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Cindy Van Wilder

Cindy Van Wilder
Née en Belgique en 1983, Cindy Van Wilder cultive depuis toute petite le goût des mots. Traductrice de profession et lectrice éclectique, son domaine de prédilection reste cependant l'imaginaire, où elle s'évade régulièrement tout en gardant les pieds sur notre bonne vieille Terre. Légendes d'hie... Voir plus
Née en Belgique en 1983, Cindy Van Wilder cultive depuis toute petite le goût des mots. Traductrice de profession et lectrice éclectique, son domaine de prédilection reste cependant l'imaginaire, où elle s'évade régulièrement tout en gardant les pieds sur notre bonne vieille Terre. Légendes d'hier et thèmes d'aujourd'hui se mêlent dans ses écrits. Ayant publié plusieurs nouvelles dans diverses anthologies, elle signe avec Les Héritiers son premier roman et prépare la suite de cette trilogie.

Avis sur cet auteur (40)

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    Couverture du livre « Les fééries d'Eshad » de Cindy Van Wilder aux éditions Scrineo

    Revues_Livresques sur Les fééries d'Eshad de Cindy Van Wilder

    J'étais partie confiante en lisant ce roman, car j'avais lu les outrepasseurs du même auteur plusieurs années auparavant.
    Malheureusement, je n'ai pas été aussi emballée que j'aurais aimé l'être... Commençons d'abord avec les points positifs.

    L'auteur nous dépeint un univers créé de A à Z...
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    J'étais partie confiante en lisant ce roman, car j'avais lu les outrepasseurs du même auteur plusieurs années auparavant.
    Malheureusement, je n'ai pas été aussi emballée que j'aurais aimé l'être... Commençons d'abord avec les points positifs.

    L'auteur nous dépeint un univers créé de A à Z par lui-même. Une guerre entre deux peuples, les Esharis et les Arcanes, a mené à la soumission totale de ces derniers. Un monde parallèle peuplé des "Autres" ou des "Monstres", des pouvoirs magiques, des cultes, une famille aux ambitions dévastatrices et au milieu de tout ça, un groupe d'amis qui tentent de s'émanciper.
    Il n'y a rien à dire, l'auteur développe suffisamment son univers et l'ensemble est cohérent. J'ai particulièrement aimé découvrir le monde parallèle et les "Autres".
    Quant aux personnages, j'ai aimé la trope "Found Family" et puis surtout, merci pour l'absence de romance ! J'ai adoré que l'héroïne puisse être une amie proche de Théo, sans qu'il n'y ait jamais la moindre ambiguïté.

    Plus généralement, ce roman est idéal pour des adolescents et c'est peut-être parce que je suis une adulte que quelques éléments m'ont fait un peu décrocher par moments. Par exemple, le scénario. Dès les premières pages, j'ai deviné ce qui allait arriver beaucoup plus tard dans le roman ce qui, forcément, a eu un impact dans ma lecture au moment de certaines "révélations" qui, au final, n'en étaient pas pour moi. Ensuite, et c'est vraiment une question de goût donc très subjectif, mais j'ai eu du mal avec l'héroïne, car je n'aime pas quand l'héro/héroïne est en fait plus puissant qu'on ne le pense, un peu comme l'élu, voire carrément l'élu.

    Malgré tout, l'histoire se lit super vite et les péripéties s'enchaînent bien, même s'il y a des parenthèses fréquentes pour expliquer le lore.
    Petit élément à préciser, car cela peut potentiellement dérouter : le roman contient de l'écriture inclusive pour tous les passages où le personnage non-binaire est présent.

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    Couverture du livre « Les Outrepasseurs Tome 1 : les héritiers » de Cindy Van Wilder aux éditions Gulf Stream

    Djelae sur Les Outrepasseurs Tome 1 : les héritiers de Cindy Van Wilder

    Je n'ai pas du tout accroché à ce roman jeunesse. J'ai trouvé que les personnages étaient juste esquissés. Je n'ai pas accroché à l'intrigue pourtant il y avait beaucoup de potentiel.

    Je n'ai pas du tout accroché à ce roman jeunesse. J'ai trouvé que les personnages étaient juste esquissés. Je n'ai pas accroché à l'intrigue pourtant il y avait beaucoup de potentiel.

