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Denis Rodier

Denis Rodier
Denis Rodier est un dessinateur québécois. Il collabore très tôt aux séries les plus populaires d'éditeurs américains comme Marvel et DC Comics. C'est son travail sur la série Superman qui est le plus remarqué, en particulier l'arc Death of Superman, lauréat de plusieurs prix. En Europe, on le co... Voir plus
Denis Rodier est un dessinateur québécois. Il collabore très tôt aux séries les plus populaires d'éditeurs américains comme Marvel et DC Comics. C'est son travail sur la série Superman qui est le plus remarqué, en particulier l'arc Death of Superman, lauréat de plusieurs prix. En Europe, on le connait surtout pour sa série L'Ordre de Dragons avec Jean-Luc Istin, et sa suite, L'Apogée des Dragons avec Corbeyran aux éditions Soleil.

Avis sur cet auteur (13)

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    Couverture du livre « La bombe » de Laurent-Frederic Bollee et Alcante et Denis Rodier aux éditions Glenat

    Jean-Paul Degache sur La bombe de Laurent-Frederic Bollee - Alcante - Denis Rodier

    La bombe, impressionnante bande dessinée réalisée par Didier Alcante et Laurent-Frédéric Bollée, pour le scénario, avec Denis Rodier pour les 450 planches de dessin, me tentait vraiment et m’effrayait aussi un peu…
    Heureusement, sans problème, Vincent, me l’a confiée et j’ai pu me lancer dans...
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    La bombe, impressionnante bande dessinée réalisée par Didier Alcante et Laurent-Frédéric Bollée, pour le scénario, avec Denis Rodier pour les 450 planches de dessin, me tentait vraiment et m’effrayait aussi un peu…
    Heureusement, sans problème, Vincent, me l’a confiée et j’ai pu me lancer dans une lecture terrible de sens et de révélations sur l’Histoire. Peu de temps avant, au cinéma, j’avais vu Oppenheimer et je voulais en savoir plus sur cette bombe atomique créée par d’éminents scientifiques et larguée sur Hiroshima puis Nagasaki, au Japon, sur décision des dirigeants et militaires des États-Unis, au début du mois d’août 1945.
    Ici, le noir et blanc est de rigueur et les dessins de Rodier sont d’une éloquence remarquable. Il a su jouer sur les ombres car, c’est justement une ombre qui a décidé Alcante pour se lancer dans cette folle aventure : raconter La bombe.
    Cette fameuse ombre est celle fixée par un être humain sur les marches de la banque Sumimoto, le 6 août 1945, à 8h 15. Ces escaliers ont été conservés et exposés dans le seul bâtiment rappelant ce désastre, près de l’hypocentre de l’explosion. Inscrit au Patrimoine mondial de l’Humanité, le « Mémorial de la Paix d’Hiroshima, dôme de Genbaku » est situé dans l’ancien palais d’exposition industrielle.
    Cette catastrophe fit, le jour de l’explosion, 70 000 morts à Hiroshima et 40 000 à Nagasaki, un bilan qui s’éleva rapidement pour atteindre, cinq ans plus tard, 140 000 morts à Hiroshima et 80 000 à Nagasaki…
    Pour tenter d’essayer de comprendre comment on en est arrivé là, les auteurs donnent la parole à l’uranium, matière utilisée jusque-là dans la verrerie et la céramique puis dans les recherches sur la radioactivité. Hélas, on ne va pas s’arrêter là car la course à l’armement atomique est lancée avec des chercheurs comme Leo Szilard ou Enrico Fermi, Prix Nobel de Physique en 1938. À partir de là, l’histoire m’emmène au Japon, en Allemagne, en Angleterre, en Tchécoslovaquie, en Russie, en Norvège, au Congo belge car la Seconde guerre mondiale déchire la planète.
    Les scénaristes se sont appuyés sur des recherches historiques poussées afin de faire bien comprendre un engrenage impitoyable.
    Pourtant, nous sommes à la fin de la guerre, en 1945, lorsque la décision finale est prise. En effet, le Japon refuse de capituler, lance ses kamikazes sur les bateaux ennemis, ne fait aucun cas de la vie humaine de quelque camp qu’il soit.
    Une autre solution aurait-elle pu advenir ? Sûrement, mais impossible de refaire l’Histoire. Il faut simplement tenter de la comprendre et surtout ne pas oublier.
    Pour cela, une œuvre comme La bombe, cette bande dessinée, ce document graphique remarquable publié par Glénat, doit être lu. C’est primordial.
    Chronique illustrée à retrouver ici : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/2023/12/la-bombe-bd-alcante-bollee-rodier.html

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    Couverture du livre « La bombe » de Laurent-Frederic Bollee et Alcante et Denis Rodier aux éditions Glenat

    Claire @fillefan2bd sur La bombe de Laurent-Frederic Bollee - Alcante - Denis Rodier

    Voici un album sur lequel je n’avais pas osé écrire jusqu’à présent, certainement en raison de la difficulté du sujet traité, les bombes atomiques (uranium et plutonium) lancées sur Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945.

    C’est par une chanson d'OMD en 1980 que j’ai pris connaissance de...
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    Voici un album sur lequel je n’avais pas osé écrire jusqu’à présent, certainement en raison de la difficulté du sujet traité, les bombes atomiques (uranium et plutonium) lancées sur Hiroshima et Nagasaki, les 6 et 9 août 1945.

    C’est par une chanson d'OMD en 1980 que j’ai pris connaissance de ces deux explosions. Enola Gay était le nom de l’avion qui a largué la première bombe atomique. Mais c’était également le nom de la maman de Paul Tibbets, le pilote de ce bombardier.

