Ensemble, les deux romancières écrivent le roman du confinement
Nathalie Iris, de la librairie Mots en Marge organise chaque année en juin "La Nuit Blanche des Livres" à La Garenne Colombes. Dans ce lieu d'échange, les auteurs viennent à la rencontre de leurs lecteurs pour une grande fête du livre joyeuse et...
Ensemble, les deux romancières écrivent le roman du confinement
Une librairie éphémère, plus de 40 auteurs, une nuit inoubliable ! La Nuit blanche des Livres.
Un roman à 5 voix ou quasiment 5 nouvelles avant que l'on comprenne le lien entre chacune de ces histoires.
Voyage à travers, le temps, à travers l'espace, on saute de 'une à l'autre de ces histoires avec plus ou moins d'enthousiasme, autant j'ai aimé l'histoire de Mélodie, autant je n'ai pas compris tout de suite compris où Yann voulait nous emmener avec ses sensations à 1/2 mot, Je me suis reconnue dans l'histoire de Benoit et suis restée assez indifférente à la correspondance entre Alceste et Agnès. Tout s'est reconstruit peu à peu dans le dernier chapitre qui nous fait réfléchir sur notre propre histoire.
Gabrielle est heureuse. Mariée à un chirurgien esthétique de renom, elle est, elle-même, à la tête d’une entreprise qui œuvre dans l’évènementiel.
Par un beau jour, elle reçoit un courrier d’un notaire l’informant de l’héritage d’un bois avec une maison en déliquescence.
Pressée de vendre le tout, elle va sur place, dans la cambrousse, qu’elle déteste, rencontre le notaire et… sa tante qu’elle ne connait pas et qui lui lègue ce bien.
A partir de cet instant, sa vie va être bousculée tout comme ses idées reçues. Elle va accepter la donation et changer complètement de vie, divorcer, venir vivre dans le Berry profond, pays de sorcières et sorciers, rebouteux, science paranormale
J’ai quelque peu peiné avec toutes les explications sur ces sciences bien que mon esprit ne soit pas trop cartésien. Je n’ai pas envie d’explications, me contente d’en accepter les bienfaits.
Le style de l’auteure en fait une lecture rafraîchissante. Je regrette les longueurs et le côté convenu de l’histoire.
Être beau par Frédérique Deghelt et Astrid di Crollalanza est un ouvrage qui m'a été envoyé par les éditions Stock, via net galley, et je les en remercie chaleureusement.
Pendant trois ans, Frédérique Deghelt, écrivain, et Astrid di Crollalanza, photographe, ont donné image et parole à ceux qui ne sont généralement pas représentables, pas audibles, et que nous appelons « handicapés », sans jamais donner à ce mot une autre définition que celle d’un manque.
Être beau, ce sont dix-huit portraits croqués par Frédérique Deghelt, qui est mère d’un enfant différent. Elle a rencontré des gens de tous âges, tous milieux, toutes professions, qui ont pour point commun de ne pas être dans la « norme ».
Être beau, ce sont dix-huit séances de pose où chaque personne photographiée a choisi son univers, son décor, pour se présenter comme elle le souhaitait. Un corps-à-corps avec notre condition humaine… Parce qu’être beau, c’est être soi.
J'ai été très touchée par cet ouvrage.
Les photographies réalisées par Astrid di Crollalanza sont magnifiques et les portraits sont très bien conçus. Il y a également des réflexions sur le handicap, sur le fait d'être différent. C'est parfois un peu décousu mais c'est pas grave, ça reste un très bel ouvrage, un appel à la tolérance que tout le monde devrait lire !
J'ai l'habitude du handicap, et je ne pensais pas être aussi remuée par ce livre. J'ai aimé découvrir ces personnes handicapées et je les ai trouvé belles, vraiment belles. Nous découvrons ces personnes d'une façon différente, c'est mis en scène, mais les portraits sont profonds, touchants et montrent une autre facette du handicap. Ils se livrent, et c'est touchant, ils sont attachants et je suis ravie d'avoir pu les découvrir via cet ouvrage, très bien conçu. Les auteures sont bienveillantes, elles n'en font pas trop et je n'oublierais pas les différents protagonistes qui composent Etre beau.
C'est avec un immense plaisir que je mets cinq étoiles :)
Lien : http://www.livresselitteraire.com/2018/02/mon-corps-est-un-murmure-de-toi-qui-danse.html
Ouvrir ce livre c’est provoquer une réaction immédiate sur la peau, dans le creux du ventre. C’est faire corps avec les mots et les sensations que ces deux femmes aux talents évidents déclenchent.
Les corps qui se cherchent, les corps qui fusionnent, les caresses qui parcourent une peau qui frissonne, une peau qui se tend sous le plaisir ultime. Le corps qui se relâche dans un abandon total, sous le regard fiévreux de l’autre. L’amour, l’amant(e). La décadanse.
Avec finesse et sensualité, Frédérique Deghelt et Sylvie Singer Kergall trouve l’angle parfait pour parler du désir, de la sensualité du désir. De la jouissance, belle, pleine, poétique. Sans jamais les vulgariser, sans jamais que ce soit déplacé. Non c’est la grâce des corps qui s’aiment et qui dansent. L’élégance des plaisirs rêvés. L’authenticité aussi des manques et des questions que l’on se pose lorsque l’envie dévore ou lorsque l’autre n’est pas là.
Mon corps est un murmure de toi qui danse … je pense que je pourrais prononcer ce titre encore et encore. Car il est notre corps, que l’on offre à l’autre. Car il est ces sensations que l’on ressent au contact de l’autre, parfois même lors d’un frôlement ou d’un regard. Car il est cette délicatesse dans un instantané, dans une phrase qui laisse éclore les sens. Car il est ce désir à la fois pur, doux et animal. Car il est l’amour universel.
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