Avec "Cétéki ? Léonard de Vinci", petits et grands vont apprendre en s’amusant…
Avec "Cétéki ? Léonard de Vinci", petits et grands vont apprendre en s’amusant…
Ce petit ouvrage sur la vie de Léonard de Vinci tient toutes ses promesses. Reposant sur un subtil équilibre entre culture et plaisir, il dresse avec finesse le portrait d'un artiste de génie. Les 50 questions permettent d'embrasser l'ensemble de la personnalité de Léonard de Vinci et donnent l'occasion de parfaire ses connaissances en histoire de l'art. Derrière des énoncés décalés et pleins d'humour tels que «Léonard est-il le créateur des premiers effets spéciaux?» ou «Pourquoi Léonard a-t-il la bougeotte?» se cachent des réponses précises et documentées quant à la biographie du maître. Le livre aborde également des questions relevant directement de la technique comme «Qu'est ce que le sfumato?» et se révèle également être un précis d'anatomie lorsqu'il s'interroge pour savoir «Qui est l'Homme de Vitruve?».
Avec cet ouvrage on redécouvre les XVème et XVIème siècles, on voyage à travers l'Italie et la France, et on côtoie les grands hommes de l'époque comme François Ier ou Laurent le Magnifique. En somme, la réponse affirmative apportée à la question 27 «Léonard sait-il tout faire?» résume parfaitement l'homme incroyable que Léonard était.
L'avis de Louisa (9 ans), de Esteban (13 ans) et de Claudia
Des ouvrages pédagogiques très réussis mais un petit bémol sur le contenu.
On vous explique tout !
J'ai lu ces trois livres avec ma fille de 9 ans car ce sont des ouvrages qui demandent à être lu avec un parent pour des enfants en primaire.
Pour mon fils, collégien, il les a découverts seul.
Nous sommes d'accord tous les trois pour dire qu'ils sont très intéressants.
En tant que maman, les thèmes abordés me sont chers et j'aspire à transmettre à mes enfants, de vraies valeurs en leur apprenant les notions de respect et d'égalité....Les aider à devenir de bons citoyens tout simplement.
C'est donc pour moi, des ouvrages "intelligents" qu'il ne faut pas hésiter à lire.
Une vraie réflexion philosophique en découle et cela permet d'amener les enfants à se poser des questions et de chercher à y répondre au mieux.
La suite de ma chronique
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2019/03/collection-philo-zenfants-edition.html
On suit le jeune François Mitterrand avant qu’il ne devienne un animal politique. En 1935, il a 19 ans et n’est encore qu’un étudiant qui hésite entre devenir prof de droit et écrivain, loin de toute velléité politique. Son « socialisme » s’exprime avant tout dans sa pratique du catholicisme.
A travers lui, c’est aussi l’histoire de France qui se déroule dans les bulles ; histoire connue et moins connue (la cagoule : mouvement fasciste et terroriste). Et puis vient la guerre. Mitterrand est fait prisonnier et s’évade, après quoi il travaille pour le régime de Vichy au commissariat au reclassement des prisonniers. Régime qu’il quittera début 1943 jugeant que Laval au pouvoir, c’est le triomphe du collaborationnisme. Il rejoint alors les rangs de la résistance. On le quitte en 1945, il vient d’épouser Danielle et ils ont un petit garçon qui décédera âgé de deux mois.
Son rapport à la gente féminine n’est pas occulté : son premier grand amour qui le quitte, son goût pour les femmes qui allient « l’esthétique » et l’intelligence.
Portrait en finesse d’un homme conscient que ce n’est qu’en se « frottant à des gens qui pensent autrement, qu’on se forge une vraie personnalité et des opinions pertinentes sur le monde qui nous entoure».
Grégoire, surnommé Toto par son grand père Léon, déteste l’école, depuis toujours. Depuis son premier jour de maternelle, il en a fait le tour et ne veut plus y aller, au grand dam de ses parents qui n’en peuvent plus de ses notes catastrophiques et de ses échecs.
Car Grégoire a déjà redoublé deux fois, et n’a rien trouvé de mieux que de se faire renvoyer, pour des problèmes de comportement… Rien ne l’intéresse à l’école, les cours semblent ressortir de sa tête aussitôt entrés, et même en sport il n’est pas bien fort. A la maison ce n’est pas mieux, ses parents, dont il perçoit bien qu’ils ne s’entendent plus, semblent prendre prétexte de ses erreurs et de ses mauvaises notes pour se déchirer encore plus.
A cours de solution, ses parents l’inscrivent bientôt dans un collège du quartier, le seul qui a bien voulu l’accueillir. Mais Grégoire semble se laisser encore plus couler… Et cette fois, c’est son grand-père Léon qui se fâche, lui qui l’a toujours défendu, qui lui a offert ses plus beaux moments, à bricoler ensemble dans son cabanon, la coupe est pleine, Grégoire a treize ans et il faut qu’il se ressaisisse !
Et si la pension était la solution ? L’idée est proposée par Léon, les parents de Grégoire finissent par s’y résoudre, mais quel établissement va bien vouloir de lui ? Cette fois c’est Grégoire qui propose un collège, il avait gardé en tête l’image d’un prospectus où on voyait des élèves dans une serre, devant un établi, mais l’établissement recrute sur dossier, et avec les notes et les appréciations qu’il a c’est fichu d’avance ! Alors Léon lui suggère d’oublier ses fautes d’orthographe et de laisser parler son coeur pour écrire à la directrice. Bingo, il est admis, à condition de passer des tests… Alors que son grand-père est à l’hôpital, car sa santé décline, c’est lui qui donne encore une fois la force à Grégoire de se surpasser et de réussir !
Maintenant, Grégoire se bat pour surpasser ses difficultés, pour trouver de l’intérêt à ses cours. Son grand-père lui a permis de trouver une solution, alors c’est à son tour de lui prouver qu’il est fort et jeune et qu’il en veut, et de lui insuffler, en pensée, toute la force de sa jeunesse pour qu’il se rétablisse !
J’ai trouvé ce récit très émouvant. On y découvre Grégoire, un ado complètement démotivé, entouré d’adultes désarmés devant son inadaptation au système scolaire (ou est-ce l’inverse…). Seul son grand-père semble mesurer ses capacités, et voir en lui le potentiel, sous réserve qu’il veuille bien se donner la peine de faire des efforts ! On y perçoit les sentiments contradictoires de chacun, les difficultés, les espoirs aussi. Enfin je trouve le plus important, c’est que l’auteure passe bien le double message, pour les jeunes, qu’il faut croire en soi et ne pas baisser les bras, et pour les adultes qu’il faut croire en son enfant et l’aider à trouver sa voie.
Un joli livre, plein de douleurs mais aussi de douceur, à lire en famille pour le plaisir bien sûr, mais aussi pourquoi pas pour évoquer les difficultés scolaires et réfléchir ensemble.
https://mesmotsmeslivres.wordpress.com/2018/12/19/35-kilos-despoir/
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