gabriel Chevallier aux éditions Le Livre De Poche

    Chantal Duez sur Clochemerle de Gabriel Chevallier

    Humour bon enfant des gens du terroir, surtout en Bourgogne où tous doivent apprécier et consommer le "bon vin" ; le maire bien sûr mais aussi l'instituteur qui a grand poids dans la commune, en passant par le curé qui ne connaissait que la piquette des vins de messe. On entre dans le quotidien...
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    Humour bon enfant des gens du terroir, surtout en Bourgogne où tous doivent apprécier et consommer le "bon vin" ; le maire bien sûr mais aussi l'instituteur qui a grand poids dans la commune, en passant par le curé qui ne connaissait que la piquette des vins de messe. On entre dans le quotidien des villageois le sourire aux lèvres, qui ne nous quitte pas grâce à la plume subtile de Gabriel Chevallier

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    Couverture du livre « Mascarade » de Gabriel Chevallier aux éditions Le Livre De Poche

    Yv Pol sur Mascarade de Gabriel Chevallier

    Gabriel Chevalier, surtout connu pour son roman, Clochemerle (paru en 1934) fait un constat amer de la première moitié du vingtième siècle : "Le vieux se rappelait son orgueilleuse allégresse de jeune homme, qui avait le sentiment d'aller vers un avenir merveilleux, dans une grande fierté...
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    Gabriel Chevalier, surtout connu pour son roman, Clochemerle (paru en 1934) fait un constat amer de la première moitié du vingtième siècle : "Le vieux se rappelait son orgueilleuse allégresse de jeune homme, qui avait le sentiment d'aller vers un avenir merveilleux, dans une grande fierté commune de tous les êtres vivants, d'accord pour ennoblir la condition humaine. Et il avait vu, en trente ans, la stupidité gâcher tout cela. Il avait vu reparaître la cruauté et la barbarie, munies d'instruments de destruction dont elles n'avaient encore jamais disposé dans l'histoire. Il avait vu les catastrophes se succéder, les rêves avorter, les massacres s'étendre à des continents entiers. [...] La civilisation avait levé le masque et montré son vrai visage : le sort des hommes, c'était toujours le chaos et l'épouvante.(p.265).

    Je n'avais jusqu'à ce jour rien lu de cet auteur, et je déplore mon inculture, car je viens de découvrir, quarante ans après sa mort (Gabriel Chevalier, 1895-1969) un très grand écrivain -on pourrait aujourd'hui lui reprocher un brin de sexisme, mais en 1948, la société n'était pas la même- qui maniait la langue française de manière admirable : Mascarade en est un bel exemple.

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    Couverture du livre « Mascarade » de Gabriel Chevallier aux éditions Le Livre De Poche

    Jacques Griffault de LE SCRIBE sur Mascarade de Gabriel Chevallier

    En 1948, dix-huit ans après "La Peur", ce livre poignant, essentiel sur la Grande guerre, quatorze ans après son célébrissime "Clochemerle", Gabriel Chevalier publie "Mascarade", cinq portraits-charge fort réussis.
    Vont défiler devant vous :
    - le colonel...
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    En 1948, dix-huit ans après "La Peur", ce livre poignant, essentiel sur la Grande guerre, quatorze ans après son célébrissime "Clochemerle", Gabriel Chevalier publie "Mascarade", cinq portraits-charge fort réussis.
    Vont défiler devant vous :
    - le colonel Crapouillot, un dur des durs de la der des ders, sanguinaire, vachard, dont "le sourire avait la même réputation de rareté que l'héritage d'un oncle d'Amérique, à moins qu'il ne fût l'émanation d'une joie cruelle et malsaine".
    - la tante Zoé, l'une des cinq tantes du narrateur, qui a "un arrière-train énorme qui conférait à sa virginité un côté ostentatoire et monstrueux. Cet arrière-train se mouvait avec un dandinement d'oie, et c'était toute une affaire de le caser entre les bras d'un fauteuil". Un jour cette tante réputée à héritage surprend dans la cuisine le père du narrateur s'ébattant tout à fait intimement avec la bonne...
    - Ernest Mourier, petit escroc qui vers sept heures du soir, dans le XIIe arrondissement tue une vieille femme, s'empare de ses économies sous l'oeil rond d'un perroquet où brille une lueur diabolique. Et dix ans après, rentrant chez lui un soir, il est accueilli par un «Coco, joli Coco» poussé par un perroquet qui ressemble fort à l'autre...
    - Jean-Marie Dubois, placier en cirage, écope en 1941 d'un an de prison ferme pour outrage à la force publique. En prison il rencontre un détenu de marque, M. Prosper, entouré de considération, qui a réponse à tout. Il retrouvera M. Prosper à sa sortie de prison qui lui proposera un marché. Noir !
    - Le vieux, à soixante-seize ans, décida de se remettre au travail. Il voulait quand même revoir son trésor avant de mourir, le contempler et le tenir dans ses mains. Alors il creuse, creuse, creuse ?
    Comme dans "La Peur" - cette "peur qui décompose mieux que la mort" - où le lecteur était au plus près du quotidien des soldats, nous sommes ici au plus près de la vie des personnages de Gabriel Chevalier. Très vite ils nous semblent familiers bien que campés dans une toute autre époque. Ces cinq portraits resteront longtemps dans la mémoire du lecteur qui aura pris un plaisir vif et continuellement renouvelé à déguster la langue goûteuse, délectable, roborative mais toujours très digeste de Gabriel Chevalier.
    Merci au dilettante d'avoir redonné vie à ce grand texte et de nous permettre ainsi - après avoir exhumé "La Peur" - de découvrir l'ampleur du talent de Gabriel Chevalier.