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Eirikur Orn Norddahl

Eirikur Orn Norddahl

Eiríkur Örn Norđdahl  est né à Reykjavik en 1978 et a grandi à Isafjordur. Il a commencé à écrire vers 2000, mais la nécessité l’a amené à faire d’autres choses pour gagner sa vie. Il a  vécu à Berlin en 2002-2004 puis dans plusieurs pays d’Europe du Nord,  en particulier à Helsinki (2006-2009) e...

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Eiríkur Örn Norđdahl  est né à Reykjavik en 1978 et a grandi à Isafjordur. Il a commencé à écrire vers 2000, mais la nécessité l’a amené à faire d’autres choses pour gagner sa vie. Il a  vécu à Berlin en 2002-2004 puis dans plusieurs pays d’Europe du Nord,  en particulier à Helsinki (2006-2009) et en Finlande (2009-2011) et dernièrement au Viêtnam. En 2004 il a été un des membres fondateurs du collectif poétique d’avant-garde Nyhil, en Islande. En 2008, il a reçu le Icelandic Translators Award pour sa traduction du roman de Jonathan Lethem, Les Orphelins de Brooklyn. Il a obtenu une mention Honorable au Zebra Poetry Film Festival de Berlin en 2010 pour son animation poétique,  Höpöhöpö Böks. En  2012 Norddahl a reçu le Icelandic Literary Prize, catégorie fiction et poésie, ainsi que le Book Merchants' Prize pour son roman Illska.

Articles en lien avec Eirikur Orn Norddahl (2)

Avis sur cet auteur (13)

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    Couverture du livre « Troll » de Eirikur Orn Norddahl aux éditions Metailie

    kadeline sur Troll de Eirikur Orn Norddahl

    Illmur/Hans Blaer est né.e une des rare personne intersexe de son époque à ne pas avoir subi à la naissance de chirurgie pour avoir un « sexe normal ». Sa mère a voulu laisser son corps tel quel et iel a été assigné fille. En grandissant, Illmur va toujours plus loin et devient une personnalité...
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    Illmur/Hans Blaer est né.e une des rare personne intersexe de son époque à ne pas avoir subi à la naissance de chirurgie pour avoir un « sexe normal ». Sa mère a voulu laisser son corps tel quel et iel a été assigné fille. En grandissant, Illmur va toujours plus loin et devient une personnalité des médias et des réseaux sociaux. Ces billets et son comportement toujours plus extrêmes et irrévérencieux sont tolérés jusqu’à la frasque de trop. Je pensais me plonger dans une chasse à l’humain et ce n’est clairement pas ce que l’on a. Le scandale de trop est l’excuse pour revenir sur l’ensemble de la vie d’Illmur/Hans que ce soit de son point de vue ou de celui de sa mère. Rien ne nous est épargné, c’est très trash, cruel et corrosif. Tout ce qui est abordé l’est dans l’excès que ce soit pour les messages sur les réseaux ou la vraie vie. Tout le monde, toutes les minorités s’en prennent plein la tête même celles auxquelles appartient notre énergumène. C’était trop irrévérencieux pour moi mais ce qui m’a le plus désappointé c’est la structure du texte ou plutôt l’impression d’absence de structure. On navigue dans le temps de la naissance à maintenant sans ordre apparent, sans logique apparente non plus. Certaines scènes réapparaissent même de manière aléatoire pour donner un autre point de vue au même élément. Ce roman a du potentiel si on passe au dessus du désordre apparent. J’ai beaucoup aimé la place de l’écriture inclusive qui a un rôle primordial et est bien mise en avant avec les iel, lea et ellui justifiés. Illmur/Hans est une personne cultivée et qui en joue pour faire passer ses frasques. Il y a beaucoup de références dans ce texte qui touche des domaines variés et crée un contraste intéressant entre son comportement et son érudition. Certains passages font presque penser à un essai. Tout est extrême dans ce texte, ce qui en fait une lecture à laquelle on adhère ou non. C’était trop pour moi d’autant qu’il n’y a qu’un pas pour que le lecteur tire la conclusion qu’il faut opérer les bébés intersexes pour éviter les traumatismes qui en ferait des Illmur/Hans en puissance et ça c’est pas un message à faire perdurer. Je suis contente d’avoir tenter ce texte malgré les aspects qui étaient trop pour moi. C’est un texte qui sera surement trop dur pour beaucoup mais qui vaut la peine d’être tenté pour les contrastes intéressants qui sont développés.

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    Couverture du livre « Troll » de Eirikur Orn Norddahl aux éditions Metailie

