Einstein et l’Autre
Publié dans la collection « Epouvante » de J’ai Lu, ce livre est en fait un excellent thriller, avec une petite touche de fantastique qui le rend extrêmement addictif.
Travis Cornell, ex des Delta-Forces, est un mec un peu déprimé qui va se balader dans les collines de Santa-Ana, pour y tuer quelques serpents à sonnettes (un loisir comme un autre non ?). Au cours de sa randonnée, outre les dits serpents à sonnettes, il croise le chemin d’un chien, un jeune golden retriever, qui semble abandonné et particulièrement effrayé… Travis le recueille et s’aperçoit que le chien possède une intelligence extraordinaire, qu’il est capable d’accomplir certaines choses qu’un animal même très bien dressé, ne sait pas faire, notamment communiquer presque comme un humain. Travis le nomme donc Einstein ! Dans le même temps, un tueur à gages particulièrement déjanté est chargé d’éliminer les membres d’un laboratoire ultra secret au sein duquel sont menées des expériences sur des animaux au mépris de toute éthique… Si vous savez additionner 1 + 1, vous aurez compris qu’Einstein vient de ce laboratoire et qu’il est le résultat de certaines manipulations génétiques… Mais Einstein n’est pas le seul à s’être échappé de cet endroit, un autre « sujet » -l’Autre- au moins aussi intelligent que le chien mais beaucoup moins sympa, est également dans la nature… et son but, c’est de retrouver le chien, qu’il déteste, pour le tuer. En route, il y aura du sang, beaucoup de sang…
Ce livre trainait dans ma bibliothèque depuis une éternité ! Je ne regrette pas de l’en avoir extirpé, il m’a fait passer un excellent moment de lecture. Dean Koontz est un conteur hors pair, les pages défilent à toute allure, il a l’art et la manière d’enchaîner les situations les plus sordides et violentes pour que le lecteur en redemande, avec toujours une pointe d’humour et un regard ironique sur notre société (bien qu’écrit en 1987, ce livre n’a pas pris une ride) ! Même l’histoire d’amour entre Travis et Nora qui pourrait paraitre un peu « cul-cul » dans le contexte d’un thriller, passe sans problème !
Et puis, à travers cette histoire haletante, transparait son amour des animaux et la condamnation implacable de ceux qui se croient autorisés à en user et en abuser comme s’il s’agissait de simples objets. De même, le « personnage » de l’Autre est finalement assez poignant et donne à réfléchir…
Mon 1er de l'auteur. Une histoire divertissante et touchante, entre la science-fiction, la romance et le thriller. Les pages se tournent facilement, surtout dans les passages Nora-Travis-Einstein, tous 3 très attachants. Je m'attendais tout de même à quelque chose de plus horrifique. Ce fut finalement assez léger. Une petite censure par-ci par-là et on obtient un récit presque familial. Lu en VO.
En Pennsylvanie, Ellen vit dans une caravane avec son mari Konrad et leur fils Victor qui semble souffrir d’un important handicap. Issu du milieu des gens du voyage, ce qui n’est pas le cas d’Ellen, Konrad aime beaucoup son fils aussi repoussant soit-il. Ellen cherche oubli et réconfort dans l’alcool. Elle en arrive à craindre les crises de colère du nourrisson repoussant de laideur. Un jour, c’est le drame. L’enfant l’agresse et la griffe si fort qu’elle réagit violemment et le tue par accident. Konrad en devient fou furieux. Il frappe sa femme, manque de la tuer, puis finalement se calme. Il se contente de la bannir de la tribu en lui promettant que si un jour elle a des enfants, il la retrouvera à quelque endroit qu’elle se trouve sur cette planète pour leur faire subir le sort du malheureux Victor. Quelques années plus tard, Ellen a refait sa vie. Elle a d’abord eu Amy puis le petit Joey. De son côté, Konrad, toujours patron du Train Fantôme, est le père de Gunther, un colosse aux facultés intellectuelles plus que limitées, mais dont il veut qu’il soit l’instrument de sa monstrueuse vengeance. Parviendra-t-il à ses fins ?
« La nuit du forain » est un roman de terreur aux limites du gore, du fantastique et du satanique. On n’est pas loin du thème de « Rosemary's baby » avec ce bébé monstrueux plein de griffes et de poils avec des allusions à « Frankenstein » avec ce géant débile et dangereux terrorisant les gens avec son masque de Boris Karloff. Un excellent Dean Koontz qui se dévore comme un véritable « page-turner ». On tremble pour la petite Amy et pour le gentil Joey. On est plein d’empathie pour la pauvre Ellen en dépit de son penchant nettement trop important pour la vodka orange et de son obsession pour les bondieuseries. Celles et ceux qui aiment se faire peur, être la proie de sensations fortes apprécieront certainement ce divertissant ouvrage.
Une belle découverte !
Ce roman graphique est sublime de part ces illustrations mais aussi son histoire.
Trois maîtres du genre réunis pour mettre en place une nouvelle mythologie autour du thème de Frankenstein .
Dean Koontz qui ne m'a jamais déçue réinvente cette histoire et y ajoute des tueurs en série et une flic avec un frère autiste. Le monstre ne l'est pas tellement et le savant vraiment fou crée toutes sortes de créatures qui parfois s'échappent...
Ce roman graphique nous parle de différence et d'acceptation des autres. Mais pas seulement la couverture vous donne une petite idée des superbes illustrations intérieures avec un style unique, noir mais poétique.
Vous l'aurez compris j'ai adoré cette histoire et j'aimerais beaucoup découvrir la suite car ce n'est qu'une mise en bouche et tout est possible pour la suite. J'attends la confrontation du "créateur" et de ces créations .
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