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Eric Liberge

Eric Liberge
Né en 1965, Éric Liberge déclare avoir toujours dessiné. Depuis 1977, il hantait déjà ses feuilles volantes avec des fresques entières de petits squelettes.En 1996 il se lance dans le projet Monsieur Mardi-Gras Descendres. Ce sont les revues "PLG", "Ogoun" et "Golem" qui, les premières, acceptent... Voir plus
Né en 1965, Éric Liberge déclare avoir toujours dessiné. Depuis 1977, il hantait déjà ses feuilles volantes avec des fresques entières de petits squelettes.En 1996 il se lance dans le projet Monsieur Mardi-Gras Descendres. Ce sont les revues "PLG", "Ogoun" et "Golem" qui, les premières, acceptent de publier quelques courts extraits du Petit monde du Purgatoire. Achevé en 1998, le tome 1, Bienvenue !, est publié par Zone créative. Prix René Goscinny 1999, l'album est réédité chez Pointe Noire.En 2002, après trois albums, il met de côté sa série phare et publie Tonnerre Rampant puis Métal, chez Soleil dans la collection Latitudes. En 2004, les éditions Dupuis rééditent les trois premiers volumes de Monsieur Mardi-Gras Descendres qui sont suivis en 2005 par la sortie du quatrième et dernier volume inédit.Par ailleurs, Éric Liberge démarre en 2003 une collaboration en cinq tomes avec Denis-Pierre Filippi, Les Corsaires d'Alcibiade chez Dupuis dont l'action se situe dans l'Angleterre du XIXe siècle. En 2008, il publie Aux heures Impaires, un album carte-blanche sur le musée du Louvre aux éditions Futuropolis. Son nouveau projet en auteur complet, L'Empire du rêve est un regard sur la violence des hommes en temps de guerre à travers une croisée de destins pendant la Seconde Guerre mondiale, est prévu chez Dupuis pour le printemps 2011.

Avis sur cet auteur (7)

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    Couverture du livre « La guerre des paysans » de Gerard Mordillat et Eric Liberge aux éditions Futuropolis

    Claire @fillefan2bd sur La guerre des paysans de Gerard Mordillat - Eric Liberge

    1525, la guerre des paysans

    Rome, au début du 16e siècle. C’est l’effervescence sur le chantier de la basilique Saint Pierre, dont les travaux sont dirigés par Michel-Ange et Raphaël. Mais cet ouvrage pharaonique coûte cher à la papauté et le pape Jules II fait appel à un investisseur, Albert...
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    1525, la guerre des paysans

    Rome, au début du 16e siècle. C’est l’effervescence sur le chantier de la basilique Saint Pierre, dont les travaux sont dirigés par Michel-Ange et Raphaël. Mais cet ouvrage pharaonique coûte cher à la papauté et le pape Jules II fait appel à un investisseur, Albert de Brandebourg.
    En échange, des 24 000 ducats qu'il a versés, celui-ci pourra se rembourser en vendant des indulgences.

    Une indulgence, c’est la possibilité d’être pardonné par Dieu de ses péchés, moyennant une somme d’argent.
    Dans le Saint-Empire, Martin Luther, un moine professeur d’université s’oppose à cette pratique de l’Eglise catholique. Il est rejoint en cela par Thomas Münzer, un autre moine qui a pris fait et cause pour les paysans, déjà fortement acculés par le paiement des impôts aux seigneurs.

    Le pape demande alors à Frère Martin de se rétracter, ce que ce dernier refuse, préférant obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Alors que la révolte des paysans commence à gronder contre leurs conditions de vie miséreuses, Thomas Müntzer décide de soutenir ce mouvement.

    Il réclame une réforme du clergé et l’abrogation des droits ecclésiastiques. Martin Luther a, par ailleurs, commencé à traduire la Bible en allemand, pour que la population puisse comprendre les écritures saintes et que la messe soit à la portée des plus pauvres. C’est ainsi que le pape va l'excommunier.

    Si Martin Luther veut s’opposer à Rome avec sa plume, en revanche Thomas Müntzer veut aller plus loin et utiliser la force pour saisir les biens de l’Eglise et les redistribuer aux plus pauvres.

    Voici un album magnifique, mais également très ardu pour expliquer les causes et les conséquences de la Réforme, qui va amener à la création des Églises protestantes.

    Le trait est sombre, les dessins sont violents mais représentatifs des conditions de vie et de la volonté de s’opposer à cette Église qui vivait dans le luxe et la luxure.

    Cette réforme va s’étendre en Europe et le retour en arrière n’étant pas possible, le schisme dans l'Église deviendra inévitable.

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    Couverture du livre « Le corps est un vêtement que l'on quitte » de Eric Liberge aux éditions Glenat

    Rédactrice sur Le corps est un vêtement que l'on quitte de Eric Liberge

    Julien, un jeune rugbyman venu passer une sélection à Bordeaux et victime d'un accident sur le terrain. Inconscient, il va être transporté d'urgence dans l'hôpital où travaille son père chirurgien et vivre une EMI, une Expérience de Mort Imminente…

    Un phénomène qui nous est parfois rapporté...
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    Julien, un jeune rugbyman venu passer une sélection à Bordeaux et victime d'un accident sur le terrain. Inconscient, il va être transporté d'urgence dans l'hôpital où travaille son père chirurgien et vivre une EMI, une Expérience de Mort Imminente…

    Un phénomène qui nous est parfois rapporté par ceux qui reviennent à la vie après un accident, une brutale perte de conscience : un tunnel, une lumière aveuglante, des êtres de lumière, parfois des proches disparus…

    Cette expérience va bouleverser la vie de Julien et mettre en lumière un lourd secret de famille que ses parents lui ont toujours caché.
    Son père va tout faire pour effacer les souvenirs de l'EMI et empêcher son fils de rejouer au rugby (une passion qu'il ne partage pas avec son fils…).

