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Non décidément le nouveau duo qui reprend les aventures d'Astérix et Obélix n'arrive pas à insuffler cette dose d'humour inimitable des géniaux Goscinny et Uderzo. Si le coup de crayon est très proche les scénarii sont eux très décevants.
Quand l’Histoire taquine nos classiques…
Nous retrouvons une nouvelle fois nos deux gaulois préférés – Astérix et Obélix – pour une nouvelle aventure qui semble aux premiers abords, plus calme. Mais, en fait non. Ils sont chargés par leur chef, de garder un œil « discrètement » sur Adrénaline, la fille du célèbre Vercingétorix.
Même si la BD reste plaisante à lire, on rit des mimiques et répliques d’Obélix, on distingue parmi les pirates Charles AZNAVOUR, il manque quelque chose. Les deux auteurs « héritiers » de la saga ont gardé le style de leurs papas mais, ce n’est pas tout à fait pareil. Je m’en étais moins aperçue dans Astérix et la Transitalique. Vous me traiterez peut-être de puriste mais, je pense qu’un classique doit resté ce qu’il est…
Ce n'est pas leu meilleure Astérix, nous sommes loin du foisonnement de jeux de mots de l'époque glorieuse de notre petit gaulois. C'est néanmoins toujours avec plaisir que l'on retrouve nos héros invincibles.
Sorti il y a quelques jours, "La fille de Vercingétorix" a, comme ses trois prédécesseurs, fait naître des discussions sans fin à la fois sur la qualité de l'album, mais également sur la légitimité de la paire aujourd'hui responsable des aventures du petit Gaulois. Sur les forums, les réseaux sociaux, il y a de tout, ceux qui voient d'un bon œil ce passage de relai, ceux qui prétendent avoir quitté le navire en même temps que Goscinny ("Astérix chez les Belges") ou Uderzo ("Les dieux nous sont tombés sur la tête."). Le point commun entre tous ceux-là : ils auront tous lu ou presque ce 38e album des aventures d'Astérix d'ici quelques semaines.
Je ne fais pas exception à la règle. Depuis que Ferri et Conrad ont repris le flambeau, j'ai toujours une petite réticence avant d'entamer la lecture d'un album d'Astérix. Pourtant, à chaque fois que je le termine, je ne peux nier que j'ai passé un bon moment. D'une part, parce que le duo connaît son Astérix sur le bout des doigts et surtout parce qu'album après album, leur Astérix a su conquérir le cœur des irréductibles fans que nous sommes.
Beaucoup ont argué de la modernité du sujet et on ne peut nier qu'on trouve un écho certain à notre actualité dans cet album. Adrénaline a un côté icône qu'on prête aujourd'hui à une Greta Thunberg, l'urgence écologique chère à Idéfix trouve un écho certain du côté des adolescents gaulois. Toutefois, "La fille de Vercingétorix", par certains aspects, m'a fait penser à "La rose et le glaive" dans lequel Uderzo, seul aux commandes, évoquait la condition féminine. Le ton est bien sûr plus moderne tout comme les clins d'oeil, mais pour autant, cela reste du pur Astérix à l'image du pirate Aznavour et surtout des retrouvailles avec le patois arverne que l'on avait découvert avec le bouclier éponyme.
J'aurais bien quelques réserves sur la personnalité d'Adrénaline plus esquissée que construite ou le fait que l'album soit trop court - je sais, 48 pages, c'est standard - mais ce serait faire la fine bouche car, comme je le dis plus haut, j'ai passé un bon moment, comme à chaque fois que je retrouve un personnage cher à mon enfance.
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