Le jardin punk aime la provoc, et « Le grand traité du jardin punk » se présente comme « manifeste écologique et libertaire autour de l’idée du paysage et du jardin »
Le jardin punk, c’est aussi faire preuve de bon sens et d’observation. Il faut connaitre son terrain avant d’y planter n’importe quoi n’importe comment. Et faire confiance à la nature qui saura agencer le tout pour notre bonheur. Un petit coup de main de ci de là, sans bouleverser les écosystèmes et les plantes déjà bien en place, juste se débarrasser des invasives. On apprend aussi qu’il n’y a pas de mauvaises herbes, alors arrêtons de vouloir désherber à tout prix.
Un jardin qui ne demande qu’un minimum d’entretien, avec peu de tontes et de taille, et qui se rapproche de la nature en échappant à nos contraintes jardinières.
Ce guide du jardinage minimaliste ravira les écolos, les insoumis et …les paresseux ! On apprend à préserver et cultiver les plantes endémiques pour un coût minimum.
Ce guide est également riche d’une réflexion sur l’aménagement des zones partagées et urbaines. L’auteur cite des projets d’aménagements réussis ou, au contraire, catastrophiques et c’est très intéressant.
Et puis, n’hésitez pas à semer graines et noyaux de fruit afin que la végétation et les arbres colonisent les terrains vagues.
Des photos illustrent le propos et rendent ce guide très plaisant à lire.
A la fin de ce guide, un atlas photographique des végétaux adaptés au jardin punk permet de reconnaitre les plantes et de faire son choix.
Une mine d’idées et une réflexion écologique, bref tout pour un jardin rebelle où le lâcher prise est de rigueur !
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