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Eleanor Catton

Eleanor Catton
Eleanor Catton est née en 1985 au Canada et a grandi à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Après des études d'anglais elle rédige La Répétition, son premier roman, qui lui permet d'obtenir un master de Creative Writing et une reconnaissance éditoriale dans le monde anglo-saxon et au-delà. La consé... Voir plus
Eleanor Catton est née en 1985 au Canada et a grandi à Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Après des études d'anglais elle rédige La Répétition, son premier roman, qui lui permet d'obtenir un master de Creative Writing et une reconnaissance éditoriale dans le monde anglo-saxon et au-delà. La consécration viendra avec Les Luminaires, lauréat, entre autres prix, du prestigieux Man Booker Prize for fiction et publiés dans plus de douze pays à ce jour. Eleanor Catton vit en Nouvelle-Zélande où elle enseigne.

Avis sur cet auteur (8)

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    Couverture du livre « BIRNAM WOOD » de Eleanor Catton aux éditions Granta Books

    Pilly sur BIRNAM WOOD de Eleanor Catton

    Un livre un peu long au début, qui a réussi à susciter mon intérêt, pour finalement me surprendre.

    Birnam Wood est une association écologiste, qui cultive illégalement des terres abandonnées. Le fruit des récoltes est consommée par les membres, donné, ou vendu à bas prix. Un jour, Mira, la...
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    Un livre un peu long au début, qui a réussi à susciter mon intérêt, pour finalement me surprendre.

    Birnam Wood est une association écologiste, qui cultive illégalement des terres abandonnées. Le fruit des récoltes est consommée par les membres, donné, ou vendu à bas prix. Un jour, Mira, la fondatrice, trouve une terre exploitable, sur un terrain privé.
    A partir de là, il y a une rencontre assez improbable et déstabilisante pour Mira, mais qui pourrait leur donner un sacré coup de pouce. Elle saute donc sur l'occasion. Oui, mais peut-être un peu trop vite ?

    J'ai tout d'abord été attirée par l'action de désobéissance civile de Birnam Wood. Mais je dois bien avouer que le début de lecture fut un peu difficile pour moi : tellement rien ne se passe de concret dans la première partie. J'ai finalement repris au début, et j'ai réussi à mieux m'intéresser à toute la mise en place des personnages et du décor.
    Vaut mieux être prévenu(e) !
    La première partie est donc sans suspens, et avec peu ou pas de dialogues. La deuxième partie est plus riche en interactions des personnages et donc en dialogues, ce qui est nettement plus facile à lire. Et la troisième est réellement digne d'un thriller. Pour clore le livre par un très beau final, si je puis dire.

    Même si la mise en place paraît très longue, je l'ai trouvée très intéressante par les sujets abordés. Faut dire, que c'est ce qui m'a intéressée au début, je vous le rappelle.
    Pour apprécier cette histoire, je pense qu'il faut donc surtout avoir un attrait pour toutes les questions sociétales et environnementales. Et puis, finalement, le côté thriller de la fin, c'est surtout du bonus.

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    Couverture du livre « BIRNAM WOOD » de Eleanor Catton aux éditions Granta Books

    evergreen13 sur BIRNAM WOOD de Eleanor Catton

    Le jardin ambulant
    Je commence par remercier très chaleureusement NetGalley et les éditions Buchet Chastel pour leur confiance en m’ayant adressé ce livre paru tout début janvier.
    L’intrigue se déroule en Nouvelle Zélande, sur l’île du Sud, réputée pour ses paysages magnifiques et encore...
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    Le jardin ambulant
    Je commence par remercier très chaleureusement NetGalley et les éditions Buchet Chastel pour leur confiance en m’ayant adressé ce livre paru tout début janvier.
    L’intrigue se déroule en Nouvelle Zélande, sur l’île du Sud, réputée pour ses paysages magnifiques et encore préservés.
    A Christchurch, Mira Bunting a créé une association appelée “Birnam Wood” visant à cultiver des terres en friches, y faire pousser des plantes et des légumes qui sont, une fois récoltés, vendus à bas prix ou distribués à ceux qui n’ont pas les moyens d’en acheter. Birnam Wood est un collectif clairement de gauche, dont tous les membres sont placés sur un pied d’égalité… ou presque. Car c’est bien Mira qui dirige Birnam Wood, et pour tout dire, elle ne se contente pas de planter sur des talus, ou des terrains à l’abandon : elle n’hésite pas à s’approprier des terres privées, ce que tous les membres de Birnam Wood ne savent pas. Après tout, la fin justifie les moyens non ? Et justement, elle a repéré un endroit qui serait parfait pour y mener un projet de grande envergure : à environ cinq heures de route de Christchurch, à Thorndike, à proximité immédiate du parc national de Korowai, qui vient précisément d’être touché par un tremblement de terre. La route est coupée, la terre convoitée se trouve précisément sur un domaine vacant. Mira décide de se rendre sur place pour se rendre compte de la faisabilité, ou pas, du projet. Et alors qu’elle explore les lieux, elle tombe nez à nez avec un homme qui semble tout savoir d’elle. Robert Lemoine est un milliardaire américain dont la société Autonomo fabrique et commercialise des drones ultra sophistiqués et bourrés de technologie dernier cri, aux multiples applications : cartographie des terrains, exploration des sols, et… surveillance. Lemoine convoite lui aussi le domaine, il est sur le point d’en finaliser l’achat, le vendeur étant Sir Owen Darwich, un homme d’affaires très récemment anobli, que Lemoine considère comme un peu frustre, et dont il entend bien se servir au mieux de ses intérêts.
    Contre toute attente propose à Mira un arrangement : Birnam Wood peut s’installer sur place, disons pour les 6 prochains mois. Un accord gagnant-gagnant : Mira obtient des terres à cultiver à grande échelle ainsi qu’un financement, et Lemoine un alibi écologique très bienvenu par les temps qui courent, d’autant qu’il aimerait bien obtenir la nationalité néo-zélandaise, pour ses affaires…
    Comme vous l’imaginez sans peine, le pacte passé entre les « babas-cool gaucho » de Birnam Wood et le milliardaire cynique aux objectifs opaques ne va pas se dérouler comme prévu. Mais la grande force du roman est précisément de ne pas s’arrêter à une allégorie du bien et du mal… Car dans cette histoire, personne n’est vraiment celui qu’il prétend être.
    Articulé en trois grosses parties (pas de chapître mais, fort heureusement, quelques respirations dans ce livre très dense) l’intrigue prend son temps à se mettre en place. L’auteure présente assez longuement ses personnages, les installe tranquillement dans l’histoire et, d’un seul coup, presque sans crier gare, tout s’emballe.
    Jouant sur des thèmes très actuels (notamment l’éco anxiété qui nous est journellement servie, le pouvoir exhorbitant des ultra-riches qui s’approprient sans état d’âme des ressources essentielles contre les tentatives, parfois désespérées –et desespérantes- des militants ou des lanceurs d’alerte) baigné par l’ironie de l’auteure et par un certain humour noir, voici un très grand thriller psychologique et politique, engagé et implacable.
    Très belle découverte que je vous conseille vivement
    BirnamWood #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Les luminaires » de Eleanor Catton aux éditions Folio

