Désir d'immortalité et quête de sens, l'interview de Frédéric Beigbeder pour "Une vie sans fin"...
Désir d'immortalité et quête de sens, l'interview de Frédéric Beigbeder pour "Une vie sans fin"...
On peut se jeter dessus les yeux grands ouverts : le nouveau Beigbeder est bon, très bon, même.
La revue de presse livres vous dit tout ce qu’il faut savoir — et emporter — avant l’été !
En février, Rahmatou Sangotte a accepté d'être notre lectrice du mois, à vous de la découvrir...
J'avais ce livre dans ma bibliothèque depuis des lustres et j'en avais tellement entendu parler que finalement ça m'avait plutôt écartée de la lecture de ce livre.
Comme quelqu'un voulait me le racheter, je l'ai pris en main, j'y ai jeté un coup d'oeil et résultat, je ne l'ai plus lâché jusqu'à la dernière page.
Non seulement, il n'est pas très épais mais en plus, ce n'était pas aussi déjanté que ce à quoi je m'attendais. Il y a quelques passages un peu loufoque mais finalement ça passe très bien dans l'ensemble.
C'est une histoire qui dans son ensemble pourrait être banale mais racontée avec brio, elle devient attrayante parce qu'un homme qui se prend pour un tombeur, qui doit toujours se prouver qu'il peut plaire alors qu'il délaisse celle avec qui il vit, c'est très commun. Mais quand il s'aperçoit du revers de la médaille et qu'il se demande ce qui lui arrive, ça peut devenir très comique...
J'avais déjà lu ce livre à sa sortie (oui il fut un temps où je lisais chaque roman de Beigbeder dès leur sortie, ce temps était déjà révolu quand Oona & Salinger est paru mais l'histoire ne pouvait que me faire succomber) et je l'avais déjà aimé.
La valeur ajoutée était cette fois la voix d'Edouard Baer sur les mots de Beigbeder, cette voix qui a le juste équilibre entre sérieux et ironie, qui semble nous chuchoter des sentiments intimes tout en restant sur son quant-à-soi.
Beigbeder appelle son texte une "faction", un "roman non fictionnel".
Et paradoxalement, c'est ce qui m'a agacée et plu dans cette écoute.
Pour paraphraser l'auteur, "si cette histoire n'était pas vraie, je serais extrêmement déçu(e)".
L'histoire entre Oona & Salinger est à la fois poignante et vouée à l'échec. L'admiration de Beigbeder pour ses personnages est communicative, on aime Oona, on plaint Salinger.
Cependant, il m'a agacé à trop s'immiscer dans les dialogues ou les scènes qu'il imagine pour eux. Je l'ai parfois trouvé intrusif, comme un troisième larron non invité à une soirée en tête à tête ; ce que nous sommes en tant que lecteur, bien évidemment, mais nous voulons être les seuls.
En grand fan de Salinger, Beigbeder raconte son histoire d’amour brève avec Oona, avant qu’elle ne devienne Mme Chaplin. Il imagine leur échange épistolaire durant la guerre, ce que Salinger a pu ressentir en la voyant épouser un homme de plus de 30 ans son aîné, et comment cette histoire a inspiré son masterpiece « l’attrape-cœurs ». En mettant en scène Salinger, Beigbeder se met aussi en scène pour le meilleur et pour le pire. Même si certains passages sont agaçants (notamment lorsque F.B analyse son nombril), ce roman est plutôt réussi, l’écriture est fluide, c’est drôle et émouvant à la fois !
Un roman qui se lit très vite. On y découvre l'envers du décor du monde de la radio. Le personnage principal est perdu dans une société qu'il ne comprend plus, il ne veut pas vieillir et accepter l'évolution de ses contemporains. Un livre drôle, poignant, piquant et qui fait réfléchir.
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