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Fajardo/Ovejero

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    Couverture du livre « Dernières nouvelles de Noëla Duarte » de Fajardo/Ovejero aux éditions Alvik

    Dominique Jouanne sur Dernières nouvelles de Noëla Duarte de Fajardo/Ovejero

    « Telle était la Noela que je connaissais : dure et coupante, comme le fond brisé d'une bouteille de rhum. »
    3 écrivains hispaniques de talent, José Manuel Fajardo, José Ovejero et Antonio Sarabia, font exister le personnage Noela Duarte dans 6 histoires cohérentes qui placent Noela Duarte dans...
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    « Telle était la Noela que je connaissais : dure et coupante, comme le fond brisé d'une bouteille de rhum. »
    3 écrivains hispaniques de talent, José Manuel Fajardo, José Ovejero et Antonio Sarabia, font exister le personnage Noela Duarte dans 6 histoires cohérentes qui placent Noela Duarte dans différentes situations de sa vie de photographe reporter mais toujours vu par une personne extérieure : un trompettiste, un amant, une femme jalouse, un franc-tireur, un mercenaire, ou encore un guitariste virtuose… La première histoire relate sa jeunesse passée avec son père, leader d’un groupe de blues cubain en tournée européenne et africaine pour fuir la révolution Castrique. De mère espagnole, Noela nait à Tanger. Ce livre fait voyager : Rome, Cuba, Paris, Lisbonne, Madrid, Sarajevo, Kandahar…
    J’ai aimé le récit de Noela Duarte surveillée et suivie à son insu par un sniper pendant la guerre à Sarajevo, qui tombe amoureux d’elle. L’écrivain arrive à établir une relation subtile entre les deux personnages via les objectifs de l’appareil photo et celui de la lunette d’un fusil. « Aujourd’hui, elle a quitté l’hôtel plus tôt que d’habitude. Il était sept heures du matin et sa tête auréolée de cheveux courts a envahi le cercle de la mire télescopique. Elle portait des lunettes de soleil, mais je l’ai reconnue. Au point où j’en suis arrivé, je la reconnaîtrais même si elle était déguisée. Quand on passe tant d’heures à observer, quand le monde se réduit au cercle d’une mire télescopique, on finit par en apprendre beaucoup sur les autres. Je sais qu’elle est nerveuse : quand elle est indécise, elle se gratte derrière l’oreille ou recrache le chewing-gum qu’elle mâchouille. Je sais aussi qu’elle a de longues jambes et de petits seins bien fermes. Parce qu’elle ne porte pas de soutien-gorge. Ça aussi je le sais. J’ai étudié chaque repli de ses vêtements. »
    J’ai aussi aimé le récit de la femme d’un journaliste tué en Afghanistan, qui découvre que Noela était alors sa maitresse quand ils couvraient pour la presse, la bataille de Kandahar. Amour, haine, folie, chagrin, colère, vengeance.
    Ou encore cette subtile histoire du sosie d’un guitariste vedette…
    C’est à travers leurs regards que se dessine le portrait de la discrète et fascinante Noela, baroudeuse dure et tendre parcourant le monde de conflit en conflit, d’homme en homme… Les textes sont prenants et rythmés. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre qui était dans ma PAL depuis 2007…

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