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    Couverture du livre « Memorex » de Cindy Van Wilder aux éditions Gulf Stream

    Marie Kacher sur Memorex de Cindy Van Wilder

    Je l’ai déjà dit à demi-mot dans l’une ou l’autre chronique, je souffre de phobie sociale … mais je refuse de la laisser m’empêcher de vivre, de la laisser gagner en me cloitrant chez moi. Aussi, il m’arrive parfois de m’armer de courage pour me rendre à l’une ou l’autre manifestation...
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    Je l’ai déjà dit à demi-mot dans l’une ou l’autre chronique, je souffre de phobie sociale … mais je refuse de la laisser m’empêcher de vivre, de la laisser gagner en me cloitrant chez moi. Aussi, il m’arrive parfois de m’armer de courage pour me rendre à l’une ou l’autre manifestation littéraire, tout en sachant que je serai terrassée par une crise de migraine bien carabinée pendant toute la semaine qui suivra, tout en sachant que je ne profiterai pas réellement de l’événement sur le moment, vu que je serai sans cesse en train de lutter pour garder la tête hors de l’eau et ne pas m’effondrer … Si aux Imaginales, vous croisez une jeune fille à lunettes complétement hagarde, au bord des larmes, accrochée désespérément à son sac de livres, en train de bredouiller lamentablement quelques absurdités à un auteur, vous m’aurez très certainement trouvée. A ce stade, vous vous demandez probablement pourquoi je m’inflige ce genre de situation terriblement anxiogène alors que rien ne m’y oblige … Déjà, comme je le disais, parce que je refuse catégoriquement de laisser la maladie gagner. Et puis, pour les quelques souvenirs qui parviennent à émerger du brouillard : quelques conversations avec tel ou tel auteur, voire même avec un autre lecteur croisé au détour d’une file d’attente. Des souvenirs qui ressurgissent lorsque je relis les dédicaces : je me souviens ainsi que c’est au salon du livre de Colmar, en 2016, que Cindy Van Wilder (vraiment adorable) a finalement réussi à me convaincre de lui prendre Memorex, alors que j’étais venue pour la suite des Outrepasseurs. Six ans plus tard, je l’ai enfin sorti de ma PAL (mieux vaut tard que jamais, nan ?) … et j’aurai sans doute dû m’en tenir à mon plan initial.

    Cela va bientôt faire un an que Réha a le sentiment de vivre au cœur des enfers. Un an que sa mère est morte dans ses bras. Un an que son frère jumeau n’est plus que l’ombre de lui-même. Un an que le monde entier a les yeux rivés sur elle, la miraculée de l’attentat de la fondation Breathe, l’héritière de la multinationale pharmaceutique Memorex. Une année entière passée à refouler le plus profondément possible en elle-même toute la colère qui s’est accumulée au fil des mois. Colère contre le mystérieux terroriste qui a brisé en mille morceaux tous les rêves de sa mère. Colère contre celui qui est supposé être son frère jumeau et qui ne lui prête plus la moindre attention. Colère contre sa tante qui les a tous trahis en dévoilant à la presse des mensonges ignobles sur leur famille. Colère contre tous ces journalistes qui campent devant le campus, contre ses camarades de classe qui vivent en toute innocence, contre le monde entier. Tandis que se rapproche, inexorablement, ce premier funeste anniversaire, tandis qu’Aïki et elle s’apprêtent à quitter leur prestigieuse école pour rejoindre l’île privatisée de leur père, pour se recueillir sur la tombe de leur mère, Réha ne souhaite plus qu’une seule chose : que tout redevienne comme avant. Ou, à défaut, de tout oublier, de tout laisser derrière elle pour tout recommencer à zéro. Si seulement c’était possible … Réha est très loin d’imaginer que derrière son souhait de jeune fille brisée se cache une terrible réalité, qui ne demande qu’une petite étincelle pour surgir au grand jour et tout ravager sur son passage.

