Avec la collection "La BD en classe", le Syndicat national de l’édition propose des supports pédagogiques autour de thématiques précises
4 ième et dernier opus de la saga "Des grives aux loups" .
Michelet nous plonge dans les années 1980-1990, période pendant laquelle l'agriculture se modernise à outrance.
Le Diktat de Bruxelles montre ses abérrations.
Les agriculteurs ne vivent plus du fruit de leur travail. Les petites exploitations disparaissent les unes après les autres. Les villages se meurent. Les "anciens " se battent pour garder les jeunes mais ces derniers -instruits - préfèrent pratiquer le métier dans de vastes exploitations (Nouvelle-Calédonie)
Saint Libéral tente de résister, les Vialhe sont prêts à tout pour ne pas perdre leurs terres, leurs racines, leur âme.
On assiste aux changements sociétaux (le rôle des femmes, leur émancipation)
Un roman qui se ferme sur une note d'espoir.
La relève se battra jusqu'au bout pour que la "Terre des Vialhe" demeure à jamais.
Une oeuvre forte, un dernier opus politique.
Un excellent moment de lecture .
Je quitte le clan Vialhe le coeur lourd....
Au milieu du IXè siècle, le jeune Jean Siorac, fils d’apothicaire, commence sa vie professionnelle comme jardinier à l’abbaye de Solignac dans le Limousin. Devenu scribe et enlumineur, il finit par quitter le monastère pour aller exercer différents métiers avant d’y revenir définitivement pour y prendre l’habit, la tonsure et le nom de frère Théodéric. Bientôt, son supérieur le nomme père abbé de Saint Romain, monastère complètement abandonné depuis de nombreuses années. Il a ordre de choisir douze frères pour l’accompagner dans cette difficile mission. Après cinq jours de marche, les treize moines découvrent un domaine en état d’immense désolation. Tous les bâtiments sont en ruine, les terrains arides ou marécageux, les manants et les serfs misérables et vivants dans une terreur incroyable. Pourtant, guerres et invasions sont terminées. La paix est revenue. Mais le sorcier Lacrapelle, qui les tient sous sa coupe, ne veut pas entendre parler d’une remise en état du monastère. Très vite, il déclenche un incendie qui ravage maisons et cultures…
« Les défricheurs d’éternité » est roman historique qui dépeint très fidèlement le travail de pionniers de ces moines qui, juste munis d’une serpette, de quelques outils rudimentaires et d’un immense courage, défrichèrent des centaines d’hectares, assainirent des marais, bâtirent cloitres, monastères et églises et apportèrent soutien et relative prospérité à toute une population. Ils durent lutter contre les éléments, les épidémies, souffrir du froid et de la faim, travailler tout autant que manants et serfs et voir leur œuvre détruite par les incendies, les guerres et les pillages des Vikings. Une leçon de foi et de courage pour nous autres qui vivons dans le confort, l’hédonisme et la facilité. Livre passionnant dans la mesure où l’historique est bien plus important que la fiction. Le style est fluide et agréable. Le lecteur a l’impression de partager la vie difficile de la petite communauté agricole qui lutte pour sa survie au fil des années et surtout quand, 32 ans plus tard, alors qu’elle arrive à un certain équilibre, tout s’effondre et il faut recommencer presque à zéro. Il apprendra beaucoup de choses sur la vie quotidienne à la campagne avant l’an mil, sur les cultures, sur le culte des reliques qui peut se révéler plus rémunérateur que toutes les autres activités. À conseiller aux amateurs d’Histoire.
Saint-Libéral se meurt. Le village ne compte plus que 304 habitants en 1974, en grande partie âgés.
Jacques Vialhe sue sang et eau pour maintenir son exploitation à flot.
Dominique, son fils ingénieur agronome en Afrique, s'apprête à rejoindre Mondiagri, multinationale agricole.
Seul Jean, le fils de Guy, rêve de devenir éleveur et de travailler la terre, au grand dam de son père avocat.
Pierre-Edouard et Mathilde, les patriarches, voient leur santé décliner.
Il faut perpétuer la famille Vialhe, le travail de la terre et l'avenir du village.
Quelques heureuses nouvelles vont illuminer la vieillesse de Pierre-Edouard, Naissances, mariages et projets communaux.
Un 3 ième opus dans la lignée des 2 premiers.
L'Histoire de la France agricole des années 1970 se déroule sous les yeux du lecteur.
La famille Vialhe transpire la terre, les paysages ruraux, la faune et la flore régionales.
Un roman puissant ou l'Histoire et l'émotion se marient à merveille .
Un superbe moment de lecture !
2 ième volet de la saga, "Les palombes ne passeront plus" balaie la période 1930-1968.
Pierre-Edouard et Mathilde ont repris les rênes de la Terre des Vialhe.
Au lendemain de la Grande Guerre, les mentalités ont changé. Les femmes s'affirment, les enfants poursuivent leurs études (les premiers bacheliers du département) et n'envisagent pas forcément de prendre la relève.
La 2ième guerre mondiale, puis l'Algérie ont entâché le paysage.
Les villages se vident de leur jeunesse, qui préfère le travail en ville (et ses loisirs) plutôt que la rudesse du travail de la terre.
Saint-Libéral se vide de ses habitants. N'y demeurent que les "anciens", attachés à leur terre.
Les commerces et les services publics ferment les uns après les autres.
L'école ne compte plus que onze enfants....
Magré tout, Pierre-Edouard et Mathide ne baissent pas les bras. Jacques -leur fils - a repris l'exploitation au prix d'un lourd endettement car l'agriculture moderne exige de couteux investissements.
Chez les Vialhe, la Terre est vitale et on prie pour que l'exploitation demeure au sein de la famille.
Un 2 ième tome aussi puissant que le premier.
Claude Michelet peint magnifiquement le monde rural sur la période.
Une oeuvre forte, qui marie l'évolution de la société française avec le roman.
De la très grande littérature !
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