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Fabrice Tassel

Fabrice Tassel

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Avis sur cet auteur (10)

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    Couverture du livre « On dirait des hommes » de Fabrice Tassel aux éditions La Manufacture De Livres

    Philfff sur On dirait des hommes de Fabrice Tassel

    Roman noir psychosocial. Le thème est clairement défini: Le courage de la femme, sa résistance devant la violences et la lacheté masculine.
    Une juge d'instruction, deux couples, trois actes qui déclinent un à un les personnalités de chaque individu. L'histoire simple et tragique d'une femme...
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    Roman noir psychosocial. Le thème est clairement défini: Le courage de la femme, sa résistance devant la violences et la lacheté masculine.
    Une juge d'instruction, deux couples, trois actes qui déclinent un à un les personnalités de chaque individu. L'histoire simple et tragique d'une femme tabassée par son mari va croiser l'histoire apparemment plus compliquée de l'autre couple dont on nous dissèque les détails, entrant dans la tête de la femme Anna et de l'homme Thomas avec subtilité (ce que n'a peu eu droit le premier couple), nous gavant de retours en arrière, et petit à petit, les apparences se transforment en vérité pour l'un et ... aussi pour l'autre.
    Ce que j'ai aimé c'est la personnalité de la juge, minutieuse, pointilleuse et entêtée dans son travail et moins regardante pour fumer à la fenêtre de son bureau ou bien prendre le soleil le visage en l'air, sur la terrasse du resto en face du palais de justice, je ne sais pas si elle est un personnage récurrent de l'auteur mais elle en vaut la peine, le personnage de Thomas est bien cerné également dommage que l'histoire de Patrice du premier couple est carrément occultée. Ce que j'ai moins aimé par contre c'est la simplicité de l'histoire du premier couple trop manichéenne et peu détaillée en fait, n'y at-il pas chez eux aussi une histoire d'amour au départ ? et puis quelques longueurs dans les flashs back que j'ai sauté. 3 étoiles à ma notation.

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    Couverture du livre « On dirait des hommes » de Fabrice Tassel aux éditions La Manufacture De Livres

    danielle Cubertafon sur On dirait des hommes de Fabrice Tassel

    Un très bon roman ,mais très déçue par la fin car in ne dit pas pourquoi il n'a pas sauver son fils on reste en suspens dommage

    Un très bon roman ,mais très déçue par la fin car in ne dit pas pourquoi il n'a pas sauver son fils on reste en suspens dommage

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    Couverture du livre « On dirait des hommes » de Fabrice Tassel aux éditions La Manufacture De Livres

    Mimosa sur On dirait des hommes de Fabrice Tassel

    J'avoue avoir une fois de plus "triché"en lisant la dernière page!soit disant pour mieux percevoir la construction de la narration...l'émotionnel nous enveloppe dès le début:la mort d'un petit garçon de 10 ans.3 femmes "fortes" face à la lâcheté et l'égocentrisme masculin...Une juge...
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    J'avoue avoir une fois de plus "triché"en lisant la dernière page!soit disant pour mieux percevoir la construction de la narration...l'émotionnel nous enveloppe dès le début:la mort d'un petit garçon de 10 ans.3 femmes "fortes" face à la lâcheté et l'égocentrisme masculin...Une juge pointilliste,une maman désespérée mais volontaire,une mère tyrannisée.SORORITE!

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    Couverture du livre « On dirait des hommes » de Fabrice Tassel aux éditions La Manufacture De Livres

    Marie Kirzy sur On dirait des hommes de Fabrice Tassel

    Anna et Thomas Sénéchal ont perdu leur garçon, Gabi, dix ans, mort noyé sous les yeux du père impuissant à le sauver après être tombé d'une digue dans l'océan un jour de tempête. Même en cas d'accident, la procédure exige un dossier. La juge d'instruction, Dominique Bontet est chargée de le...
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    Anna et Thomas Sénéchal ont perdu leur garçon, Gabi, dix ans, mort noyé sous les yeux du père impuissant à le sauver après être tombé d'une digue dans l'océan un jour de tempête. Même en cas d'accident, la procédure exige un dossier. La juge d'instruction, Dominique Bontet est chargée de le clore un an après mais elle tarde à le faire, son instinct lui soufflant que quelque chose cloche sans parvenir à mettre le doigt dessus. le dossier Sénéchal n'est pas le seul qu'elle doit gérer, il y a celui du couple Le Bihan, une enquête pour violences conjugales.

    A partir de ce point de départ, Fabrice Tassel tisse un roman noir tout en finesse, une tragédie en trois actes jusqu'au dernier au cours duquel les masques tombent et les vérités apparaissent, amères et banales dans toute leur médiocrité, dérangeantes tout de même. Dans les deux premiers, il décortique précisément la mécanique des sentiments qui tourbillonnent autour de la culpabilité, de la loyauté, du chagrin et du deuil, disséquant les secrets de deux couples dont il croise les interrogations, les compromis, les illusions et les failles pour mieux explorer la part de ténèbres, parfois insoupçonnable de chacun.

    Une vraie tension s'installe au fil du récit, bien au-delà des ressorts dramatiques liés à la mort de l'enfant et des répercussions du deuil impossible sur un couple. Au départ, on ne comprend pas vraiment pourquoi l'auteur à rajouter dans son intrigue le couple Le Bihan dont les enjeux semblent très éloignés. Et pourtant, un fil mystérieux se crée entre les deux couples, remarquablement tendu, distillant un suspicion feutré qui se dissémine dans la tête du lecteur.

    J'ai également beaucoup apprécié le personnage de la juge d'instruction. Il est rare de voir un tel personnage aussi incarné ( il y a bien sûr la juge d'instruction antiterroriste Alma Revel dans l'excellent La Décision de Karine Tuil ), empathique, passionnée, jamais blasée. Avec elle, on sent à quel point rendre la justice est une affaire humaine. On la voit au travail, on la suit dans ses questionnements permanents. « Je suis là pour remplir les vides. Tu imagines comme c'est épuisant, hein ? » dit-elle à son mari « greffier de ses états d'âme » lorsque le sommeil la fuit, hantée par une ancienne affaire ou celles du moment.

    On est surpris de la voir tarder à clore une affaire de noyade d'apparence aussi « simple ». Mais les histoires simples, ça n'existe pas.

    L'article 353 du Code pénal le dit bien, prescrivant aux juges : « de s'interroger eux-mêmes dans le silence et le recueillement et de chercher, dans la sincérité de leur conscience, quelle impression ont faite, sur leur raison, les preuves rapportées contre l'accusé, et les moyens de sa défense. La loi ne leur fait que cette seule question, qui renferme toute la mesure de leurs devoirs : " Avez-vous une intime conviction ? ".

    Un roman très fort qui invite à se glisser au-delà des apparences en jouant sur la pluralité des points de vue, ce qui donne un récit riche en nuances porté par une écriture précise, élégante, attentive aux moindres détails.

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