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Eduardo Berti

Eduardo Berti
Eduardo Berti est membre de l'Oulipo depuis juin 2014. Né en Argentine en 1964, écrivain de langue espagnole, il est l'auteur de quelques recueils de nouvelles, d'un livre de petites proses et de plusieurs romans. Traducteur et journaliste culturel, il est lui-même traduit en sept langues, not... Voir plus
Eduardo Berti est membre de l'Oulipo depuis juin 2014. Né en Argentine en 1964, écrivain de langue espagnole, il est l'auteur de quelques recueils de nouvelles, d'un livre de petites proses et de plusieurs romans. Traducteur et journaliste culturel, il est lui-même traduit en sept langues, notamment en langue française où on peut trouver presque toute son oeuvre. Ses livres sont publiés, principalement, aux éditions Actes Sud et traduits par Jean-Marie Saint-Lu. Un père étranger est son deuxième ouvrage aux éditions La Contre Allée, après Inventaire d'inventions (inventées), en collaboration avec le collectif Monobloque, en 2017. Et une nouvelle, Terrils, écrite en français, dans le recueil Lettres Nomades Saison 4, 2015. Un père étranger a paru en Argentine et au Mexique aux éditions Tusquets, en Espagne aux éditions Impedimenta, ainsi qu'en Turquie aux éditions Metis Kitap.

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « L'ombre du boxeur » de Eduardo Berti aux éditions Actes Sud

    catherine a sur L'ombre du boxeur de Eduardo Berti

    Nous voilà avec trois frères qui écoutent le soir dans le salon des histoires, contes que l'en racontent leur père, archiviste au congrès, bien que celui-ci soit fermè à cause de la doctature. Nous sommes en Argentine et l'on croise des tantes vieilles filles, un ex boxeur devenu serrurier mais...
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    Nous voilà avec trois frères qui écoutent le soir dans le salon des histoires, contes que l'en racontent leur père, archiviste au congrès, bien que celui-ci soit fermè à cause de la doctature. Nous sommes en Argentine et l'on croise des tantes vieilles filles, un ex boxeur devenu serrurier mais qui va peut être reprendre les gants, de jeunes garçons qui essaient de comprendre ses mystères de vies et de famille. Un peu long mais de bons passages. Un univers qui fait étrangement pensé à Onetti.

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    Couverture du livre « Une présence ideale » de Eduardo Berti aux éditions Flammarion

    Valérie L. sur Une présence ideale de Eduardo Berti

    j'ai été particulièrement touchée par les situations décrites. Et pourtant, l'idée de suivre une cinquantaine de témoignages différents, dont il faut préciser que ce sont des témoignages romancés car le livre est bien un roman, ne m'enchantait guère. Ce sont toutes ces voix qui vont de la...
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    j'ai été particulièrement touchée par les situations décrites. Et pourtant, l'idée de suivre une cinquantaine de témoignages différents, dont il faut préciser que ce sont des témoignages romancés car le livre est bien un roman, ne m'enchantait guère. Ce sont toutes ces voix qui vont de la lectrice de l'hôpital au seul infirmier, en passant par la secrétaire médicale, qui donnent une âme au service de soins palliatifs du CHU. On perçoit à la fois la dureté du travail mais aussi les conditions particulières qui font que les infirmières ont beaucoup plus de temps à consacrer à chaque patient. Je pense que même si, comme moi, vous n'êtes pas particulièrement friand des romans hospitaliers, celui-ci vous touchera car c'est aussi, à mon avis, un livre sur l'humanité, porteur d'un optimisme qui fait du bien: l'homme n'est pas toujours un loup pour l'homme. Chacun y trouvera une histoire qui le touchera particulièrement, une histoire d'amour peut-être ou au contraire, celle d'une mère qui refuse jusqu'au dernier moment de revoir son fils.
    Il n'est pas certain qu'Eduardo écrive à nouveau en français puisqu'il explique que cette fois, les témoignages recueillis lors de sa résidence étaient en français et qu'il lui est apparu vite artificiel de les traduire, mais il pourrait tout à fait le faire: sa langue est simple mais pas simpliste et agréable à lire. Si vous avez l'occasion d'entendre Eduardo parler de son roman, je vous conseille d'y aller, il parle très bien de son expérience dans le service palliatif et on sent que cela l'a profondément marqué.

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    Couverture du livre « L'inoubliable » de Eduardo Berti aux éditions Actes Sud

    Aurélie Janssens de PAGE ET PLUME sur L'inoubliable de Eduardo Berti

    Ce livre est un recueil de douze nouvelles dans la grande tradition du réalisme magique (Borgès, Fuentes, Bioy Casarès...) ce genre de nouvelles où on ne sait pas si on est encore dans le réel, déjà dans le rêve ou l'imaginaire. On sent qu'il y a un truc qui cloche, que l'auteur nous mène en...
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    Ce livre est un recueil de douze nouvelles dans la grande tradition du réalisme magique (Borgès, Fuentes, Bioy Casarès...) ce genre de nouvelles où on ne sait pas si on est encore dans le réel, déjà dans le rêve ou l'imaginaire. On sent qu'il y a un truc qui cloche, que l'auteur nous mène en bateau, mais il faut être franc : qu'est-ce que c'est bon ! Les nouvelles sont très variées mais elles ont pour thème commun le mensonge ou plutôt la déformation de la vérité... Un homme offre des boucles d'oreilles en toc à sa femme pour leur premier anniversaire de mariage et est rongé de remord pendant quinze ans, la peur qu'elle découvre la vérité. Une dame achète une copie de tableau dans une vente aux enchères. En rentrant une pluie diluvienne efface la tableau. En rentrant chez elle on lui apprend qu'il y a eu méprise et que c'est l'original qu'on lui a donné. Un chef d'orchestre est atteint d'une maladie étrange, sorte d'amnésie qui lui fait oublier tous les morceaux qu'il a crée ou joué. Le jour il retrouve la mémoire c'est un autre chef qui devient atteint... Bref, elles sont toutes dans cette veine : bizarres, étranges, sans qu'on puisse dire vraiment en quoi elles le sont. Un régal !