Donna Leon

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Donna Leon, la Vénitienne dramatique

Haletant, subtil comme le glissement d’une gondole sur les canaux de Venise. Si vous aimez les livres anciens, si vous aimez les enquêtes, si vous aimez le Venise troublant et secret, ce livre est pour vous. Dans Brunetti en trois actes (Calmann-Lévy) la reine...

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Harcèlement dans les coulisses de l’Opéra

Avis sur cet auteur (58)

Aa67 sur Entre deux eaux de Donna Leon

Donna Léon est toujours aussi minutieuse dans ses descriptions, toujours aussi passionnée par Venise et réussi toujours aussi bien à nous embarquer aux côtés de son inspecteur fétiche, le commissaire Brunetti.
Dans cette enquête Entre deux eaux, elle a mis en scène deux femmes vivant en couple,...
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Donna Léon est toujours aussi minutieuse dans ses descriptions, toujours aussi passionnée par Venise et réussi toujours aussi bien à nous embarquer aux côtés de son inspecteur fétiche, le commissaire Brunetti.
Dans cette enquête Entre deux eaux, elle a mis en scène deux femmes vivant en couple, ce qui est un peu plus nouveau chez elle. Mais à part cela j'y ai retrouvé les mêmes trames de fond que sont l'art, la culture, l'architecture et les cheminements d'un cerveau enquêteur aussi bien ficelé que l'est celui de Brunetti.
Pour justifier le fait de n'avoir mis que trois étoiles à une aussi bonne spécialiste du polar, je me dois de préciser mon ressentI. J'aurais peut-être aimé qu'elle me surprenne un peu plus.
Je sais, je sais, nous les lecteurs sommes parfois relativement contradictoires dans nos critiques ; en achetant le livre nous aimons être rassurés de lire "DU" Donna Léon, mais d'un autre côté nous aimerions également du changement. Et c'est ce soupçon d'étonnement qui m'a personnellement manqué.
Par contre, tous ceux qui n'ont pas encore lu de romans policiers de cette autrice, y trouveront un excellent moment de détente. C'est un bon polar de la reine de Venise, Mme Léon.
JuanGarciaMadero sur La petite fille de ses rêves de Donna Leon

Mme Donna Leon nous entraîne une nouvelle fois dans la Venise du commissaire Brunetti.

Celui-ci est frappé d’emblée par la mort de sa mère, qui ouvre le récit. Puis viendront à lui d’étranges affaires, celle d’un prédicateur qui n’hésite pas à soutirer des espèces sonnantes et trébuchantes à...
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Mme Donna Leon nous entraîne une nouvelle fois dans la Venise du commissaire Brunetti.

Celui-ci est frappé d’emblée par la mort de sa mère, qui ouvre le récit. Puis viendront à lui d’étranges affaires, celle d’un prédicateur qui n’hésite pas à soutirer des espèces sonnantes et trébuchantes à ses ouailles. Puis celle, terrible, d’une petite fille dont le corps a été retrouvé dans un canal. Curieusement, personne n'a signalé sa disparition et l’on a trouvé sur elle des objets de valeur. Brunetti est hanté par cette mort, et par cette absence d’intérêt pour la jeune disparue, que l’on comprendra en découvrant au fur et à mesure les tenants et les aboutissants de cette affaire.

Le supérieur de Brunetti, Patta, est toujours aussi imbuvable, et les mystères vénitiens qui nous sont racontés trouvent toujours des solutions réalistes, loin des effets de manche ou des improbables rebondissements. C’est parfois frustrant, et l’on peut être déboussolé par le ton parfois désespéré de l’ensemble, mais l’on ne peut qu’admettre qu’il n’est sans doute pas si éloigné de notre réalité.

