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Christy Lefteri

Christy Lefteri

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Avis sur cet auteur (14)

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    Couverture du livre « L'apiculteur d'Alep » de Christy Lefteri aux éditions Seuil

    Magali BERTRAND sur L'apiculteur d'Alep de Christy Lefteri

    Un magnifique récit de l'exil, aussi bien de sa terre que de sa vie. Une construction tout en lenteur et en pudeur qui donne l'impression d'un départ à reculons, l'œil rivé sur l'horizon qui s'éloigne, avec cette crainte de se tourner vers l'avant et de perdre ainsi jusqu'à la mémoire, jusqu'aux...
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    Un magnifique récit de l'exil, aussi bien de sa terre que de sa vie. Une construction tout en lenteur et en pudeur qui donne l'impression d'un départ à reculons, l'œil rivé sur l'horizon qui s'éloigne, avec cette crainte de se tourner vers l'avant et de perdre ainsi jusqu'à la mémoire, jusqu'aux souvenirs. Une exacerbation de tous les sens qui laisse derrière elle une impression indélébile de tristesse mêlée de grâce.

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    Couverture du livre « L'apiculteur d'Alep » de Christy Lefteri aux éditions Seuil

    Carole des Antilles sur L'apiculteur d'Alep de Christy Lefteri

    j'ai beaucoup aimé ce livre lent, mélancolique et bouleversant sur la guerre en Syrie, la vie ou la survie .... ce long parcours vers l'Angleterre . comment ne pas s'attacher à Nuri apiculteur par passion et à Afra sa femme artiste. j'ai vécu cette exode avec eux. Aujourd'hui j'ai vue une...
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    j'ai beaucoup aimé ce livre lent, mélancolique et bouleversant sur la guerre en Syrie, la vie ou la survie .... ce long parcours vers l'Angleterre . comment ne pas s'attacher à Nuri apiculteur par passion et à Afra sa femme artiste. j'ai vécu cette exode avec eux. Aujourd'hui j'ai vue une abeille et j'ai pensé à Nuri et Mustafa....

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    Couverture du livre « Les oiseaux chanteurs » de Christy Lefteri aux éditions Seuil

    voyages au fil des pages sur Les oiseaux chanteurs de Christy Lefteri

    Chypre, 2016. Voilà neuf ans que la jeune Nisha, d’origine sri-lankaise, a été engagée comme nounou par Petra. Celle-ci venait d’accoucher, quelques semaines après le décès de son mari, elle était seule, déprimée, dépassée par la situation.
    A l’époque, Nisha, comme beaucoup de jeunes femmes du...
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    Chypre, 2016. Voilà neuf ans que la jeune Nisha, d’origine sri-lankaise, a été engagée comme nounou par Petra. Celle-ci venait d’accoucher, quelques semaines après le décès de son mari, elle était seule, déprimée, dépassée par la situation.
    A l’époque, Nisha, comme beaucoup de jeunes femmes du sud-est asiatique, avait tout quitté dans l’espoir de gagner sa vie dignement ailleurs, et de subvenir aux besoins de sa famille restée au pays.
    A Chypre, Nisha est plutôt bien tombée, elle travaille sans relâche six jours par semaine, mais Petra la traite aussi correctement qu’on peut traiter une domestique. Et puis, il y a Yannis, le locataire qui occupe le premier étage de la maison, qui vit secrètement du braconnage d’oiseaux pour le compte d’un dangereux réseau de trafiquants, et qui est fou amoureux de Nisha.
    Pourtant un jour, celle-ci se volatilise, en laissant derrière elle son passeport et d’autres choses précieuses à ses yeux. Petra signale la disparition de Nisha à la police, qui ne donne aucune suite. Petra et Yannis comprennent vite qu’ils ne pourront compter que sur eux-mêmes, et se lancent dans leur propre enquête.