    Médiumnité, EMI, secret de famille composent le paysage de cette bande dessinée puissante avec en toile de fond Bordeaux, Paris, une exposition de Jérôme Bosch - peintre néerlandais du XVe siècle - (ses toiles ressemblent étrangement aux descriptions relatées par les personnes victimes d'EMI) ou plus terre à terre, l'univers hospitalier.

    Le trait d'Éric Liberge est très réaliste, incisif, vif, il aime jouer avec les mouvements de ses personnages (scènes de rugby… ). Ce roman graphique est sur le fil du fantastique, j'ai aimé me promener à Bordeaux, Paris et ailleurs… Il est à la fois très sombre et lumineux selon les moments.
    Le scénario nous transporte littéralement !

    L'EMI est un sujet vraiment très intéressant : elle est rapportée plus ou moins de la même façon que l'on soit en Inde, en France… ou même à d'autres époques, comme les peintures de Bosch semblent le suggérer.

    C'est un très bel album, avec des tableaux hauts en couleurs en dernière partie d'ouvrage qui se disputent aux bulles en bichromie des premières pages…

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    Couverture du livre « Le corps est un vêtement que l'on quitte » de Eric Liberge aux éditions Glenat

    Lamelys sur Le corps est un vêtement que l'on quitte de Eric Liberge

    Une nouvelle couverture qui a eu cette effet magnétique, je lis le pitch en diagonal pour ne pas en savoir trop, et ça match !

    Je découvre Éric Liberge avec cet album, lui qui a déjà pas mal de titres que son crayon a habillé avec un réalisme et une beauté frappante, constat évident à la vue...
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    Une nouvelle couverture qui a eu cette effet magnétique, je lis le pitch en diagonal pour ne pas en savoir trop, et ça match !

    Je découvre Éric Liberge avec cet album, lui qui a déjà pas mal de titres que son crayon a habillé avec un réalisme et une beauté frappante, constat évident à la vue de certaines planches et notamment de celles que j’ai en main.

    EMI, ça vous parle ? Moi pas vraiment jusqu’à cette lecture, l’expérience de mort imminente, où la conscience est comme en suspension entre la vie et la mort. Dans cette parenthèse, Julien, fera une rencontre qui fera ressurgir un secret de famille qui pèse et qui le longe dans l’incompréhension. Entre pression familiale et hallucinations permanente, ce jeune homme va tenter de se construire et de comprendre.

    J’ai eu du mal avec la narration dense au départ qui par la suite laisse place aux événements et permettent une lecture plus fluide .

    La cartésienne en moi s’est laissée porter par l’univers graphique d’ Eric Liberge . Finesse et délicatesse avec une part d’onirisme et spiritualité offrent un visuel éclatant de toute beauté ! Si la découverte se fait en total Nb, on vit une explosion de couleurs par la suite .

    Une expérience interdite telle le film que j’ai vécu pleinement au final, car j’ai apprécié l’approche de l’auteur sur l’EMI et le poids d’un secret de famille avec la réflexion qui en découle .

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    Couverture du livre « La jeunesse de Staline Tome 2 : Koba » de Arnaud Delalande et Hubert Prolongeau et Eric Liberge aux éditions Les Arenes

    Les Ô grimoiriens sur La jeunesse de Staline Tome 2 : Koba de Arnaud Delalande - Hubert Prolongeau - Eric Liberge

    Les dessins sont toujours aussi réussis – très réalistes – et aussi accrocheurs. Même si, dans ce second volume, on quitte les dessins en noir et blanc, les couleurs sont utilisées à bon escient et ont pour mérite de percuter le lecteur !

    Pour ce qui est de l’histoire, pas de doute, on...
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    Les dessins sont toujours aussi réussis – très réalistes – et aussi accrocheurs. Même si, dans ce second volume, on quitte les dessins en noir et blanc, les couleurs sont utilisées à bon escient et ont pour mérite de percuter le lecteur !

    Pour ce qui est de l’histoire, pas de doute, on apprend beaucoup… En effet, je ne connais pas grand chose de la fin de la Russie tsariste, mis à part les grandes lignes ! On apprend aussi à resituer les mouvements, mencheviks, bolcheviks, et les principaux leaders. C’est d’une clarté et d’une précision incroyable !

    Par contre, cette BD n’est pas à conseiller pour les adeptes de la paix car à toutes les pages, on sent la violence, on voit la violence, on lit la violence… Staline nous apparaît d’une cruauté particulière : il a l’air intouchable, ne fait jamais preuve d’empathie – il se console très rapidement de la mort de sa femme en entrant dans la couche d’une autre… -. Bref, un Staline pour qui seuls comptent la révolution, l’élimination des traîtres et son petit moment de gloire…

    Bref, je conseille cette mini-série à tous les amateurs d’histoire et plus particulièrement de la révolution rouge… J’avoue que moi qui croit en mon prochain, voir tant de violence chez un seul homme me laisse sans voix…

    Une très belle réussite, un scénario extrêmement bien ficelé, des personnages très travaillés, on se délecte. Seul bémol : on arrive trop rapidement à la fin de l’album…

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