En attendant le verdict du 14 juin, découvrez ces nouveaux talents du 9e art !
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
On dit que seuls les imbéciles ne changent pas d’avis. Eh bien, je puis vous affirmer que grâce à cette BD je m’extirpe un petit peu de cette condition peu enviable mais pourtant si répandue…
En effet, un rapide coup d’œil sur les premières pages m’a fait craindre le pire côté dessin. Je m’explique. Certes, on commence par quelques jolis panoramas sur des paysages sublimes, mais dès qu’on arrive sur les personnages ça se gâte. Les attitudes sont particulièrement figées et ne semblent pas toujours très naturelles… En gros, la gestion de la lecture du mouvement à l’intérieur des cases est défaillante. En outre, quand ils parlent, ils n’ouvrent quasiment jamais la bouche, ce qui est très perturbant… Si l’on ajoute à cela des ciels photoshopés et des couleurs tellement travaillées que ça en devient pesant, je vous assure qu’il m’a fallu une bonne quinzaine de pages pour m’y habituer… Mais voilà, une fois cette étape passée, j’ai fini par vraiment apprécier le dessin de Boro Pavlovic ainsi que son travail de la couleur qui, c’est un fait, est vraiment très poussé. J’ai réalisé que les décors étaient vraiment sublimes, les cadrages irréprochables et que, tout cela était finalement très agréable à parcourir. Bref, j’ai changé d’avis !
Je dois également vous dire, pour terminer sur le dessin, que le cahier graphique au début et à la fin est magnifique et nous confirme l’étendue du talent de Pavlovic parfois même encore mieux que la BD. D’ailleurs, petite parenthèse, je trouve que c’est souvent le cas avec les cahiers graphiques…
Et puis sinon, côté scénario, j’ai également beaucoup aimé. D’accord, il y a beaucoup de descriptions et donc de « voix off », mais c’est l’exercice qui veut ça. On est dans le genre biographique où le protagoniste raconte son histoire à une tierce personne (l’auteur). D’ailleurs, Perrissin et Pavlovic ont su habilement alterner entre les moments narratifs et les épisodes avec un peu plus d’action pour rendre le récit à la fois dense, complet et intéressant. Et, personnellement, je trouve que c’est une prouesse de leur part qu’au bout de 82 pages, non seulement on ne s’ennuie pas, mais, en plus, on en redemande.
Par ailleurs, on sent également un très sérieux travail de recherches sur le sujet. Que ce soit d’un point de vue historique, linguistique ou encore géographique, tout cela semble maîtrisé de bout en bout. D’autant que si ce récit est véridique, la vie de John Tanner est vraiment extraordinaire.
Pour toutes ces bonnes raisons, j’attends impatiemment la suite et fin de ce diptyque dont je vous conseille la lecture.
BD, simple et juste. C'est pas une histoire passionnante a mon gout, mais c'est très intéressant pour imaginer la vie d'une femme au 19eme siècle en Amérique, c'est très intéressant de voir la conquête de l’Amérique et la mentalité qui planait en parallèle des massacres indiens qui se sont fait. Sociologie, psychologie, histoire... On voit tout cela sans le vouloir, on apprend sur l'histoire sans s'en apercevoir, et ça j'aime!
Et pour sure, on découvre le personnage très... intéressant de Calamity Jane!
Quand la bande dessinée se met au service de l’Histoire, c’est un plaisir décuplé pour le lecteur qui a soif de savoir et d’explorer toujours davantage des sujets méconnus ou à peine effleurés.
"Kongo", par la magie du dessin très fouillé de Tom Tirabosco et des textes de Christian Perrissin, nous emmène en Afrique, sur ce fleuve Congo, que le jeune Jósef Teodor Konrad Korzeniowski rêve de découvrir. Celui qui deviendra un fameux écrivain sous le nom de Joseph Conrad, est né en Ukraine en 1857 dans une famille d’origine polonaise. Il prendra la nationalité britannique en 1886.
C’est quatre ans plus tard qu’il part pour l’Afrique, en tant que capitaine de la marine marchande, pour prendre le commandement d’un vapeur de la compagnie d’Albert Thys. Il parle couramment le français et c’est un atout de plus.
Korzeniowski, comme on l’appelle souvent pendant son périple, est vite choqué par l’attitude de ses congénères européens qui traitent les Africains comme des bêtes taillables et corvéables à merci. Le commerce de l’ivoire bat son plein. Au fil des pages, nous découvrons toutes les perversions apportées par les Européens, la vie des autochtones ne valant presque rien.
La maladie oblige Joseph Conrad à rentrer à Bruxelles puis à Londres pour se faire soigner. Non seulement, il n’arrive pas à retrouver du travail mais la maladie le ronge et l’oblige à se consacrer essentiellement à son œuvre littéraire. Il écrit alors de nombreux romans, jusqu’à sa mort, en 1924. Parmi ceux-ci, c’est Au cœur des ténèbres qui a inspiré les auteurs de "Kongo".
De plus, Tom Tirabosco et Christian Perrissin ont eu l’excellente idée de compléter la bande dessinée avec un récit très documenté qui permet bien de comprendre tous les enjeux commerciaux et politiques de cette époque.
Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
C'est avec ce tome que je découvre une superbe collection de BD "Explora"et quel bonheur c'est à chaque fois un explorateur qui nous raconte une partie de sa vie d'explorateur ou une de ses escapades. J'ai littéralement adoré et en plus à la fin il y a des pages documentaires avec des vraies photos ect... Ca m'a rappelé quand je regardais "les mystérieuses cités d'or" j'attendais la fin avec impatience pour voir le petit reportage de la fin qui me faisait voyager et m'émerveillait.
Là Alexandra David-Neel nous fait partager son voyage au Tibet avec son fils adoptif c'est passionnant elle rencontre Le Dalaï Lama en personne. On suit ses traces tout en ayant peur pour elle , on veut qu'elle réussisse. C'est quand même une femme très moderne pour son époque, elle laisse son mari et s'en va en exploration pendant des années, elle voyage seule avec son fils adoptif, elle n'a pas peur et n'abandonne pas. Une femme exceptionnelle qui vit des aventures tout aussi exceptionnelles.
Les illustrations sont somptueuses et les paysages tibétains magnifiques. J'ai aimé le choix des couleurs et le trait . Très bonne idée aussi de nous traduire les termes difficiles ou les termes tibétains de façon à ce que le lecteur soit pleinement dans l'histoire. Le supplément documentaire est vraiment bien fait et apporte un éclairage sur le contexte historique et politique de l'action.
Une chose est sûre je vais lire les autres et les conseiller autour de moi car ça peut convenir pour des adultes comme à des ados désireux d'apprendre et de découvrir.
VERDICT
Un album réussi sur une grande dame de l'exploration, je le conseille à tout les fans d'exploration, de voyage, de Tibet de de boudhisme . A offrir à des ados qui aiment les découvertes
https://revezlivres.wordpress.com/2016/04/17/alexandra-david-neel-les-chemins-de-lhassa-christian-perrissin-auteur-boro-pavlovic-illustrations/
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Une superbe BD qui questionne les thèmes de l'identité et de la transmission d'une culture