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Fiona Kidman

Fiona Kidman
Fiona Kidman, née en 1940, vit à Wellington. Elle est aujourd'hui considérée en Nouvelle-Zélande comme un écrivain de tout premier plan, auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages récompensés par de nombreux prix. Elle a grandi dans l'île du Nord et a commencé sa carrière comme bibliothécai... Voir plus
Fiona Kidman, née en 1940, vit à Wellington. Elle est aujourd'hui considérée en Nouvelle-Zélande comme un écrivain de tout premier plan, auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages récompensés par de nombreux prix. Elle a grandi dans l'île du Nord et a commencé sa carrière comme bibliothécaire à Rotorua, à la fin de ses études. Puis elle a été journaliste, productrice pour la radio, auteur de scénarios pour le cinéma et la télévision, avant de se consacrer à la littérature. Déjà publiés en français, également chez Sabine Wespieser éditeur : Rescapée (roman, 2006), Gare au feu (nouvelles, 2012) et Le Livre des secrets (roman, 2014).

Avis sur cet auteur (10)

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    Couverture du livre « Albert Black » de Fiona Kidman aux éditions Sabine Wespieser

    Alex-Mot-à-Mots sur Albert Black de Fiona Kidman

    Cette histoire vraie raconte la vie d’un jeune immigrant dans un pays devenu raciste et prude.

    J’ai eue de la peine pour ce jeune homme qui n’avait jamais quitté son quartier ni les jupes de sa mère et qui se retrouve à devoir construire sa vie dans un autre pays à l’autre bout du...
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    Cette histoire vraie raconte la vie d’un jeune immigrant dans un pays devenu raciste et prude.

    J’ai eue de la peine pour ce jeune homme qui n’avait jamais quitté son quartier ni les jupes de sa mère et qui se retrouve à devoir construire sa vie dans un autre pays à l’autre bout du monde.

    J’ai été étonnée de découvrir que bon nombre de ses amis avaient eux aussi changé de noms au cours de la traversée qui les emmène en Nouvelle-Zélande.

    J’ai été étonnée de découvrir une société néo-zélandaise si prude et repliée sur elle-même en 1950.

    J’ai eu un peu de mal avec la narration qui délaye trop certaines actions à mon goût.

    Un roman qui, depuis qu’il est paru, a permis de rouvrir le dossier de cette condamnation, la dernière par pendaison dans le pays.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de la chanson Danny Boy qu’Albert ne cesse de passer dans les cafés dans lesquels il se rend.

    https://alexmotamots.fr/albert-black-de-fiona-kidman/

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    Couverture du livre « Gare au feu ! » de Fiona Kidman aux éditions Sabine Wespieser

    PLK sur Gare au feu ! de Fiona Kidman

    cette Kidman cachée par l’autre Kidman, toutes deux Australienne. » Gare au feu » est un joli livre de farniente qui montre comment le passé s’imprime et chemine en nous, comme un feu qui couve. Ces nouvelles – je vous ai déjà dit que j’adorais les nouvelles ? – campant des femmes sont...
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    cette Kidman cachée par l’autre Kidman, toutes deux Australienne. » Gare au feu » est un joli livre de farniente qui montre comment le passé s’imprime et chemine en nous, comme un feu qui couve. Ces nouvelles – je vous ai déjà dit que j’adorais les nouvelles ? – campant des femmes sont imprévisibles. « Préservation » est cocasse. « Soieries » est magnifique de romantisme.. Un fil rouge au cœur du recueil entremêle trois nouvelles. Imprévisible, vous dis-je !