    Facile à lire et plein de bons sentiments, « Les oiseaux chanteurs » est cependant un roman un peu léger et mou à mon goût. Le thème m’intéressait pourtant, je n’avais encore rien lu sur la migration économique (et légale) de ces jeunes femmes asiatiques exploitées (y compris sexuellement pour les plus malchanceuses) par de riches employeurs européens et les agences de placement (qui leur garantissent un travail en Europe moyennant une caution faramineuse qu’elles mettront des années à rembourser). Mais je reste sur ma faim, le sujet est traité avec candeur et simplisme, en restant à la surface des choses. L’idée d’établir le parallèle avec le braconnage n’est pas mauvaise : ces esclaves modernes et les oiseaux sont des innocents pris dans des pièges qui rapportent gros à d’autres, et ils ne peuvent en sortir que par la mort ou avec une aide extérieure (plutôt rare). Mais cela m’a semblé artificiel, édifiant et « facile » : exploiter les travailleurs, c’est mal, exploiter la Nature, c’est mal.
    Quant aux personnages, ils ne sont pas très incarnés, ni cernés psychologiquement. Celui de Petra est caricatural et/ou peu crédible : ce n’est que quand Nisha disparaît que Petra semble se rendre compte (après presque dix ans!) de son existence et de son importance, et qu’elle s’étonne que sa propre fille soit plus proche de sa nounou que d’elle-même. Je me demande encore si elle s’inquiétait réellement du sort de Nisha en tant qu’être humain, ou si elle paniquait seulement à l’idée de devoir faire le ménage et élever sa fille elle-même. Quant à Yannis, son locataire depuis deux ans et qui habite juste au-dessus, elle le connaît à peine, n’a jamais soupçonné sa relation avec Nisha, ni son activité de braconnage (alors qu’il possède plusieurs frigos industriels et remplit des sacs poubelles entiers de plumes d’oiseaux).
    Au final, c’est un peu long, un peu lent, un peu larmoyant, et l’enquête est résolue en quelques paragraphes. La lecture est fluide et pas désagréable, et l’intention de départ était louable, mais je trouve que le résultat manque de profondeur et de révolte.

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    Couverture du livre « Les oiseaux chanteurs » de Christy Lefteri aux éditions Seuil

    NATHALIE BULLAT sur Les oiseaux chanteurs de Christy Lefteri

    Ma chronique : Voilà un livre à découvrir absolument ! D'une plume qui nous séduit dès la première page, Christy Lefteri tisse la trame de son roman en évoquant le sort des jeunes femmes réfugiées à Chypre. Comme les oiseaux chanteurs pris au piège des braconniers, elles sont à la merci des...
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    Ma chronique : Voilà un livre à découvrir absolument ! D'une plume qui nous séduit dès la première page, Christy Lefteri tisse la trame de son roman en évoquant le sort des jeunes femmes réfugiées à Chypre. Comme les oiseaux chanteurs pris au piège des braconniers, elles sont à la merci des profiteurs en tous genres. Ce sont des Sri-lankaises ou Népalaises qui sacrifient leur vie pour subvenir aux besoins de leur famille en s'expatriant. Elles ne sont pas toujours maltraitées mais on ne connaît rien de leur vie et on ne veut pas le savoir. Elles sont là pour travailler, faire le ménage et élever les enfants des autres. Certaines aussi ont quitté leur pays pour plus de liberté.
    Nisha a disparu. Cette sri-lankaise est depuis neuf ans au service de Pétra, opticienne à Chypre. Elle s'est attaché à la fille de celle-ci, l'a élevée avec amour alors qu'elle a laissé sa propre fille au pays. Elle a trouvé du réconfort dans les bras de Yiannis, un jeune braconnier qui s'est mis à cette tâche illicite après avoir perdu son emploi lors de la crise de 2008.
    Pourquoi est-elle partie? A-t-elle rejoint la ligne verte du côté Turc ? Elle a laissé son passeport, un journal intime écrit en cingalais et ses objets précieux.
    A-t-elle été enlevée ? Yiannis est de plus en plus angoissé d'autant qu'il est lui-même pris au piège d'un réseau malfaisant. Il se sent coupable en capturant par milliers de magnifiques oiseaux chanteurs. Son complice les revend ensuite à prix fort .
    Pétra ressent de la honte. Elle prend conscience de son indifférence envers son employée. Avant la disparition de Nisha, ces ouvrières étrangères lui paraissaient invisibles.
    Chacun leur tour, de plus en plus anxieux Yannis et Pétra nous parlent de leurs tourments. Ils s'associent pour enquêter, la police locale, indifférente, les ayant rejetés. D'autres femmes ont disparu.
    Entre deux chapitres l'auteure a glissé des pages mystérieuses où il est question d'un lac rouge près d'une ancienne mine de cuivre. L'endroit sous le coucher de soleil est à la fois lumineux et menaçant. Peu de visiteurs s'y égarent !
    Ne manquez pas cet ouvrage. Voilà une auteure qui est une révélation !

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