Au final, un Brunetti assez sombre, mais que je conseille à ceux qui veulent découvrir avec lui une Venise loin des clichés touristiques habituels.
L'atelier de Litote sur Les masques éphémères de Donna Leon

J'étais curieuse de découvrir Donna Leon, c'est chose faite avec ce trentième opus de la série du Commissaire Brunetti. Si vous vous posez la question sachez que vous pouvez le lire comme un one shot, aucune référence n'est nécessaire à la compréhension. Je découvre donc ce personnage...
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J'étais curieuse de découvrir Donna Leon, c'est chose faite avec ce trentième opus de la série du Commissaire Brunetti. Si vous vous posez la question sachez que vous pouvez le lire comme un one shot, aucune référence n'est nécessaire à la compréhension. Je découvre donc ce personnage emblématique, cinquantenaire, père de famille, mari attentionné et bon vivant, il aime la douceur de vivre vénitienne. Nous allons le suivre dans sa nouvelle enquête. Deux jeunes femmes étrangères ont été retrouvées inconscientes devant la porte de l'hôpital. Avec son équipe il va mener les interrogatoires des suspects et avancer sur une piste dont l'ampleur surprendra. Un scénario qui met en avant Venise, la ville aux multiples canaux menacée par l’afflux des touristes et qui ne peut vivre sans. L'autrice n'hésite pas à se faire guide dans les ruelles, les Piazza, on en apprend beaucoup sur les lieux autant que sur la vie dans cette cité lagunaire. Une construction classique pour ce polar où il n'y a que peu d'action, pas de violence, pas de suspense et pas de montée en tension. L'action ne se déroule même pas pendant le carnaval alors pourquoi est-ce que j'ai aimé ce livre. Certainement parce qu'il a réussi à me transporter dans un autre univers, où reste présente la rivalité entre vénitiens et napolitains, où les traditions ont toujours leur importance. L'eau est aussi un des éléments majeurs que ce soit celle des canaux, de la lagune, de l'acqua alta ou de la mer Adriatique, Venise est entourée par les eaux , cela à quelque chose de fascinant et d'inquiétant à la fois. Et puis il y a ces deux personnages masculins, Marcello et Filiberto qui sont indéniablement un plus au scénario, un soupçon de mafia et un final éclatant. Une fin ouverte qui met en appétit pour retrouver le Commissaire Brunetti dans de nouvelles enquêtes. Bonne lecture.

http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/09/13/39628636.html
Les livres de K79 sur Les masques éphémères de Donna Leon

Donna Leon fait partie de ces autrices reconnues du polar que je n’avais pas eu l’occasion de découvrir. Comme j’ai la fâcheuse habitude de commencer les séries policières en plein milieu (on me le reproche parfois), j’ai décidé cette fois-ci de pousser le bouchon encore plus loin en abordant la...
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Donna Leon fait partie de ces autrices reconnues du polar que je n’avais pas eu l’occasion de découvrir. Comme j’ai la fâcheuse habitude de commencer les séries policières en plein milieu (on me le reproche parfois), j’ai décidé cette fois-ci de pousser le bouchon encore plus loin en abordant la série du Commissaire Brunetti par le 30ème épisode !

Heureusement, cet opus peut se lire indépendamment et je n’ai connu aucun obstacle à ma bonne compréhension. J’ai enfin fait la connaissance du célèbre agent vénitien. Ce héros épicurien, obstiné et amusant m’est apparu assez sympathique. Il mène ses investigations en interrogeant l’ensemble des protagonistes et pour ce faire, il utilise tous les moyens même les plus originaux. Sa perspicacité lui permet de dégoter les indices et ainsi il peut dénouer les nœuds de la vérité.

Mais le véritable personnage principal de ce roman est Venise elle-même. Au fil de l’affaire, l’autrice nous balade à travers des ruelles de la ville et nous fait visiter les lieux emblématiques. Le lecteur vit par procuration le quotidien de cette métropole au fonctionnement si singulier. Grâce aux relations de Brunetti, on entre aussi dans les sphères secrètes de la société vénitienne. Il est intéressant de comprendre leur histoire et leur façon de penser pour mieux appréhender leur mode de vie.

« Les masques éphémères » est un polar des plus classiques, accessible et agréable à lire. Si vous recherchez une enquête policière sans violence, sans tension excessive, sans surenchère, vous êtes au bon endroit. Le succès de Donna Leon s’explique donc aisément par cette maîtrise de la narration et par la fascination que déclenche l’énigmatique Cité des Doges.

Quant à moi, je me laisserai surement tenter par une autre des aventures du commissaire et de son équipe attachante. Et un nouveau voyage sur les canaux, ça ne se refuse pas !

https://leslivresdek79.wordpress.com/2022/09/12/787-donna-leon-les-masques-ephemeres/