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Franz Bartelt

Franz Bartelt
Né en Normandie, vit dans les Ardennes. Travaille plusieurs années dans une usine de papier puis écrit des pièces de théâtre et publie son premier roman, Les fiancés du paradis, en 1995. Il obtient le Goncourt de la nouvelle en 2006 pour Le Bar des habitudes. Ecrivain habitué de Gallimard... Voir plus
Né en Normandie, vit dans les Ardennes. Travaille plusieurs années dans une usine de papier puis écrit des pièces de théâtre et publie son premier roman, Les fiancés du paradis, en 1995. Il obtient le Goncourt de la nouvelle en 2006 pour Le Bar des habitudes. Ecrivain habitué de Gallimard (La Blanche), du Dilettante. Dispose d'un fan club grand public et d'un fan club libraires.

Avis sur cet auteur (30)

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    Couverture du livre « Le Grand Bercail » de Franz Bartelt aux éditions Gallimard

    sylvie adam sur Le Grand Bercail de Franz Bartelt

    9 morts ! et jusque la dernière page il y aura des morts ! Une enquête policière a lieu mais ce n'est pas l'enquête qui importe le plus dans ce roman. Ce sont surtout les divers personnages et leurs manies, leurs singularités, leurs vices... Il y a les personnages notamment vivant ou travaillant...
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    9 morts ! et jusque la dernière page il y aura des morts ! Une enquête policière a lieu mais ce n'est pas l'enquête qui importe le plus dans ce roman. Ce sont surtout les divers personnages et leurs manies, leurs singularités, leurs vices... Il y a les personnages notamment vivant ou travaillant à l'asile psychiatrique, dont un ancien flic qui mènera sa propre enquête, ceux de la municipalité et même les habitants qui se retrouvent au bistrot du coin. L'arme du crime semble parfois identique, mais pas toujours. de même, on cherche le mobile de ces crimes. Parfois, on sait tout de suite qui est le criminel mais pas toujours. Ce n'est que petit à petit qu'on apprendra quels sont les criminels et les motifs qui les ont poussés à tuer. Il y a finalement 6 assassins différents.
    C'est assez loufoque, parfois cruel mais passionnant et il y a de beaux passages, bien écrits. C'est toutefois parfois difficile de s'y retrouver, vu le nombre important de personnages ayant une raison de tuer...

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    Couverture du livre « Of course » de Franz Bartelt aux éditions L'arbre Vengeur

    Serial Lecteur Nyctalope sur Of course de Franz Bartelt

    HILARANT
    J'appelle à la barre du tribunal du rire le prénommé Franz Bartelt, ancien travailleur dans une usine de transformation de papier à Givet et écrivain hilarant aujourd'hui. Poète, nouvelliste, feuilletoniste, prix Goncourt de la nouvelle en 2006 notamment, Franz Bartelt mérite qu'on...
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    HILARANT
    J'appelle à la barre du tribunal du rire le prénommé Franz Bartelt, ancien travailleur dans une usine de transformation de papier à Givet et écrivain hilarant aujourd'hui. Poète, nouvelliste, feuilletoniste, prix Goncourt de la nouvelle en 2006 notamment, Franz Bartelt mérite qu'on s'attarde sur son écriture, son style et ses histoires totalement absurdes. À la lecture de ces deux ouvrages, il eut été difficile de ne pas rire. le rire. Chose de plus en plus rare qui se manifeste par un éclat de voix plus ou moins « congruent » venant soit éclairer une pièce, soit la rendre inaudible. le rire. Si fragile et ténu lorsqu'on est acteur, si docile quand est passif. Écrire sur les livres de l'auteur pourrait devenir acte de bravoure ou d'inconscience tant les pièges sont nombreux. On pourrait prendre l'écriture humoristique comme un gag ou considérer son auteur comme une branleur. Il est aisé de faire rire en présentiel, parfois, ce n'est pas la blague qui fait jaillir nos dents mais bien la crotte de nez de son interlocuteur. À l'écrit, nulle crotte de nez (sauf si c'est un livre d'occasion, auquel cas veuillez contacter l'ancien propriétaire), il faut requérir la quintessence de chaque mot ou formule.
    C'est là tout l'art et la maitrise d'un Franz Bartelt dans Of course et le bon temps. Dans le premier des deux, l'auteur narrateur ne se prend pas au sérieux et nous explique l'envers du décor d'un livre tout en menant l'enquête d'un serial killer de prostituées et son arme favorite : un fer à cheval (très pratique pour la préhension). Là comme ça, certains auront déjà dû arrêter la lecture de cette chronique, c'est le jeu ma pauvre Lucette mais tenez bon, ce n'est rien à côté de la folie de Franz. Au début de chaque chapitre, se trouve un jeu de mots ou une formule bien sentie pour que vous ne soyez pas surpris par la marchandise. Car l'auteur est tout à la fois, parfois subtil, parfois plus vulgaire et potache.
    Avec un sens aiguisé d'une narration en fil rouge, nous suivons cet apprenti écrivain qui souhaite faire une biographie de Moncheval, d'un commissaire qui roupille constamment dans une ville où l'alcool coule à flots (oui les écrivains boivent beaucoup, ce n'est pas une légende). À coups d'aphorismes, de phrases totalement lunaires, on jubile sur son canapé (vous pouvez lire ailleurs ce n'est pas une injonction). C'est un livre gourmand-croquant (poke Cyril Lignac), intéressant sur la création littéraire également où la mise en page d'un livre prend de plus en plus de place par rapport au fond. Mais ce roman est aussi une parodie de la Série Noire ou de tout autre thriller avec des ficelles bien grosses comme la corrélation entre l'amas de sang et la popularité d'un ouvrage. le lecteur aime le sang et la violence car il ne peut en faire usage (du moins quand on est sain d'esprit).