    Impossible de le nier : quand Cindy Van Wilder m’a vanté et donc vendu son livre, j’étais intimement convaincue que ce roman (publié dans une de mes collections préférées d’une de mes maisons d’édition préférées) avait absolument tout pour devenir un fabuleux coup de cœur. C’était presque une évidence : avec un résumé pareil, tous les ingrédients semblaient réunis pour former un thriller techno-psychologique palpitant au possible, exactement comme je les aime ! Comment pourrait-il en être autrement, me disais-je alors : non seulement il y a des jumeaux (ceux qui me connaissent savent que je suis fascinée par la gémellité, par ce lien mystérieux et mécompris qui semble parfois unir de façon quasi-magique les jumeaux), mais il est visiblement question d’expérimentations sur la mémoire et de secrets familiaux qui s’apprêtent à éclater avec fracas (tout le monde sait les dégâts que cela peut entrainer … et les bonnes histoires qui en découlent) ? C’est donc avec un enthousiasme débordant et une confiance aveugle que je me suis plongée dans ce récit, d’ores et déjà persuadée que j’allais me régaler du début à la fin. Malheureusement, ça n’a pas pris aussi bien que je l’espérais : ce n’est pas une mauvaise lecture, mais c’est très loin d’être la merveilleuse lecture que j’imaginais. Pour faire simple, je dirais qu’il y avait un très bon potentiel, de très bonnes idées, mais qui n’ont pas été exploitées à leur juste mesure : le fond était prometteur, mais la forme n’a pas suivi ces promesses. Il en ressort un déséquilibre qui a irrémédiablement fait chuter ce roman du piédestal où je m’apprêtais à le mettre …

    De bonnes idées, disais-je. Nous faisons la connaissance de Réha, qui a perdu sa mère un an auparavant dans un attentat qui n’a toujours pas été revendiqué ni élucidé : à l’heure actuelle, personne ne sait qui a posé cette bombe, et encore moins pourquoi. Pourquoi donc s’en prendre à une fondation d’art contemporain ? L’incertitude ronge Réha aussi profondément que la rancune : elle a le sentiment que, tant qu’elle ne saura pas qui a causé la mort de sa mère, elle ne parviendra pas à faire son deuil. Tant qu’elle ne saura pas à qui elle doit en vouloir, elle ne pourra s’empêcher de haïr le monde entier. Tant qu’elle ne saura pas pourquoi sa mère est morte, sa vie n’aura plus aucun sens. Mais ce qui ronge Réha plus profondément encore, c’est la distance qui la sépare chaque jour un peu plus de celui qui a toujours été l’être le plus important de sa vie : Aïki, son frère jumeau. D’inséparables, ils sont devenus de parfaits étrangers l’un pour l’autre. Pourquoi s’obstine-t-il à l’ignorer, comme si elle n’était personne à ses yeux ? Elle donnerait absolument n’importe quoi pour retrouver son alter ego, la seconde moitié d’elle-même … Pour ne pas avoir à affronter seule l’épreuve qui les attend sur l’île familiale : le premier anniversaire de la mort de leur mère. Le désarroi de Réha ne peut laisser indifférent, et cela d’autant plus qu’on a la vague mais profonde intuition que la pauvre enfant est très loin de tout savoir : il y a quelque chose de vraiment pas net derrière toute cette affaire, mais sa souffrance est trop grande pour qu’elle puisse y voir clair.

    Mais le gros problème, justement, c’est que c’est trop flagrant. Ca crève tellement les yeux que quelque chose ne tourne pas rond qu’il n’y a absolument aucune surprise lorsque la « grande révélation » a lieu : on s’attendait tellement à quelque chose de ce genre qu’on ne ressent finalement rien de plus qu’une sorte de lassitude. « Oui, et alors ? ». On a déjà vu cela bien souvent, rien de très original. Oui, l’être humain a toujours rêvé de transcender la nature humaine, de vaincre la mort, mais aussi de tout contrôler, y compris les souvenirs et les pensées, de refaçonner l’être humain à sa convenance, de se prendre pour un dieu. Oui, il y a des personnes sans scrupules qui ne reculent devant rien pour satisfaire leur quête effrénée de connaissance et de pouvoir, et qui se trouvent des centaines d’excuses pour légitimer leurs actes ignobles (que d’atrocités a-t-on commis au nom du « bien commun »). On sait, pas besoin de l’assener avec autant d’insistance. C’est d’ailleurs ce qui m’a le plus dérangée dans cette lecture : cette surenchère. A chaque chapitre, on en rajoute une couche, pire qu’un mauvais film hollywoodien : encore un coup de théâtre, encore une révélation « fracassante », sans oublier les situations clichées à mourir … Ca va bien cinq minutes, mais quatre-cent pages, c’est lassant. Sans oublier le va-et-vient entre passé et présent, qui joue beaucoup trop sur le « j’en dis assez pour bien faire comprendre au lecteur qu’il y a anguille sous roche mais assez peu pour conserver un pseudo-mystère » : c’est tellement artificiel, ça manque tellement de subtilité, que ça agace plus que ça n’attise la curiosité …

