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4e enquête d’Avi Avraham que je lis toujours avec plaisir.
J’ai aimé qu’il se pose des questions sur son statut de simple enquêteur : ne devrait-il pas, à son âge, occuper un poste plus haut placé ? Ne devrait-il pas résoudre des enquêtes à la portée plus nationale ?
Il est maintenant marié à Marianka, et leur couple est beau à voir lire.
J’ai aimé que deux enquêtes se déroulent en même temps : celle de l’homme disparu de son hôtel, et celle du bébé déposé devant l’hôpital.
J’ai à la fois détesté Liora et eu de la peine pour cette mère qui, sous couvert de défendre sa fille, ne cherche qu’à faire la lumière sur la mort accidentelle de son mari. J’ai détesté qu’elle se serve de la détresse de sa fille pour arriver à ses fins.
J’ai détesté que Liora surnomme l’enquêtrice la bigleuse, parce que celle-ci a des problèmes de vue et ne peut pas focaliser son regard. J’ai été étonnée qu’elle prenne une attitude supérieure avec la policière.
Vous l’aurez compris, Liora est un personnage détestable qui, parce qu’elle a trop souffert adolescente, ne se rend même pas compte qu’elle fait souffrir à son tour.
J’ai aimé qu’Avi continue d’enquêter sur la disparition de Chouchani : qui est-il vraiment ? Pourquoi des indices sont placés après dans sa chambre d’hôtel ? Et j’ai aimé que son enquête officieuse reste en suspend. Pour un prochain roman ?
L’image que je retiendrai :
Celle du costume marron que porte Chouchani à son arrivée à Tel-Aviv et qu’Avi croise régulièrement dans les rues.
https://alexmotamots.fr/un-simple-enqueteur-dror-mishani/
Pour celles et ceux qui cherchent un Maigret plus contemporain, il y a le commissaire Avrahma Avraham ; comme son prestigieux ainé, il prend son temps, se pose des questions, flaire les embrouilles et doute avec raison ; il enquête à Holon en Israël, plus ensoleillé mais aussi exotique que la Belgique enfumée.
Dans « Un simple enquêteur », alors qu’il se demande s’il est bien à sa place dans la police « classique » et qu’il rêve de services spéciaux et du Mossad, il croise deux enquêtes calibrées pour ses interrogations : vrai meurtre ou fausse disparition ? Mossad ou pas Mossad ? abandon d’enfant ou mise en scène paravent ?..
Quel bonheur que cette littérature policière qui se déroule au rythme des problèmes, l’un après l’autre, qui ne s’écrit pas à coup de bagarres et de coups de feu, qui en dit autant sur le héros (anti-héros plutôt !) que sur le pays et la société dans laquelle il évolue.
Vivement le prochain ouvrage de Dror Mishrani !
Hannah Sharabi, une mère de famille particulièrement angoissée, débarque au commissariat de police de son quartier, où Avraham Avraham (Avi pour ses proches) est commandant. Son fils de seize ans (Ofer) n’est pas revenu de l’école … À première vue, Ofer Sharabi n’est pas un adolescent à problème et une fugue parait peu probable …
Zeev, le voisin du troisième étage (un professeur d’anglais qui lui donne des cours à domicile) semble inquiet et mal à l’aise … L’homme est le second narrateur de cette intrigue (le principal est Avi Avraham) et laisse au lecteur la certitude qu’il a quelque chose à cacher … Quant au père du garçon, il est en déplacement professionnel … Le frère et la soeur, plus jeunes, ont été confiés au soin de leur grand-mère, durant la recherche du disparu …
Si vous êtes amateurs de romans policiers « musclés », aux actions violentes aux multiples rebondissements, je vous conseille de passez votre chemin : ce récit ne vous plaira sans doute pas … Si vous aimez les enquêtes « cérébrales » ou « contemplatives », vous trouverez là votre bonheur, en compagnie de ce flic israélien – qui se pose bon nombre de questions – et culpabilise de n’avoir pas lancé un avis de recherche pour disparition inquiétante le soir même … Un homme qui est tout, sauf exubérant !
Une histoire bien construite, dont les différents méandres nous tiennent dans l’obscurité complète, tout au long de son déroulement. L’auteur louvoie habilement et parvient (avec une écriture brillante) à nous garder éloignés de la clé du mystère, jusqu’à son épilogue. Une image fort instructive de la police (très secrète) de ce pays (non moins discret …) Un bien agréable moment de lecture que ce polar atypique !
La première, c'est Orna, jeune enseignante au divorce douloureux qui passe son temps à accompagner la détresse de son fils en oubliant la sienne
La deuxième c'est Emilia, émigrée lettone de cinquante ans, auxiliaire de vie anla situation précaire tant financièrement que sentimentalement
La troisième, c'est Ella, jeune mère de famille débordée par ses trois enfants et son mari jaloux, qui a choisi le calme relatif d'un café pour écrire sa thèse.
Leur point commun Guil, bel avocat en instance de divorce qui les drague et les laisse tomber amoureuses de lui ...
Je m'arrête là pour ne rien divulguer mais ce roman extrêmement bien construit ma laissée sur ma faim.
Quel mobile pousse au crime ?
J'aime bien savoir et je n'ai pas su !
Bref un bon roman qui aurait mérité quelques pages supplémentaires !
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