Alexandre rend hommage à ce frère, qui l’a terrifié durant toute son enfance. « (…) Je trouvais ça incroyable qu’une chose aussi belle, sauvage et incontrôlable puisse sortir de sa tête"
Une famille vit dans les Cévennes dans une belle maison à l'écart du village.
C'est l'image de la famille idéale.
Mais, un beau jour, il se met à pleuvoir très fort, de plus en plus fort.
Et ce pendant des jours et des jours.
L'eau monte de plus en plus. Ils sont réfugiés dans le grenier.
Angoisse, panique, survie dangereuse.....
Bon, ça se lit vite, heureusement.
La fin est un peu étrange.
C'est un honnête roman mais je n'y ai pas trouvé mon compte.
L'écriture est très simple, limite facile.
Les dialogues sont le plus souvent inappropriés.
A quel point ce livre peut il prédire l'avenir; Que ferions nous si le déluge s'abattait sur nous, des trombes d'eau qui tombent pendant des jours et des jours. Vous voyez l'eau montant, la seule solution est de grimper toujours plus haut pour vous mettre à l'abris. Comment faire sans soins, sans nourritures, sans eau potable... Superbe livre dévoré en 2 jours.
Bonjour, j’avais lu et apprécié « Les fiancés de l’été » de Christian Laborie, aussi est-ce avec envie que j’ai souhaité découvrir la suite, à savoir « Le retour d’Ariane ».
En quatre parties parfaitement organisées, l’auteur nous informe d’un retour, de révélations et de suspicions pour finir par des aveux. Vous le sentez, il y a une progression qui entretient bien le suspense.
Ariane a quitté les Cévennes après la fin de la guerre et la perte de son amoureux Raphaël. Elle n’a pas supporté la honte et la vilenie des habitants et de son propre père. Son sens artistique lui permet de se faire une nouvelle vie professionnelle dans la chaussure de luxe et de gagner sa liberté. Emma représentera pour elle le meilleur avenir du monde mais l’envie de la présenter à ses parents et de revoir sa mère lui fera retrouver une région et des habitants qui pourraient bien lui faire encore du mal. Quel rôle pourra-elle à nouveau jouer dans l’entreprise de son père ? Pourra-t-elle lui faire confiance ? Et Emma, que peut-elle espérer de Sami, le fils du Docteur Dufresne, lui aussi présent dans la région durant les années de guerre ?
Outre la magnifique région des Cévennes qui sert de cadre au roman, je suis restée suspendue au fil du secret de famille que j’ai senti dès les premiers chapitres. La vie parisienne du personnage principal et toute son activité dans le monde du luxe ont été suffisamment intéressants pour me faire tourner les pages de plus en plus rapidement. Entre les mauvaises actions des courageux de la dernière heure, les idées politiques d’un père qui ne sait pas protéger sa famille, et un amour passionnel résistant au temps, l’histoire nous emmène durant les années 60, quand on peut regarder en arrière en ayant un peu plus de paix en soi.
Comme l’auteur le dit lui-même, il écrit des fictions mais le cadre est réel et il y a une volonté permanente de rester fidèle au contexte historique. C’est ce que j’apprécie particulièrement et c’est encore vrai dans ce roman. L’hommage à Jules Nadi, et à ses engagements sur la région de Romans-sur-Isère m’a touchée.
Fidèles de l’auteur, je ne vous apprends rien. Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, je vous engage à entrer dans son monde, il est fait d’humilité, de savoir et d’envie de partager.
Je remercie les Presses de la Cité et #NetGalleyFrance pour le SP de #LeRetourdAriane
Avis : PERCUTANT
Avais-je l’envie de replonger dans la période si inhumaine de la dernière guerre, me suis-je demandé quand j’ai eu le roman de Christian Laborie en mains ? Voyant que c’était une nouvelle édition dans la collection Essentiels chez de Borée, je n’ai pu résister longtemps.
Le fond ? Paris, 1942, Lisa et François ne croient pas au conseil de fuir la ville qui leur est donné. Ils avaient bien entendu quelques informations qui pouvaient leur laisser craindre le pire mais ils ont de bonnes relations avec leurs voisins et la vie, même si elle est difficile, leur permet d’élever dignement leurs trois enfants. Néanmoins, ils les éloignent par précaution, et Célia apprendra très vite qu’elle a été adoptée. En revanche, ce n’est que bien plus tard, qu’elle découvrira qu’elle est Juive et cela va tout changer pour elle. Elevée par un pasteur dans une foi protestante rigoureuse, respectueuse des croyances de ses parents, elle va revivre avec eux, des souvenirs qui les ramèneront aux heures les plus sombres de leur histoire commune.
Même si j’ai souvent l’occasion de lire pas mal de romans ayant comme fond ces années-là, j’avoue avoir trouvé ici un angle différent. La recherche de la vérité sur ses parents mais aussi les interrogations sur les croyances religieuses de Célia, m’ont permis de découvrir les difficultés relationnelles des protestants et des catholiques et de susciter chez moi un nouvel intérêt.
La lecture est facile, le roman est classique, bien ancré en terre cévenole, bien construit en trois parties : drame, révélation et retour aux sources, faisant des allers et retours entre présent et passé, sans jamais nous perdre et nous laisser sur le bord du chemin. Tout est dit, sans racolage, sans détails sordides, donnant à l’histoire une légèreté et une pureté que les événements ne pouvaient libérer naturellement. Et le mot vérité flotte en permanence.
Ce roman donne à voir et surtout à ressentir la vie au jour le jour, la souffrance quotidienne, les détails qui font que l’on vit à côté des personnages. On lit avec les tripes autant qu’avec les yeux.
Je remercie les Editions de Borée pour le partenariat en service presse qui débute avec ce roman.
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