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    Couverture du livre « Le bon temps » de Franz Bartelt aux éditions L'arbre Vengeur

    Serial Lecteur Nyctalope sur Le bon temps de Franz Bartelt

    Quant à « Le bon temps » qui vient lancer la nouvelle collection « L'ivre de caisse », tout est dit dans le titre, l'alcool est bien présent. Une fois de plus ce petit texte de 48 pages et un véritable shoot de satire du monde moderne qui s'appliquera surement encore dans de nombreuses années....
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    Quant à « Le bon temps » qui vient lancer la nouvelle collection « L'ivre de caisse », tout est dit dans le titre, l'alcool est bien présent. Une fois de plus ce petit texte de 48 pages et un véritable shoot de satire du monde moderne qui s'appliquera surement encore dans de nombreuses années. C'est drôle, amusant, loin d'être dénué de fond, aux multiples degrés et sur un ton toujours aussi fantastique. Vous pouvez ainsi acheter les deux les yeux fermés (pas sur la route) et cueillir un travail éditorial qui mérite qu'on s'attarde sur le catalogue absolument incroyable de l'Arbre vengeur !

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    Couverture du livre « Un flic bien trop honnête » de Franz Bartelt aux éditions Seuil

    JuanGarciaMadero sur Un flic bien trop honnête de Franz Bartelt

    M. Franz Bartelt revient en très bonne forme avec son étrange inspecteur Gamelle, son adjoint cul-de-jatte, son supérieur le commissaire Valentin qui ne jure que par l’astrologie, et sa compagne Justine qui a préféré le quitter, le trouvant trop terne, et, peut-être, comme le titre l’indique,...
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    M. Franz Bartelt revient en très bonne forme avec son étrange inspecteur Gamelle, son adjoint cul-de-jatte, son supérieur le commissaire Valentin qui ne jure que par l’astrologie, et sa compagne Justine qui a préféré le quitter, le trouvant trop terne, et, peut-être, comme le titre l’indique, trop honnête.

    Sur les traces d’un tueur en série qui dépose ses victimes sur les passages piétons, il va falloir à Gamelle plus que de la perspicacité pour découvrir le coupable. Est-ce que sa rencontre avec l’aveugle Fernand Ladouce lui permettre de trouver la bonne piste ? Vous le saurez en lisant ce polar humoristique bien barré, aux personnages improbables mais fort bien écrits, le tout dans un style pince-sans-rire extrêmement précis et raffiné.

    Un bémol cependant, l’intrigue n’est qu’accessoire, et la fin semble un peu bâclée tant elle reste grande ouverte, béante même. Le rythme s’épuise et on reste en manque, comme un drogué en sevrage, en s’apercevant que l’on arrive à la dernière page.

    Reste tout de même un talent certain de l’auteur pour croquer les personnages et saupoudrer son histoire d’un humour noir délicieux, qui me fera sans aucun doute poursuivre ma lecture de ses autres ouvrages.