Un cinquième roman où la mélancolie s'ajoute à l'humour ravageur de l'auteur
C’est le 3 mai 2018 que le Jury du Prix Orange du Livre s’est réuni pour sélectionner les finalistes de cette 10e édition. Sous la présidence d’Erik Orsenna, les jurés ont défendu leurs romans préférés avec une...
Un cinquième roman où la mélancolie s'ajoute à l'humour ravageur de l'auteur
Le récit de Pierre débute avec la mort d'un inconnu à l'arrêt du Bus 69 et qui s'avère être en fait, son voisin...
Découvrez 3 romans en format poche et tentez de les gagner !
Allons à leur rencontre !
Un bien curieux roman que celui-ci ! Laurentis est un écrivain "moyen" qui se fait larguer par Ana.
Il est contraint pas son éditeur d'écrire son nouveau livre. Laurentis décide que ce livre aura pour destinataire principal Ana.
Le fond de l'histoire n'est pas d'une originalité absolue mais l'écriture y est particulière.
On peut y trouver de très jolis passages :
"C'est vertigineux, c'est impossible". Si je t'avais loupée il y a quinze ans, parfois, j'y pense, j'aurais vécu en ignorant. UN vie sans connaître le goût de ta salive et le poids de tes larmes, je te le jure, Ana, ç'aurait été une vie ratée."
De drôles de passages :
"Il détaille, tu sais, à vingt-cinq ans mon père était encore mineur, ......... - Vingt-cinq ans, c'est tard normalement ça s'arrête plutôt à dix-huit cette chose là. - Mineur de fond. Il précise et s'enterre par la même occasion"
Des passages instructifs :
Contre elle, je me suis souvenu de ce cosmonaute russe, le premier à mourir en mission spatiale, Vladimir Komarov. Il s'était élancé en sachant qu'il ne reviendrait jamais, ce vol était voué au désastre,....."
Ce livre est déroutant, je me suis trouvée plusieurs fois désarçonnée mais je n'ai jamais voulu le quitter. J'ai ressenti chaque émotion profondément et j'ai aimé être bousculée.
Je suis curieuse de retenter cet auteur.
A découvrir.
Je remercie lecteurs.com de m'avoir fait découvrir cet auteur au style singulier. Parfois romantique, parfois sarcastique, parfois émouvant mais toujours captivant. Ce n'est pas qu'un roman sur l'amour et la rupture amoureuse, c'est aussi de belles descriptions lors du retour dans son pays natal qui réveille des souvenirs heureux sur son enfance et à ce titre, les mots sur ses parents m'a touchée..."en enfilant les chaussons de mon père, mes pieds épousaient la forme des siens, en faisant bouillir de l'eau dans une casserole, c'était un peu de ma mère..."
Ce roman m'a donné envie de lire ses précédents ouvrages...
Peut-on récupérer la femme qu’on aime sans même s’adresser à elle ?
J’en attendais beaucoup de ce récit. Pour son thème, et pour sa couverture. C’est le premier livre de la rentrée littéraire que j’ai placé sous mon bras.
Le premier chapitre m’a conquise ; un drame ancré dans les vestiges du quotidien. Tout ce qu’il y a de plus banal, avec des mots bien choisis. Une vie dérangée, décortiquée à la pince à épiler. Je dégustais chacune de ses phrases tranchantes, impatiente de lire la prochaine.
Alors, j’ai mis du temps à tourner les pages, pour savourer sa sensibilité nonchalante. Puis, ma lecture s’est étirée. Laurentis est arrivé à destination, et s’en est suivi une succession de situations incongrues. Les salons littéraires véreux, le flic tueur de chiens, les séances de LSD avec Vera… Et mon espoir de lire un récit d’introspection s’en est allé.
Ça ne fait aucun doute. Florent Oiseau maîtrise l’art du détournement à la perfection. Et, Ana dans tout ça ?
Je suis fan de l'écriture douce amère et désabusée de Florent Oiseau, cet humour désespéré et cette poésie qui se niche dans les détails sublime ses textes. Il raconte un auteur qui a perdu son amour et qui va tenter d'écrire un roman qui lui permettra de reconquérir Anna. Il raconte la vérité crue sur le métier d'auteur, idéalisé à tort et à outrance. Au travers des vérités qu'il nous expose, il nous raconte ce petit village de Dordogne où les gens s'épient, faute de mieux. Un tueur de chiens sévit. La gendarmerie enquête, mais chacun a sa petite idée sur la question. Comme toujours avec cet auteur, on a envie de lire de longues pages à voix hautes et à la terre entière. Je peux le dire : j'ai beaucoup aimé le dernier roman de Florent Oiseau.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Le jury de la 16e édition, présidé par Jean-Christophe Rufin, a délibéré
Une plongée dans la vie rurale d'hier et d'aujourd'hui, par des auteurs français et étrangers
Dans ce village normand peuplé de paysans taiseux et d’enfants-fées, une jeune vétérinaire découvre le cadavre d'un étalon sauvagement mutilé
Un roman graphique exceptionnel qui raconte l'incroyable parcours de George Lucas, le créateur de Star Wars