Un roman graphique exceptionnel qui raconte l'incroyable parcours de George Lucas, le créateur de Star Wars
Posé hier soir après bon nombre de nuits entrecoupées de petits moments de lecture... pour savoir, juste avancer un peu dans cette histoire dont le personnage principal, un profileur du nom de Unai Lopez de Ayala , « Kraken » pour ceux qui le connaissent se trouve être atteint d'aphasie, incapable de parler après avoir reçu une balle qui lui a momentanément endommagé le cerveau.
En convalescence il aide du mieux qu'il le peut l'équipe de policiers chargée d'une enquête éprouvante sur le meurtre d'une jeune femme enceinte, retrouvée pendue et noyée dans un chaudron celtique .
C'est une course échevelée entre le passé car Unai connaissait cette jeune femme,l'histoire ancienne du pays basque, les celtes en Cantabrie et leurs rites ancestraux, l'adolescence de Unai et de cette jeune femme, et le présent, une cavalcade insensée qui nous tient en haleine du début à la fin, que par contre je trouve venue d'un peu loin et terminée en une page !
L'autrice balaie donc l'histoire ancienne de la région, celle de plusieurs familles à la généalogie compliquée, les relations entre ados, certaines perversités d'adultes troublant à vie la personnalité des enfants.
Elle nous fait entrer également dans la thérapie organisée pour redonner la parole à Unai et le monde du black internet où tout est noir, caché, invisible au monde du jour et accessible seulement aux initiés !
Chacun trouvera dans ce livre ce qu'il a envie d'y trouver, s'attachera aux personnages bien campés, ou à l'histoire des celtes en Espagne, ou aux réalités virtuelles de notre quotidien, se fixera sur certains détails et en oubliera d'autres pourtant importants !
De quoi réjouir l'amoureux du pays basque, le débutant en recherche ADN ou la femme objetisée à travers les siècles !
Un vrai régal de thriller, gonflez vos poumons, retenez votre souffle et Go !!
Petite fille de Guillaume IX le Troubadour, Aliénor a treize ans lorsque son père Guillaume X décède mystérieusement à Compostelle le jour du Vendredi Saint en 1137. Sur son corps s’affichent les marques d’une horrible torture nommée l’aigle de sang. Aliénor n’accepte pas les causes probables de cette mort étrange et décide de venger son père.
Pour cela, elle n’hésite pas à faire bouger les lignes. Elle obtient le droit d’épouser le futur Louis VII, fils de Louis Le Gros, le rival de son père. Le descendant de la lignée des capétiens est aussi l’héritier du royaume de France.
Quand le jour de la noce Louis VI dit Le Gros décède à son tour, le mystère s’épaissit. Les sentiments d’Aliénor pour son époux changent au fil des ans. C’est donc avec lui qu’elle va tenter de faire la lumière sur ces deux morts suspectes. Pendant toutes ces années, rien ne lui sera épargné. La jeune femme n’arrive pas à donner un héritier aux capétiens, ni à se faire une place au Conseil, et ses manœuvres ne sont pas toujours de francs succès.
Tour à tour, Aliénor, Louis, et l’enfant vont exposer leur vision des faits tout au long de ces années. De 1137 à 1149, de Bordeaux à Poitiers, de Normandie à Paris, et jusqu’en terre sainte lors de la croisade menée par Louis VII, Aliénor sait tenir sa place et son rang. Issue de la région la plus prospère du territoire, sa richesse lui donne un pouvoir et un attrait irrésistibles. Le royaume de France cherche à faire les alliances et à gagner les guerres qui lui permettront de gouverner les Comté et Seigneuries dont il a besoin pour étendre son pouvoir. Douze années pendant lesquelles aquitains et capétiens luttent pour le pouvoir. Aux côtés d’Aliénor et de Louis, apparaissent son oncle Raymond de Poitiers devenu prince d’Antioche, puis l’abbé Suger en sa basilique Saint Denis, Bernard de Clairvaux, et quelques chats aquitains qui rôdent dans les couloirs des sombres châteaux parisiens.
chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/11/25/aquitania-la-vengeance-dalienor-daquitaine-eva-garcia-saenz-de-urturi/
Après la mort du duc d’Aquitaine, la jeune Aliénor, portée par sa soif de vengeance, épouse alors le fils de celui qu’elle croit être le meurtrier de son père – Louis VI le Gros, roi de France. Son objectif : décimer la lignée des Capétiens et imposer le sang aquitain. Mais, le jour des noces, Louis VI est assassiné à son tour. Aliénor et Louis VII vont donc devoir apprendre à se connaître pour tenter de démasquer l’instigateur de cette machination.