    En bref, vous l’aurez bien compris, j’attendais bien plus de ce roman, qui me laisse vraiment sur ma faim. D’un côté, il y a trop de choses, et de l’autre, pas assez. D’un côté, on est dans une sorte de surenchère frénétique de péripéties toutes aussi clichées les unes que les autres, de pointage de doigts des indices pour éviter que la « grande révélation » ne tombe de nulle-part. De l’autre, on est dans une absence absolue d’émotion, de profondeur et de tension narrative : on ne ressent rien de la peine entremêlée de colère de Réha, rien même de sa peur, et encore moins de sa surprise probablement teintée de désarroi. Tout est à la fois trop long (car on fait trainer l’intrigue en longueur pour que la « grande révélation » termine le roman en apothéose) et trop rapidement expédié (comme il y a plusieurs révélations qui s’entremêlent, il faut faire vite, et tout jeter à la suite). On s’appesantit pendant des pages et des pages sur des éléments qui n’apportent en réalité absolument rien à l’intrigue (franchement, à quoi sert Kim, hormis donner le prétexte pour sortir des atermoiements amoureux absolument ridicules ?), et on ne fait que survoler les choses réellement importantes, celle qui méritaient d’attirer l’attention et la réflexion du lecteur (à quoi bon nous faire miroiter un questionnement sur ce qui fait l’humanité et l’identité d’un individu, si c’est pour faire disparaitre en un claquement de doigt celui qui porte cette interrogation ?). C’est vraiment dommage … et je suis d’autant plus frustrée que cela fait six ans que, à chaque fois que je le voyais dans ma pile à lire, je me disais que j’avais hâte de découvrir ce que je pensais être un futur coup de cœur !

    https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2022/05/memorex-cindy-van-wilder.html

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    Couverture du livre « #tous debout » de Cindy Van Wilder et Agnes Marot aux éditions Hugo Roman New Way

    calypso sur #tous debout de Cindy Van Wilder - Agnes Marot

    Bon, bon, bon… Que dire ? « Nos intentions étaient louables ! » s'exclameraient Agnès Marot et Cindy van Wilder devant un tribunal littéraire, et je serais forcée de les croire… Mais les adolescents qui vont lire le roman, que vont-ils penser de tout cela, eux ? Que vont-ils retenir du sort de...
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    Bon, bon, bon… Que dire ? « Nos intentions étaient louables ! » s'exclameraient Agnès Marot et Cindy van Wilder devant un tribunal littéraire, et je serais forcée de les croire… Mais les adolescents qui vont lire le roman, que vont-ils penser de tout cela, eux ? Que vont-ils retenir du sort de Rahim qui a à peine droit à la parole, si ce n'est par le biais d'un journal intime dans lequel il livre ses émotions et non sa lutte, qu'il semble sacrément subir, au passage. Que vont-ils retenir du sort des Iraniens, dans ce roman qui effleure à peine la vie des hommes et des femmes de ce pays ? Que vont-ils retenir du sort des réfugiés, de leur combat, du rôle des associations qui les défendent ? Comment vont-ils interpréter certains messages, peu clairs, sur des sujets aussi divers que le racisme, l'homophobie, le harcèlement scolaire ? Quel fourre-tout ! Comment peuvent-ils comprendre l'attitude de certains personnages, caricaturaux à l'extrême, incarnations troubles de valeurs ou de travers ? Quelle image de la sexualité vont-ils garder après avoir lu cette étrange scène dans les toilettes sales du lycée ? Qui peut me dire quel est l'intérêt d'une telle scène ? On a tout mis dans ce roman, toutes les problématiques qui pourraient concerner les jeunes et qui pourraient faire l'objet de longues discussions et de questionnements enlevés, on a tout mis mais on n'a rien développé. Que de maladresses ! Et pourtant… une écriture à quatre mains intelligente, un style percutant, des pages qui se tournent rapidement, une sensibilité évidente aux causes abordées. Mais se servir d'une cause pour écrire ne suffit pas. Il faut servir la cause.