Avec "Harvey", l'autrice américaine raconte un lent et vertigineux naufrage intérieur
Avec "Harvey", l'autrice américaine raconte un lent et vertigineux naufrage intérieur
La revue de presse livres vous dit tout ce qu’il faut savoir — et emporter — avant l’été !
livre court, 40 pages. Fille qui rêve dans une société où il n'y a pas que des gentils. Rencontres aléatoires emmènent dangers obligatoires
Une déception pour ce court témoignage en 105 pages d'Harvey via Emma Cline.Intéressant de voir l'aveuglement du personnage qui soulage ses douleurs à grand renfort de médicaments,d'alcool et de sucreries.Il est dans le déni total!Surtout que certains continuent plus ou moins à le soutenir.Mais suis restée sur ma faim.
Le procès vient de se dérouler. Long, ennuyeux, parfois même soporifique pour Harvey pourtant le premier intéressé. Cette dernière journée avant les résultat et la nuit qui va suivre s’annoncent longues et perturbées. Pourtant, il est serein cet homme en plein déni, rien ne peut lui arriver, et même si tous se sont détournés de lui, les affaires vont bientôt reprendre Il en est convaincu.
Armé de son déambulateur et de son mal de dos, mais surtout de son aveuglement et aplomb légendaire, rien ne peut l’atteindre. Sa dernière soirée dans la maison du milliardaire Vogel s’annonce longue et solitaire. Fort heureusement sa fille Kristin et Ruby, sa petite fille, viennent le voir pour alléger la soirée. Mais il n’est pas stressé, la confiance est là même si parfois un sournois regain de lucidité fait vaciller son assurance.
Les appels des avocats, les appels aux journalistes, à ces soutiens qui semblent l’avoir fuit, la visite du docteur avec son shoot miracle aux antidépresseurs pour apaiser ses douleurs, et les projets plein la tête avec son voisin Don DeLillo sont là pour lui montrer la lumière qui l’attend au bout du chemin.
Emma Cline évoque un personnage réel de l’actualité contemporaine américaine, avec ses faiblesses, sa folie, son rapport aux autres et aux femmes en particulier, à travers emprise et séduction, manipulation et violence.
ma chronique complète est en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/06/23/harvey-emma-cline/
Evie, 14 ans, vit seule avec sa mère.
Elle est fascinée par Suzanne , une fille différente, et réussit à s’en faire accepter.
Elle passe de plus en plus de temps avec elle au « ranch » où vit toute une bande sous la coupe d’un gourou.
Devenue adulte, elle se souvient de ces années plus qu’étranges.
C’est américain, c’est bien écrit
Le désoeuvrement, la fragilité des adolescents sont bien analysés.
En 1969, toutes sortes de sectes proliféraient, profitant de leur quête existentielle.
De nos jours, certains se font enrôler par le Jihad.
L’adolescence est une période transitoire difficile, une recherche de soi où il est facile de se perdre.
Emma Cline, dans son premier roman, a bien saisi la psychologie de cette jeune fille qui deviendra une femme marquée par sa sinistre expérience d’adolescente.
C’est dense et intéressant, mais je n’en ferais cependant pas un coup de cœur.
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