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Christian Perrissin

Christian Perrissin
Christian Perrissin est né en 1964 en Haute-Savoie. Il est le scénariste des Aventures d'Hélène Cartier, de Barbe Rouge, de El Niño, de Martha Jane Cannary qui vaudra à ses auteurs un Essentiel à Angoulême 2009, et de La Colline aux Mille Croix.

Avis sur cet auteur (8)

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    Couverture du livre « Voyage avec un âne » de Michael Sterckeman et Christian Perrissin aux éditions Futuropolis

    bulle.noire sur Voyage avec un âne de Michael Sterckeman - Christian Perrissin

    Septembre 1878, Robert Louis Stevenson prévient sa mère par courrier qu'il projette de faire un long voyage. Départ : Le Monastier en Auvergne, arrivée: Arles, moyen de locomotion: pieds, accompagnant: un âne !
    Christian Perrissin adapte le roman de Stevenson "Voyage avec un âne dans les...
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    Septembre 1878, Robert Louis Stevenson prévient sa mère par courrier qu'il projette de faire un long voyage. Départ : Le Monastier en Auvergne, arrivée: Arles, moyen de locomotion: pieds, accompagnant: un âne !
    Christian Perrissin adapte le roman de Stevenson "Voyage avec un âne dans les Cévennes" paru de façon confidentielle en 1879. On y suit donc l'auteur écossais qui, de santé fragile et tombé amoureux d'une femme mariée, part avec Modestine, une ânesse, pour un voyage surtout introspectif. C'est l'occasion de faire le point sur sa vie, sa famille, son avenir et Fanny Osbourne, repartie en Californie pour tenter de divorcer de son mari.
    Le travail graphique de Michaël Sterckeman est superbe. Ses planches au crayon et à l'encre accompagnent magnifiquement les 230 km de randonnée de Stevenson, ses nuits à la belle étoile, ses rencontres étonnantes, la nature sauvage et Modestine... Avec qui les rapports ne sont pas toujours aisés, entre défiance et affection progressive.
    Ce bel album m'a donné envie de partir sur ce chemin devenu depuis le GR70 surnommé  "Le chemin de Stevenson" ! On s'attache autant à l'auteur écossais qu'à cette pauvre bête traînée malgré elle dans ce périple mal préparé. Encore une belle sortie chez Futuropolis !

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    Couverture du livre « John Tanner Tome 1 : le captif du peuple des mille lacs » de Boro Pavlovic et Christian Perrissin aux éditions Glenat

    Lionel Arnould sur John Tanner Tome 1 : le captif du peuple des mille lacs de Boro Pavlovic - Christian Perrissin

    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net

    On dit que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Eh bien, je puis vous affirmer que grâce à cette BD je m’extirpe un petit peu de cette condition peu enviable mais pourtant si répandue…

    En effet, un rapide coup d’œil sur les...
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    Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net

    On dit que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Eh bien, je puis vous affirmer que grâce à cette BD je m’extirpe un petit peu de cette condition peu enviable mais pourtant si répandue…

    En effet, un rapide coup d’œil sur les premières pages m’a fait craindre le pire côté dessin. Je m’explique. Certes, on commence par quelques jolis panoramas sur des paysages sublimes, mais dès qu’on arrive sur les personnages ça se gâte. Les attitudes sont particulièrement figées et ne semblent pas toujours très naturelles… En gros, la gestion de la lecture du mouvement à l’intérieur des cases est défaillante. En outre, quand ils parlent, ils n’ouvrent quasiment jamais la bouche, ce qui est très perturbant… Si l’on ajoute à cela des ciels photoshopés et des couleurs tellement travaillées que ça en devient pesant, je vous assure qu’il m’a fallu une bonne quinzaine de pages pour m’y habituer… Mais voilà, une fois cette étape passée, j’ai fini par vraiment apprécier le dessin de Boro Pavlovic ainsi que son travail de la couleur qui, c’est un fait, est vraiment très poussé. J’ai réalisé que les décors étaient vraiment sublimes, les cadrages irréprochables et que, tout cela était finalement très agréable à parcourir. Bref, j’ai changé d’avis !

    Je dois également vous dire, pour terminer sur le dessin, que le cahier graphique au début et à la fin est magnifique et nous confirme l’étendue du talent de Pavlovic parfois même encore mieux que la BD. D’ailleurs, petite parenthèse, je trouve que c’est souvent le cas avec les cahiers graphiques…

    Et puis sinon, côté scénario, j’ai également beaucoup aimé. D’accord, il y a beaucoup de descriptions et donc de « voix off », mais c’est l’exercice qui veut ça. On est dans le genre biographique où le protagoniste raconte son histoire à une tierce personne (l’auteur). D’ailleurs, Perrissin et Pavlovic ont su habilement alterner entre les moments narratifs et les épisodes avec un peu plus d’action pour rendre le récit à la fois dense, complet et intéressant. Et, personnellement, je trouve que c’est une prouesse de leur part qu’au bout de 82 pages, non seulement on ne s’ennuie pas, mais, en plus, on en redemande.

