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Christine Cayol

Christine Cayol
Christine Cayol réside depuis 2003 à Pékin. Philosophe de formation, auteur de À quoi pensent les Chinois en regardant Mona Lisa ? (2012) , elle y a créé en 2009 la maison Yishu 8, une villa Médicis chinoise, qui accueille des artistes à Pékin, organise des manifestations artistiques et invite d... Voir plus
Christine Cayol réside depuis 2003 à Pékin. Philosophe de formation, auteur de À quoi pensent les Chinois en regardant Mona Lisa ? (2012) , elle y a créé en 2009 la maison Yishu 8, une villa Médicis chinoise, qui accueille des artistes à Pékin, organise des manifestations artistiques et invite des artistes chinois à s'immerger dans la culture française.

Avis sur cet auteur (2)

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    Couverture du livre « L'amour est un thé qui infuse lentement » de Christine Cayol aux éditions Herve Chopin

    Sy Dola sur L'amour est un thé qui infuse lentement de Christine Cayol

    Alors que la Chine est en plein essor, Chao, défiguré enfant lors d'un accident domestique, curieux,  s installe à l'âge de 21 ans à Paris.  Il va ainsi découvrir la culture française par le biais des cours de chinois qu'il dispensera. Au bout de quelques temps, sur insistance de sa famille, il...
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    Alors que la Chine est en plein essor, Chao, défiguré enfant lors d'un accident domestique, curieux,  s installe à l'âge de 21 ans à Paris.  Il va ainsi découvrir la culture française par le biais des cours de chinois qu'il dispensera. Au bout de quelques temps, sur insistance de sa famille, il est de retour en Chine où il va travailler intensément avec son oncle. Mais en raison d'un malaise lié au surmenage, il repart à Paris pour se ressourcer et c'est à ce moment là qu'il va faire La Rencontre. Rencontre que l'on nomme Yuan Fen ou "rencontre prédestinée voulue par le ciel".

    Ce roman sans aspérités est un roman d'amour à plus d'un titre : amour de Paris, amour de la famille, amour entre deux êtres. Mais un amour tout en douceur, en délicatesse.

    Cette rencontre Yuan Fen va provoquer une révolution à l'intérieur de deux protagonistes qui vont apprendre que pour toute chose essentielle, il faut du temps. Ce temps vers lequel on ne court pas est très bien retranscrit. Ce roman invite à vivre au rythme des ressentis pour bien les vivre pleinement. 

    Ce roman pose aussi la question du rapport à la famille, de l'importance des liens entre les différents membres qui la composent et du respect que l'on doit aux plus anciens.

    Je ne sais pas s'il restera ancré en moi mais j'ai passé un agréable moment en compagnie de Chao qui a su ouvrir des portes notamment sur la culture chinoise et cela est un vrai plaisir de voir que s'il y a choc des cultures c'est qu'il y a avant tout jugement. Et que s'ouvrir à l'autre n'est pas significatif de perte d'identité mais plutôt d'enrichissement.

    https://quandsylit.over-blog.com/2023/04/l-amour-est-un-the-qui-infuse-lentement-christine-cayol.html

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    Couverture du livre « L'amour est un thé qui infuse lentement » de Christine Cayol aux éditions Herve Chopin

    Anita Millot sur L'amour est un thé qui infuse lentement de Christine Cayol

    Chao doit faire face à un gros handicap : il a été accidentellement défiguré (en Chine) à l’âge de six ans …

    Mais en 1991, lorsqu’il donne des cours de mandarin dans le 7ème arrondissement de Paris (il s’y est installé le 12 novembre 1990, très exactement …) il a bien l’intention de faire...
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    Chao doit faire face à un gros handicap : il a été accidentellement défiguré (en Chine) à l’âge de six ans …

    Mais en 1991, lorsqu’il donne des cours de mandarin dans le 7ème arrondissement de Paris (il s’y est installé le 12 novembre 1990, très exactement …) il a bien l’intention de faire fortune en France et de ne pas rester « le chinois de service » ! Chao veut avant tout assurer une vieillesse heureuse et aisée à sa mère, restée à Pékin avec son oncle Shushu …

    C’est le 12 octobre 1992, dans un café parisien où elle discute avec des amies, que Chao apercevra pour la première fois cette jeune femme qui – pour lui – est son « yuan fen » : pourtant, ce jour là, il ne l’abordera pas … Chao va repartir à Pékin durant quelques années mais reviendra à Paris le 14 septembre 1997 … Et ce fameux « yuan fen » voudra qu’il retrouve Ines, après tant d’années écoulées … Que va alors leur réserver le destin ?

    Un joli roman, doux et tendre, empli de bienveillance et d’une profonde mélancolie … C’est bien écrit, sans pathos, peut-être « un poil » trop factuel, trop narratif, à mon goût … À vous, donc, de vous faire votre propre impression à la lecture de ce récit.