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    Couverture du livre « Albert Black » de Fiona Kidman aux éditions Sabine Wespieser

    Adeline PAVAGEAU sur Albert Black de Fiona Kidman

    Un très beau roman qui se déroule comme une tragédie grecque. Albert Black est un émigré irlandais arrivant en Nouvelle-Zélande dans les années 1950. Accusé de meurtre, il est condamné à mort par une société xénophobe et rigoriste. L'auteur néo-zélandaise Fiona Kidman s'empare d'une histoire...
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    Un très beau roman qui se déroule comme une tragédie grecque. Albert Black est un émigré irlandais arrivant en Nouvelle-Zélande dans les années 1950. Accusé de meurtre, il est condamné à mort par une société xénophobe et rigoriste. L'auteur néo-zélandaise Fiona Kidman s'empare d'une histoire vraie pour nous faire ressentir la solitude du jeune Albert, la détresse de ses parents à des milliers de kilomètres de là et l'implacabilité de la justice.

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    Couverture du livre « Albert Black » de Fiona Kidman aux éditions Sabine Wespieser

    Marie Kirzy sur Albert Black de Fiona Kidman

    Albert Black n'est pas un de ces romans spectaculaires et musclés qui vous emportent d'emblée dans leur récit, mais un de ceux qui s'immiscent en vous en toute subtilité et y laisse un empreinte forte.

    Fiona Kidman s'est inspirée de faits réels : en décembre 1955, un immigré irlandais de tout...
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    Albert Black n'est pas un de ces romans spectaculaires et musclés qui vous emportent d'emblée dans leur récit, mais un de ceux qui s'immiscent en vous en toute subtilité et y laisse un empreinte forte.

    Fiona Kidman s'est inspirée de faits réels : en décembre 1955, un immigré irlandais de tout juste vingt ans, Albert Black, est pendu à la potence d'une prison d'Auckland pour avoir poignardé et tué un autre jeune migrant. La peine de mort venait d'être rétablie en Nouvelle-Zélande il y a quelques années à peine. Et ce fut l'avant-dernière exécution dans le pays; elle a joué un rôle majeur dans la mise en place de l'abolition de la peine de mort en 1961.

    Le contexte est parfaitement cadré, un Auckland de bas quartiers lugubres, entouré de squats sordides et de bars miteux, dans une Nouvelle-Zélande sous le choc du rapport Mazengarb ( 1954 ) qui stigmatise une jeunesse débauchée, sans repères religieux, en proie à toutes sortes de dépravations ( sexualité débridée, alcoolisme, bagarres ). le gouffre générationnel est énorme. le tout sous la gouverne du Premier ministre réactionnaire et nationaliste Sidney Holland qui déverse sa xénophobie sur ces immigrés venus d'Europe. Black devient le représentant de cette jeunesse délinquante et étrangère à punir.

    S'il est difficile pour un lecteur peu au fait de cette affaire judiciaire de tracer une frontière entre fiction et faits avérés, le sujet est puissant et on sent à quel point il touche profondément l'auteure. Pourtant, plutôt que d'asséner des vérités, elle choisir de laisser parler les faits pour eux-mêmes, sans jamais empiéter sur le point de vue du lecteur, sans sentimentalisme lourdaud ni sentences condamnatoires. Et c'est ce qui fait la force de ce roman. Elle fait ressortir toute la complexité des faits, entre ombre et éclat, sans prêcher ou chercher la polémique.

    Fiona Kidman ne crie pas ses conclusions ou son plaidoyer contre la peine de mort. Elle avance sans artifice. Elle se concentre sur la fragilité de la condition humaine : le déracinement du migrant et sa difficile insertion, le bouillonnement et la faiblesse de la jeunesse qui commet des erreurs parfois stupides, le mécanisme de rejet de l'autre. Les moments les plus beaux sont ceux qui dévoile la vulnérabilité voire la candeur de Black, jeune homme brisé pourtant peu aimable a prime abord entouré de personnages tout aussi peu aimables. Il a notre sympathie mais notre empathie, ce qui renforce la prouesse de l'auteure qui n'a pas choisi la facilité. Et lorsque la sentence irrévocable est prononcée, attendue dès le départ, on découvre les lettres qu'il a écrites en prison ( authentiques si j'ai bien compris ) et on est bouleversés. D'autant plus que l'auteure met très habilement en éclairage sa mère, restée à Belfast, qui fouille dans les poches des vêtements d'enfance de son fils, submergés par les souvenirs ainsi convoqués. Superbe.

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