En course pour le Prix Nouvelles Voix du Polar, ce premier roman a marqué les esprits...
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Ne vous y trompez pas, les balades en pleine nature et dans les sous-bois sont bonnes pour la santé mais peuvent également se révéler mortelles. Gare à ce que les cadavres mutilés ne se révèlent pas aussi nombreux que les cailloux du Petit Poucet
« Les beaux mensonges » de Céline de Roany met en scène la capitaine Céleste Ibarbengoetxea, nouvelle venue à la PJ de Nantes après avoir survécu à l’agression atroce qui l’a laissée défigurée.
Anne Arnotte, propriétaire d’une prospère biscuiterie de la région, est retrouvée décédée dans son lit : mort naturelle, suicide, meurtre? Céleste et son équipe enquêtent sur cette affaire qui se révèle beaucoup plus complexe et surprenante que prévu. En effet, la défunte venait de changer son testament, léguant une grande partie de sa fortune à un quasi inconnu, un de ses fournisseurs nouvellement arrivé dans la région…
Encore une jolie découverte: l’histoire est de facture plutôt classique, mais le roman tire son épingle du jeu avec le personnage de Céleste. L’ambiance est sombre, parfois un peu trop scabreuse à mon goût, mais il faut dire que les thèmes abordés – notamment la violence faite aux femmes – justifient cette atmosphère lourde et dérangeante.
Un premier tome qui donne envie de découvrir la suite, « De bonnes mères »…
J'ai beaucoup aimé ce superbe polar. Les personnages sont très attachants et particulièrement bien travaillés pour ne pas être binaires. L'autrice nous ballade le long de l’enquête de cette policière abimée par une terrible épreuve mais qui fait face avec ses doutes et son énergie.Les thèmes abordés sont contemporains (la place des femmes dans le milieu macho qu'est encore la police, les violences conjugales, le viol, les couples lesbiens...) mais aussi éternels (la vengeance, la cupidité, les addictions, la dangerosité, la bourgeoisie...).
J'ai beaucoup aimé la fluidité de l'histoire qui se dévore littéralement pour découvrir la fin.
La mention « Une enquête de Céleste Ibar » sur la première de couverture laisse présager que Les Beaux Mensonges a été pensé comme le premier volume d’une série avec un personnage récurrent. Cela explique la présence d’un prologue assez opaque dont le contenu s’éclaircira cependant au fil des pages par l’apport d’informations qui resteront néanmoins à compléter dans les prochains volumes. Dans ce roman paru en autoédition en 2019, Céleste Ibar est nommée capitaine à la PJ de Nantes et se retrouve très rapidement avec une première enquête sur les bras : la riche héritière des Biscuiteries Arnotte s’est suicidée. Toutes les personnes interrogées s’accordent à la présenter comme une femme respectable. Les éloges s’accumulent comme les indices visant à requalifier le suicide en meurtre. Mais qui pourrait en vouloir à cette femme sans histoires, intègre et dévouée ? Un coupable est assez rapidement pointé du doigt : Anne Arnotte a en effet modifié son testament quelques jours avant de mourir et lui a légué sa fortune…
Les Beaux Mensonges est un roman de facture assez classique, plutôt agréable à lire mais je ne crois pas qu’il me marquera durablement. Il présente une enquêtrice meurtrie qui ne m’a pas particulièrement touchée mais dont j’ai apprécié le caractère. La liste des personnages est relativement longue, assez en tout cas pour que le lecteur puisse s’interroger sur chacun d’eux et douter tour à tour des uns et des autres, même si finalement peu d’indices sont délivrés pour qu’il puisse résoudre seul l’énigme. Sans que cela ne soit réellement gênant, les personnages m’ont semblé un peu trop stéréotypés et certaines de leurs réactions curieuses. Quant à l’intrigue, je dirais que les fils sont suffisamment entremêlés pour que cela soit intéressant et générateur de suspense. Crédible, en revanche, je ne sais pas. Je crois qu’en matière de polars et thrillers, j’ai vraiment besoin d’être scotchée pour être totalement satisfaite et, dans le cas présent, même si j’ai apprécié ma lecture, je suis incapable de dire si je me souviendrai de ce que j’ai lu dans six mois…
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