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Face à l'afflux de réfugiés climatiques venus du Portugal, d'Espagne et d'Italie, le gouvernement a pris une décision : chaque parisien a reçu un ordre de réquisition des surfaces habitables. Il va falloir accueillir dans sa chambre d'amis des gens qu'on ne connaît pas et qui ne parlent même pas le français. Heureusement le ministère a prévu un mode d'emploi de la cohabitation.
Raconter la cohabitation d'un jeune homme de bonne famille un peu coincé avec une grand-mère espagnole maman poule et bonne vivante est une idée très originale. Une BD qui colle à l'actualité en véhiculant de belles valeurs humaines sur la solidarité, et la force que représentent nos différences. Les dessins sont très expressifs.
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Je vous avouerais que n’ayant pas vraiment la culture « magazines de BD », je n’avais pas vraiment entendu parler de David Ratte avant de recevoir cette excellente intégrale de ses planches de Toxic Planet. Je dis cela parce que, apparemment, l’un de ses faits d’armes avant d’éditer de beaux albums de BD, c’était justement d’avoir publié dans Lanfeust Mag.
Bon, maintenant, je suis au courant. Il y a un auteur de BD qui s’appelle David Ratte et qui est clairement très talentueux. Que ce soit sur la forme, je kiffe grave son dessin au trait assuré et au mouvements légers, mélange de grâce et d’humour, ou sur le fond : utiliser l’ironie poussée à son maximum pour alerter sur le péril écologique, j’adhère carrément à ce recueil de strips d’une page ou moins dont il maîtrise les codes (positions des protagonistes notamment) sur le bout des doigts.
Certes, les ficelles sont parfois un peu grosses et le propos tend parfois vers un manichéisme un peu facile, mais l’ensemble est à la fois drôle, cohérent et vraiment hyper bien illustré… Surtout de la part d’un gars qui ne sait pas dessiner les visages (Cf : le magnifique cahier graphique pour comprendre cette petite blague.).
En tout cas, cette BD fut une excellente surprise pour moi et je vais suivre de ce pas l’activité de ce David Machin là…
Suite et fin du diptyque de David Ratte, "Réfugiés climatiques et castagnettes", un nom qui annonce bien la couleur, oui, on va essayer de se divertir avec un sujet un peu casse-gueule.
Dans un futur tout proche de nous, la montée des eaux a rendu la vie impossible en Italie, Portugal et Espagne. Le gouvernement français a donc décidé d'imposer l'hébergement de réfugiés, ce qui ne manque pas de faire réagir et de provoquer des situations cocasses. C'est le cas pour Louis, névrosé et fils de bourgeois, qui voit sa vie bousculée par l'arrivée de Maria, une grand-mère espagnole.
Le sujet est bien trouvé et permet de lancer pas mal de réflexions autour de la tolérance, l'écologie, le vivre ensemble et surtout, David Ratte brosse un avenir qui n'est peut-être pas si fictif que ça, ce qui ne manque pas de toucher le lecteur. Les personnages sont plutôt réussis et attachants.
L'auteur a choisi le divertissement avant tout et c'est peut-être pour ça que je ressors frustré de ma lecture. J'ai eu la sensation que certains sujets n'étaient que suggérés, d'autres ajoutés (la violence faite aux femmes) et les ellipses m'ont un peu laissé songeur. Pour autant, j'ai passé un bon moment avec une histoire et un dessin agréables.
Se divertir avec des questions de société est probablement un bon moyen de toucher les consciences. Ce diptyque me laisse quand même une impression d'inachevé. J'en voulais davantage et en tapant plus fort, en étant peut-être un peu moins consensuel. Que cela ne te prive pas de découvrir ces deux albums !
Chloé est amoureuse d'Abdelaziz, un jeune arabe de la ville. Catherine, la mère de Chloé, n'est pas raciste mais sa fille ne doit pas fréquenter d'arabe. La relation mère-fille va se détériorer au fil des semaines. Jusqu'au jour où Chloé aura besoin d'elle.
Pour commencer, on reconnaît tout de suite les dessins de David Ratte. Les personnages ressemblent aux personnages de la série "Le voyage des pères", j'entends physiquement, bien entendu.
Sur l'histoire, j'ai beaucoup lu que c'était une simple caricature. Pour ma part, je ne pense pas que cela soit uniquement une caricature mais que ce genre de famille et de situation existent bel et bien, et plus qu'on ne le pense.
Dans cet album, plusieurs thèmes sont abordés : le racisme, le deuil, la religion, la relation familiale... donc beaucoup de sujets et où chaque lecteur pourra se retrouver dans l'un ou l'autre.
La mère, Catherine, est tellement détestable que j'avais juste envie de la secouer. Et ses collègues de travail sont bien sympathiques pour réagir comme ils le font. Catherine se sent victime sans jamais se remettre en question et je crois que c'est cela qui m'a le plus agacé.
J'espère qu'il y aura un tome 2.
En tant que fan de David Ratte, je trouve que c'est encore une très bonne bande dessinée qui mérite d'être lue. Merci.
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