    Lelamaquilit sur Les luminaires de Eleanor Catton

    En 1886, en pleine ruée vers l'or, Walter Moody, jeune Britannique, accoste à Hokitika, en Nouvelle-Zélande. Dans l'hôtel qui le loge, douze hommes sont réunis pour tenter de faire la lumière sur des événements étranges qui troublent la communauté depuis quelques semaines : disparitions, morts...
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    En 1886, en pleine ruée vers l'or, Walter Moody, jeune Britannique, accoste à Hokitika, en Nouvelle-Zélande. Dans l'hôtel qui le loge, douze hommes sont réunis pour tenter de faire la lumière sur des événements étranges qui troublent la communauté depuis quelques semaines : disparitions, morts suspectes, phénomènes inexpliqués... Une histoire de pouvoir et d'amour énigmatique, basée sur les signes astrologiques mais aussi un roman d'aventure, extrêmement complexe mais qui fait du bien. Un livre travaillé sur l'impossibilité d'accéder à la vérité de ce qui est ou a été, une méditation presque métaphysique sur le sens de la vie, et le temps qui passe. Remarquable !

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    Couverture du livre « Les luminaires » de Eleanor Catton aux éditions Folio

    laure Bonati sur Les luminaires de Eleanor Catton

    Il y a des livres qui laissent peu de traces, même si on les a apprécié sur le moment. Et puis, il y a ceux qui vous marquent tant que l'on ne veut pas les quitter. "Les luminaires" appartient à la seconde catégorie. Depuis que j'ai fini ce pavé de 1200 pages, je ne trouve pas l'envie de me...
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    Il y a des livres qui laissent peu de traces, même si on les a apprécié sur le moment. Et puis, il y a ceux qui vous marquent tant que l'on ne veut pas les quitter. "Les luminaires" appartient à la seconde catégorie. Depuis que j'ai fini ce pavé de 1200 pages, je ne trouve pas l'envie de me replonger dans un autre roman.
    Il faut dire que j'ai eu la chance inouïe de pouvoir lire ce livre alors que j'étais moi-même en nouvelle-Zélande ; me balader dans les rues (pluvieuses) d'Hokitika, mon bouquin à la main reste une expérience unique. Ce jour là, j'ai vraiment eu l'impression que les personnages d'eleanor Catton étaient bien réels et qu'ils me laissaient entrer dans leur intimité.

    Les luminaires n'est pas un roman facile. Les cent premières pages m'ont parues fastidieuses, le style un peu trop ampoulé... en réalité, c'est le temps qu'il faut à l'auteur pour installer ses nombreux personnages, et au lecteur pour apprivoiser le monde des chercheurs d'or de la nouvelle-Zélande des années 1860. Passée cette première étape de présentations, le roman s'emballe et je ne l'ai plus lâché.
    L'intrigue policière et la chasse au trésor sont presque secondaires, (mais tellement réussis !). La description de la société de la Nouvelle-Zélande de l'époque est passionnante et se suffirait à elle-même.
    On sent que l'auteur a effectué un travail immense de documentation, sur les diggers, les chercheurs d'or, et sur tous les métiers qui gravitent autour. On aperçoit aussi un peu de la langue et de la culture maorie. Premiers humains arrivés sur ces îles australes, il y a seulement 700 ans, suivis, 500 ans plus tard par des anglais, des écossais, des irlandais, des chinois, des français...

    La construction du roman repose également sur l'astrologie même si cette partie est restée très hermétique pour moi, ce qui n'enlève rien au plaisir de lecture. J'ai d'ailleurs l'impression d'être passée à côté de certains détails, et quelques mystères ne sont pas résolus. À vrai dire, j'ai envie de lire le roman une seconde fois ! Preuve s'il en est que la lecture de ces 1200 pages est vraiment un plaisir et que je n'arrive pas à quitter Walter Moody, Te rau Tauwhare, Anna Wetherell ou Crosbie Wells. Eleanor Catton a maîtrisé son sujet de bout en bout. Chapeau à elle. Et si un jour vous avez la chance de découvrir la Nouvelle-Zélande, ne la laissez pas passer.

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