    Calimero29 sur Troll de Eirikur Orn Norddahl

    Je découvre cet auteur islandais avec ce roman « Troll » que je n'aurais jamais lu s'il ne m'avait été envoyé, dans le cadre d'un jury, sans que je l'aie choisi.
    « Troll » a un double sens : c'est un être de la mythologie nordique, incarnant les forces naturelles, caractérisé principalement par...
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    Je découvre cet auteur islandais avec ce roman « Troll » que je n'aurais jamais lu s'il ne m'avait été envoyé, dans le cadre d'un jury, sans que je l'aie choisi.
    « Troll » a un double sens : c'est un être de la mythologie nordique, incarnant les forces naturelles, caractérisé principalement par son opposition aux hommes et aux dieux mais c'est aussi, dans la sphère Internet, un internaute qui poste des messages volontairement offensants afin de déclencher des polémiques. le titre résume bien le personnage central du roman, Illmur Thöll/Hans Blaer qui rejette toute autorité qui restreindrait sa liberté et se délecte des polémiques qu'il suscite sur les réseaux sociaux.
    En effet, Illmur/Hans Blaer est né(e) hermaphrodite ; sa mère l'a identifiée comme fille, Illmur, statut qu'elle a accepté jusqu'à l'adolescence puis a rejeté, en choisissant d'être un homme (Hans Blaer) ; mais iel (pronom non genré islandais) fluctue douloureusement entre ses deux identités. Pour se sentir exister, iel, 33 ans, joue la provocation à outrance dans un talk-show radiophonique, à la télévision, sur les réseaux sociaux et devient une célébrité. Iel se moque totalement des règles et des convenances afin de, croit-il, jouir d'une liberté totale. Mais la société ne peut le laisser impunément créer le chaos et iel sera rattrapé(e) par l'action de trop.
    Ce roman est intéressant par la nature du personnage principal, hermaphrodite, qui nous fait réfléchir à ce qu'est le genre, le sexe auquel on s'identifie qui n'est pas forcément celui que la nature a attribué ; il aborde également des thèmes sociétaux actuels comme le politiquement correct qui marginalise ceux qui pensent autrement, la puissance destructrice des réseaux sociaux où haine, insultes, menaces se déversent sans filtre et pratiquement sans contrôle, le féminisme et ses excès. Il pose la question essentielle : que veut dire être libre, jusqu'où peut-on aller pour cela, quelles limites peut-on transgresser? Afin de rendre les messages percutants, le style est volontairement agressif, ordurier comme ce que l'on peut trouver sur les réseaux sociaux mais j'ai trouvé ce procédé lassant lorsqu'il s'étale sur un roman complet.
    Ce roman est l'exemple poussé à l'extrême de l'écriture inclusive qui colle parfaitement au personnage à genre double qu'est Illmur/Hans avec l'utilisation du pronom non genré « iel », des pronoms « ellui, lea » et des accords mixtes comme « armé.e ». L'auteur semble aimer jouer, non seulement avec l'écriture inclusive, mais avec les mots en général et les niveaux de langage : il aime les allitérations, l'utilisation de la deuxième personne du prétérit qui donne une impression désuète à la langue lorsqu'il parle de sa mère de 60 ans tout en émaillant le texte de quelques « merde, putain ». Je salue ici le remarquable travail du traducteur pour transcrire tous ces jeux linguistiques et faire preuve d'une inventivité sans frein pour traduire les insultes, les grossièretés et le langage plus que fleuri concernant le sexe.
    Malgré l'originalité du propos et son traitement sans concession qui ne peut que déclencher la réflexion, je n'ai pas été emballée par ce roman peut-être à cause de l'omniprésence des réseaux sociaux, de la provocation systématique et du vocabulaire ordurier.

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    Couverture du livre « Gaeska ; la bonté » de Eirikur Orn Norddahl aux éditions Metailie

    Elizabeth Pianon sur Gaeska ; la bonté de Eirikur Orn Norddahl

    Je viens de réaliser que j’avais déjà lu « Illska », du même auteur. Un livre que j’avais beaucoup aimé.
    Mais alors, pour celui-ci, j’avoue mon impuissance. C’est bien simple, pendant les cinquante premières pages, je n’ai rien compris, et pour le reste, beaucoup de choses m’ont échappé.
    C’est...
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    Je viens de réaliser que j’avais déjà lu « Illska », du même auteur. Un livre que j’avais beaucoup aimé.
    Mais alors, pour celui-ci, j’avoue mon impuissance. C’est bien simple, pendant les cinquante premières pages, je n’ai rien compris, et pour le reste, beaucoup de choses m’ont échappé.
    C’est une satire de la société politique, de la société islandaise, du système….
    C’est loufoque, étrange, imaginatif.
    Dommage pour moi, je n’ai pas été très réceptive.

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    Couverture du livre « Illska ; le mal » de Eirikur Orn Norddahl aux éditions Points

    Elizabeth Pianon sur Illska ; le mal de Eirikur Orn Norddahl

    Agnès, jeune thésarde écrit un mémoire sur l' extrême droite en Europe.
    Elle aime Omar, mais aussi Arnor, un néonazi.
    Voilà pour la petite histoire. Mais elle est imbriquée dans la grande histoire.
    Une grande puissance d'écriture pour un jeune auteur. Quelle maîtrise !
    Un roman complètement...
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    Agnès, jeune thésarde écrit un mémoire sur l' extrême droite en Europe.
    Elle aime Omar, mais aussi Arnor, un néonazi.
    Voilà pour la petite histoire. Mais elle est imbriquée dans la grande histoire.
    Une grande puissance d'écriture pour un jeune auteur. Quelle maîtrise !
    Un roman complètement inhabituel sur l'histoire de l'holocauste et des victimes de la seconde guerre mondiale.
    Un roman complexe dans la construction, où l'on ne sait pas toujours qui est le narrateur, où plusieurs histoires sont racontées simultanément.
    Un roman historique et contemporain sur l'Islande et la Lituanie.
    Un roman aux thèmes abondants : le bien et le mal, l'influence des origines, l'immigration, le racisme, la folie des Hommes, l'amour……
    Un roman qui s'adresse directement au lecteur et le laisse maître de ses opinions.
    Un roman peu commun qui interpelle et mobilise l'esprit.

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