    Par ailleurs, on sent également un très sérieux travail de recherches sur le sujet. Que ce soit d’un point de vue historique, linguistique ou encore géographique, tout cela semble maîtrisé de bout en bout. D’autant que si ce récit est véridique, la vie de John Tanner est vraiment extraordinaire.

    Pour toutes ces bonnes raisons, j’attends impatiemment la suite et fin de ce diptyque dont je vous conseille la lecture.

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    Couverture du livre « Martha Jane Cannary ; intégrale » de Matthieu Blanchin et Christian Perrissin aux éditions Futuropolis

    Gwen Finistère sur Martha Jane Cannary ; intégrale de Matthieu Blanchin - Christian Perrissin

    BD, simple et juste. C'est pas une histoire passionnante a mon gout, mais c'est très intéressant pour imaginer la vie d'une femme au 19eme siècle en Amérique, c'est très intéressant de voir la conquête de l’Amérique et la mentalité qui planait en parallèle des massacres indiens qui se sont fait....
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    BD, simple et juste. C'est pas une histoire passionnante a mon gout, mais c'est très intéressant pour imaginer la vie d'une femme au 19eme siècle en Amérique, c'est très intéressant de voir la conquête de l’Amérique et la mentalité qui planait en parallèle des massacres indiens qui se sont fait. Sociologie, psychologie, histoire... On voit tout cela sans le vouloir, on apprend sur l'histoire sans s'en apercevoir, et ça j'aime!
    Et pour sure, on découvre le personnage très... intéressant de Calamity Jane!

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    Couverture du livre « Kongo : le ténébreux voyage de Józef Teodor Konrad Korzeniowski » de Tom Tirabosco et Christian Perrissin aux éditions Futuropolis

    Jean-Paul Degache sur Kongo : le ténébreux voyage de Józef Teodor Konrad Korzeniowski de Tom Tirabosco - Christian Perrissin

    Quand la bande dessinée se met au service de l’Histoire, c’est un plaisir décuplé pour le lecteur qui a soif de savoir et d’explorer toujours davantage des sujets méconnus ou à peine effleurés.

    "Kongo", par la magie du dessin très fouillé de Tom Tirabosco et des textes de Christian Perrissin,...
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    Quand la bande dessinée se met au service de l’Histoire, c’est un plaisir décuplé pour le lecteur qui a soif de savoir et d’explorer toujours davantage des sujets méconnus ou à peine effleurés.

    "Kongo", par la magie du dessin très fouillé de Tom Tirabosco et des textes de Christian Perrissin, nous emmène en Afrique, sur ce fleuve Congo, que le jeune Jósef Teodor Konrad Korzeniowski rêve de découvrir. Celui qui deviendra un fameux écrivain sous le nom de Joseph Conrad, est né en Ukraine en 1857 dans une famille d’origine polonaise. Il prendra la nationalité britannique en 1886.
    C’est quatre ans plus tard qu’il part pour l’Afrique, en tant que capitaine de la marine marchande, pour prendre le commandement d’un vapeur de la compagnie d’Albert Thys. Il parle couramment le français et c’est un atout de plus.
    Korzeniowski, comme on l’appelle souvent pendant son périple, est vite choqué par l’attitude de ses congénères européens qui traitent les Africains comme des bêtes taillables et corvéables à merci. Le commerce de l’ivoire bat son plein. Au fil des pages, nous découvrons toutes les perversions apportées par les Européens, la vie des autochtones ne valant presque rien.
    La maladie oblige Joseph Conrad à rentrer à Bruxelles puis à Londres pour se faire soigner. Non seulement, il n’arrive pas à retrouver du travail mais la maladie le ronge et l’oblige à se consacrer essentiellement à son œuvre littéraire. Il écrit alors de nombreux romans, jusqu’à sa mort, en 1924. Parmi ceux-ci, c’est Au cœur des ténèbres qui a inspiré les auteurs de "Kongo".

    De plus, Tom Tirabosco et Christian Perrissin ont eu l’excellente idée de compléter la bande dessinée avec un récit très documenté qui permet bien de comprendre tous les enjeux commerciaux et politiques de cette époque.

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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