Un roman adressé à un père disparu, aussi intime qu'universel
Voilà l’un de mes coups de coeur de ce mois de mai! Ce roman d’espionnage hyper réaliste se plonge dans les rouages de l’Etat Islamique. Alors que l’auteur écrivait son manuscrit, comme il l’indique dans l’avant-propos, les attentats qui ont déferlé sur Paris et Bruxelles (en 2015 et 2016) ne s’étaient pas encore déroulés. Rien que cette remarque fait froid dans le dos.
J’ai vraiment tout aimé dans ce thriller. Un suspens grandissant crescendo fait que l’on s’ennuie jamais malgré que le bouquin compte plus de 500 pages, de l’action concrète dès les premières pages, des descriptions réalistes, des informations qui nous en apprennent sur l’islam, sur Israël,… sans que cela soit rébarbatif. Tous les éléments étaient rassemblés pour passer un très moment de lecture et c’est finalement ce qui m’est arrivé.
Même si, dès le début du livre, l’auteur Daniel Silva nous informe qu’il s’agit d’une fiction, le réalisme est réellement saisissant! Ce livre fait partie de la série « Gabriel Allon ». Alors que Daniel Silva a écrit en tout 19 aventures depuis 2000, seules huit ont été traduites en français. C’est pour cette raison que j’ai failli à ma règle voulant commencer les séries par les premiers tomes. Et franchement, vu des petits rappels succincts mais très utiles, je n’ai jamais été perdue dans ma lecture. Mon engouement pour « La veuve noire » veut que je vais tenter de me procurer les autres tomes.
Un roman que je vous recommande vivement!!!
J'ai choisi ce roman sur les étagères virtuelles de ma liseuse parce que je pensais qu'il me permettrait de cocher l'item 26 du challenge 2019 : "un roman sur la peinture ou un peintre".
Mais en fait non !
Parce que même si le nom du Caravage est cité dans le titre de ce roman ... il n'est question que d'une de ses toiles et non pas du Maître du clair-obscur !
Bref ! Même s'il n'a pas atteint son but initial, j'ai bien apprécié ce roman qui m'a fait découvrir Gabriel Allon qui cumule les professions de restaurateur d'art ET d'agent secret israélien.
Chargé de retrouver un tableau perdu, il nous entraînera à la découverte de faussaires et d'un marché parallèle d'œuvres volées, maquillées, cachées ... et accessoirement mettra la main sur le trésor secret d'un dictateur !
Un roman d'aventures bien rocambolesques qui fait passer un bon moment mais dont il ne restera pas grand chose ...
Je dirais que c'est un roman d'été ... lu au printemps !
« _ Et d’après vous, quelles sont les chances de succès d’un débarquement en Normandie ?
_ Les invasions par mer sont par nature les opérations militaires les plus compliquées, observa Vicary. Surtout quand il s’agit de la Manche, Jules César et Guillaume le Conquérant ont réussi à passer. Napoléon et les Espagnols ont échoué. Hitler a fini par abandonner l’idée en 1940. Je dirais que les chances de succès sont de 50/50. »
A quoi peuvent bien être destinés ces gigantesques cubes de béton que les Alliés semblent promener en mer du Nord au tout début de l’année 1944 ? De la réponse à cette question pourrait découler un échec dramatique du débarquement de Normandie.
Un ingénieur américain, une espionne allemande infiltrée en Angleterre, des services secrets rivaux en Allemagne, un universitaire anglais perspicace, une jeune anglaise naïve mais courageuse, beaucoup, d’enquêtes, de filatures et de faux semblants pour intoxiquer l’ennemi font de ce roman une réussite du genre.
La brillante construction, le suspens garanti jusqu’à la dernière page et le cadre historique (le secret de l’emplacement du débarquement) rendent cette lecture passionnante.
Un livre d'espionnage bien écrit, bien documenté que j'ai vraiment aimé. Un peu comme si l'on pouvait vivre les péripéties avec le héros principal. Un bon moment de lecture.
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