« Aquitania » est un livre très prenant qui se situe entre le roman historique et le roman policier. Il nous fait découvrir Aliénor d’Aquitaine, figure mythique déjà largement exploitée dans le domaine de la littérature, sous un angle original. Il s’intéresse en effet aux jeunes années d’Aliénor et de Louis. On y découvre une jeune fille forte et résiliente qui tente de s’émanciper et de tisser sa toile et qui doit apprendre à faire face aux conséquences de ses actes. Et de l’autre côté un Louis hypersensible qui se retrouve à une place qu’il ne voulait pas, lui qui n’avait aucune envie de régner, et cherchant désespérément un pardon pour ses actes qui semble impossible. Le livre est basé sur un important travail de recherche et de documentation mais demeure un roman avec sa part d’invention et d’accommodation du matériau historique existant aux besoins de l’intrigue.
La narration parvient remarquablement à nous immerger dans la tête des différents personnages pour mieux partager leurs émotions. L’intrigue et l’enquête sont très prenantes et nous tiennent en haleine tout au long du livre sans qu’on puisse déterminer à l’avance qui est à l’origine de cette machination. Une superbe découverte !
De tout temps, l’Aquitaine a fait de l’ombre au Royaume de France, car elle était plus puissante et à la mort du père d’Aliénor, Guillaume X, en 1137, dans des conditions plus que louche sur le chemin de Compostelle, les appétits se sont aiguisés. Elle est l’héritière, petite fille du redoutable Guillaume le Troubadour et nièce de Raymond de Poitiers.
Le roi de France Louis VI le Gros, a envoyé des parents (à sa place) pour violer Aliénor qui n’est encore qu’une enfant pour pouvoir mettre le grappin sur ses possessions sans passer par le mariage. Son oncle Raymond a fait justice en les exécutant.
Aliénor décide de se venger en épousant le roi de France, Louis le Jeune, pour lui faire des enfants et ainsi perturber la lignée ; pour cela, il faut prouver que c’était la volonté de son père. A cette époque, un testament doit être tatouer sur la peau du défunt. Qu’à cela ne tienne, elle fait réaliser un faux testament par un taxidermiste avec le sceau Semper Sursum (toujours viser plus haut), deus S entrelacés.
Tout au long du récit, on suit les traces des espions du duché d’Aquitaine, qu’on appelle les chats aquitains qui veillent ainsi sur Aliénor, sur les inimitiés, voire les haines qui l’entourent à la cours de France, de l’Abbé Suger au Troubadour qui mettra fin à sa première grossesse, sur la dévotion de Louis qui frise à l’idolâtrie, avec ses bains de sel pour nettoyer les fautes dont il se sent coupable, et aussi sur les liens qui unissent Louis et Aliénor qui ne se détestent pas autant qu’on ne pourrait le penser.
J’ai beaucoup aimé suivre à nouveau les traces de ma chère Aliénor, sa relation incestueuse, avec son oncle Raymond de Poitiers, prince d’Antioche, qu’elle vénère et qui lui sert de mentor, dans ses déplacements « sous haute surveillance » comme on dit, de nos jours, dans des marchés, plus ou moins nets, se renseignant sur les poisons, en quête de la vérité sur l’assassinat de son père.
Eva Garcia Saenz de Urturi donne la parole, tour à tour, à Aliénor ou a Louis, fait des allers et retours entre le présent et le passé, ce qui permet de bien cerner la psychologie des personnages, et ce qui les a poussé à commettre telle ou telle action.
L’auteure nous propose au passage une réflexion sur la vengeance, la loi du Talion, les rancunes tenaces, nous conduisant sur le chemin des croisades. Tout son récit est vivant, haletant ; elle réussit aussi bien dans le domaine du roman historique, où entre parenthèses, on ne l’attendait pas que dans ses polars historiques ou mythologiques, dont je vous rabats les oreilles depuis quelques temps : j’ai découvert Eva Garcia Saenz de Urturi avec Le Secret de la ville blanche et je suis tombée sous le charme à tel point, que dès qu’on me propose un titre de l’auteure je fonce, sans même lire le résumé.
S’il fallait choisir un évènement en particulier, j’opterai pour l’enlèvement d’Aliénor par le traitre Galeran, ou encore la culpabilité de Louis VII après la tragédie de Vitry-le-Brûlé qu’il a conquise mais près de 1500 personnes vont mourir brûlées dans l’église, où elles s’étaient réfugiées, drame qui va le hanter durant toute sa vie, malgré flagellations, silice, bains de sel qu’il va s’imposer pour expier…
Un grand merci à NetGalley et aux Fleuve éditions qui m’ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteure dont j’attends avec impatience le prochain opus.
#Aquitania #NetGalleyFrance
https://leslivresdeve.wordpress.com/2022/11/03/aquitania-par-eva-garcia-saenz-de-urturi/
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