De son enfance pendant la seconde guerre mondiale à sa rencontre avec Jane Birkin en 1968, l'auteur retrace la vie de Serge Gainsbourg, dans une autobiographie. En effet, il emploie la première personne, pour donner la parole à l'homme à la tête de chou. Entre vocation contrarié, amours compliqués, mal-être, l'auteur nous fait découvrir la personnalité complexe et torturée de l'artiste. Mais contrairement à une biographie, l'écriture de l'auteur nous happe dès les premières pages nous plonge dans un vrai roman. Que l'on aime ou pas la personnalité de l'artiste, ça marche !
#NetGalley
« Je suis un homme dans son moyen âge. J’attends la renaissance. »
Ainsi parle le narrateur.
La quarantaine, mélancolique de nature.
Ses relations incomplètes avec son père lui laissent un goût amer.
Ses relations épidermiques avec les femmes ne le rendent pas vraiment heureux.
Un court roman très aéré et fort agréable à lire.
Le fond n’et pas gai, certes, mais la forme est plaisante.
Le ton est percutant et les mots font mouche.
Eric Paradise écrit bien, c’est indéniable.
Il réussit presque à ce que la mélancolie de son personnage ne nous gagne.
Peut-on voler l'Amour ? Peut-on empêcher un être d'aimer ? La réponse est bien sûr NON. Quand nous aimons en vérité, en totalité, l'Amour s'épanouit en secret au-delà des limitations personnelles, temporelles, et géographiques. Il est éternel et dépasse la mort physique. Quand un être aimé quitte ce monde, l'amour qu'on lui porte reste intact, au-delà de tout. Eric Paradisi sait toutes ces choses merveilleuses et uniques. Dans son roman bouleversant, baptisé «Blond cendré», il raconte une histoire d'amour qui unit irrésistiblement Alba (résistante communiste pendant la guerre) à Maurizio, coiffeur dans le ghetto juif de Rome. Maurizio se cache chez Alba après la rafle d'octobre 1943. Chaque dimanche, il coupe les pointes des cheveux blond cendré d'Alba. Des cheveux qu'il vénère autant qu'elle. Mais au printemps 1944, ils sont arrêtés ensemble. Alba est incarcérée tandis que Maurizio est déporté à Auschwitz. Il y survit en devenant le barbier de sa baraque... Bien plus tard Maurizio raconte à Flor, sa petite-fille, l'immensité de l'Amour qui l'unissait à Alba. Des années après, Flor se souvient, au côté de son amant, de l'histoire poignante de son grand-père. Dans ce roman polyphonique, le souvenir, la puissance de l'amour, la transmission sont des actes magiques pour que la vie dépasse le temps et sa cruelle réalité.
L'Amour est donc omniprésent, mais le feu aussi. Le feu est associé aux terribles souvenirs des camps, et de leurs fours. Et le feu revient des années après lors d'un incendie à Paris...
Le blond cendré d'Alba, fait resurgir les cendres. Nous y voyons le phénix, renaissant de ses cendres, et nous rappelant que toute fin est suivie d'une renaissance, même après les pires drames. Eric Paradisi, dans son souffle prophétique et impressionnant, sait que si les morts parlent aux vivants, c'est pour leur apprendre comment vivre et ne se souvenir que de l'amour.
un homme aime mais ne sait pas le montrer. Sa belle se lasse et s envole, il ne pouvait pas respirer sans meryl, cette comédienne pétillante qui croque la vie dans un sourire carnassier. Mais il a autant besoin de vivre reclus dans sa bulle pour écrire des romans. Le narrateur décrit ses contradictions, ses lachetés. Si l histoire n a rien d origianle, l éciture d eric paradisi a assez d humour et de finesse pour la faire résonner avec justesse dans la tete du lecteur. Un livre que je recommande aux internautes du prix orange du livre
Gainsbourg, roman
L'homme sensible
Blond cendré
En retard sur la vie
Séquelles ordinaires
La peau des autres
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