    Comment parler de ces faits historiques qui auront marqué la fin de la Seconde Guerre mondiale avec la capitulation du Japon, mais qui auront provoqué la mort de centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants ? Comment ne pas avoir une pensée pour ces hibakusha, devenus depuis les symboles d’un “plus jamais ça” ?

    À travers plus de 470 pages en noir et blanc, les auteurs de La Bombe ont décrit fidèlement le processus qui a conduit à la fabrication de Little boy et Fat Man lors du projet Manhattan. Parce que ce fait de guerre est avant tout une histoire d’hommes, des scientifiques et des politiciens, qui avaient bien évidemment des visions diamétralement opposées sur l’usage à faire de telles armes de destruction massive.

    Même si vos connaissances en physique nucléaire sont au niveau de celui de la Mer Morte, c'est-à-dire en dessous de zéro, le cheminement progressif de l’élaboration des bombes rend très accessibles de nombreuses connaissances et surtout pléthore de faits historiques concernant la Seconde Guerre mondiale. Et pas seulement celle qui se déroula en Europe.

    Alors si vous voulez découvrir les rôles joués par Leó Szilárd, Enrico Fermi, Werner Heisenberg, Franklin Delano Roosevelt, Harry Truman, le général Groves ou encore Robert Oppenheimer, alors n’hésitez pas à vous réserver quelques heures pour vous plonger dans cet incroyable roman graphique qui aura nécessité un travail de titans aux scénaristes Didier Alcante et Laurent Frédéric Bollée, ainsi qu’au dessinateur Denis Rodier.

    Un album incontournable qui ne peut que nous rappeler qu’Hiroshima et Nagasaki c’était il y a aujourd’hui 78 ans.
    110 000 morts, le premier jour
    220 000 morts, 4 mois après…

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    Couverture du livre « La bombe » de Laurent-Frederic Bollee et Alcante et Denis Rodier aux éditions Glenat

    HEIM sur La bombe de Laurent-Frederic Bollee - Alcante - Denis Rodier

    Une imposante lecture pour cet énorme roman graphique qui narre l'histoire de la création de la première bombe atomique, de sa genèse à la fin des années 1930 à son largage sur Hiroshima puis Nagazaki.
    Le support est découpé en plusieurs chapitres et se lit comme un livre. Les illustrations...
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    Une imposante lecture pour cet énorme roman graphique qui narre l'histoire de la création de la première bombe atomique, de sa genèse à la fin des années 1930 à son largage sur Hiroshima puis Nagazaki.
    Le support est découpé en plusieurs chapitres et se lit comme un livre. Les illustrations sont de très bonne qualité servies par un texte riche et dense. La lecture est à la fois historique au coeur de la seconde guerre mondiale et scientifique au milieu des termes et des explications techniques.
    Le lecteur découvre tous les acteurs de cette création, fruit de la collaboration entre des scientifiques, des industriels et des militaires. La fameux projet Manhattan.

    C'est également une belle réflexion sur la finalité de la création de la bombe atomique à l'image de cette réflexion : "Si deux pays ont la bombe, aucun des deux n'osera l'utiliser, de peur de représailles ! Ils se neutraliseront ! L'idéal, bien sûr, aurait été qu'aucun pays ne l'ait". Les américains ont eu peur que les nazis ne l'acquièrent et on connaît le résultat avec la course à l'armement qui a suivi avec les russes et qui est cruellement d'actualité.
    La question de certains scientifiques a finalement été de se demander s'ils œuvraient réellement pour la paix car la finalité de la bombe était-elle devenue une logique de dissuasion ou de destruction ?

    Une lecture fastidieuse mais très intéressante, même si parfois certains explications scientifiques sont excessives pour un non spécialiste.

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    Couverture du livre « La bombe » de Laurent-Frederic Bollee et Alcante et Denis Rodier aux éditions Glenat

    Romain Ambrosini sur La bombe de Laurent-Frederic Bollee - Alcante - Denis Rodier

    Ca, c'est de la bombe Bébé !

    Un beau pavé que cet album qui nous apprend le cheminement qui a mené à Hiroshima et Nagasaki, la course à l'armement, les espions russes, les kamikazes japonais, l'USS Indianapolis en mission top secret torpillé à Pearl Harbour et rapidement coulé laissant...
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    Ca, c'est de la bombe Bébé !

    Un beau pavé que cet album qui nous apprend le cheminement qui a mené à Hiroshima et Nagasaki, la course à l'armement, les espions russes, les kamikazes japonais, l'USS Indianapolis en mission top secret torpillé à Pearl Harbour et rapidement coulé laissant seulement 900 survivants sur des radeaux de fortune (dans le meilleur des cas), leur sauvetage 4 jours plus tard (les 2/3 n'ayant pas résisté aux attaques de requins, au manque d'eau non salée et à la chaleur violente du soleil).

    Et puis cette ombre, sur le parvis d'une banque à Hiroshima...
    Je ne connaissais pas l'anecdote, terrifiante.

    Généralement, je ne suis pas branché par les BDS "historiques", les traits sont trop stricts, et ça manque de "vie", mais celle-ci est assez fluide et les récits savent prendre le temps. Le noir et blanc sied parfaitement au contexte. L'humanisation de la bombe (avec des intentions explicites) est glaçante.

    Je trouve également que la postface est très intéressante.
    Je l'aurai d'ailleurs préféré en préface, car je dois l'avouer, je n'ai pas lu ce bloc d'une traité, et le premier 1/4 ne m'a pas passionné, j'ai failli lâcher.
    Je me demandais s'il aurait été opportun de publier la bombe en plusieurs tomes, mais mon impression sur ce premier 1/4 aurait été renforcée et à coup sûr j'aurai abandonné. De fait, je pense que c'est un bon choix éditorial.

    A mettre entre toutes les mains, une fois qu'elles ont du poil au bras :)...

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