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Celeste Ng

Celeste Ng
Celeste Ng vit dans le Massachusetts. Tout ce qu'on ne s'est jamais dit est son premier roman.

Vidéos relatives à l'auteur

  • #TopduLibraire spécial mois du polar

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Avis sur cet auteur (60)

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    Couverture du livre « Nos coeurs disparus » de Celeste Ng aux éditions Sonatine

    Delphine de Du calme Lucette sur Nos coeurs disparus de Celeste Ng

    Un monde effrayant pas aussi imaginaire qu’il n’en a l’air et même plutôt réaliste, une dystopie qui n’en sera peut-être plus une dans un futur pas si lointain… Espérons que non.

    Celeste Ng a le talent de décrire ce monde qui reprend des éléments existants et d’autres plus poussés dans un...
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    Un monde effrayant pas aussi imaginaire qu’il n’en a l’air et même plutôt réaliste, une dystopie qui n’en sera peut-être plus une dans un futur pas si lointain… Espérons que non.

    Celeste Ng a le talent de décrire ce monde qui reprend des éléments existants et d’autres plus poussés dans un totalitarisme effroyable. Sous prétexte d’une mise en sécurité de la population américaine mais aussi à cause du basculement dans un nationalisme exacerbé, le contrôle sur les citoyens est souverain et la liberté menacée. L’étranger est l’ennemi à maîtriser voire à combattre, et notamment la population d’origine asiatique qui semble être le point de départ du chaos de la crise passée (évidemment qu’elle ne l’est pas, mais il est toujours plus facile de désigner un coupable et d’en faire le responsable de tous les malheurs….). Depuis, le PACT (« Preserving American Culture and Traditions Act » ; Loi sur la sauvegarde de la culture et des traditions américaines) a remis de l’ordre et celles et ceux qui ne se comportent pas comme de bons et dévoués enfants de la nation disparaissent. Si au départ, la sortie de crise était un soulagement et les lois rassurantes, peu à peu les dérives n’ont fait qu’empirer.

    « Le PACT n’était pas une question de race, s’évertuait à répéter le président, mais de patriotisme et d’état d’esprit. »

    Il y aurait beaucoup à dire sur ce récit glaçant et tous les sujets développés ici mais je ne voudrais pas en dévoiler trop. Il est très intéressant de voir comment l’autrice amène les choses peu à peu. L’ensemble est parfaitement maîtrisé et bien pensé. Il est divisé en trois parties qui compartimentent judicieusement les étapes de l’histoire de Noah – surnommé Bird – et de sa famille. En effet, pour faire court, sa mère est partie il y a trois ans alors qu’il n’avait que neuf ans, mais les raisons qui entourent son départ restent floues et mystérieuses. Même son père reste silencieux à ce sujet. Alors Bird, désormais âgé de douze ans, va tenter de découvrir la vérité sur cette mère qui lui manque terriblement.

    L’autrice prend le temps de contextualiser les faits, de nous décrire cette société qui a basculé dans un conservatisme crasse, et de camper ses personnages. Ainsi, la première partie du récit peut paraître un peu longue mais elle est nécessaire pour assoir la suite des évènements. Les motivations de celles et ceux qui se battent pour enrayer les lois liberticides n’en sont que plus légitimes et hautement compréhensibles. Nous ne pouvons qu’avoir envie de nous battre à leurs côtés.

    J’aimerai également saluer l’écriture de Celeste Ng qui est aussi percutante que poétique. Elle donne une vraie consistance au texte et nous engage pleinement au cœur de l’histoire. Un roman que je vous conseille vivement !

    Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2024/03/08/lecture-nos-coeurs-disparus-de-celeste-ng/

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    Couverture du livre « Nos coeurs disparus » de Celeste Ng aux éditions Sonatine

    Passeuredelivres sur Nos coeurs disparus de Celeste Ng

    Une dystopie effrayante tant elle pourrait être réelle. En 2 parties : l'une présente l'univers du personnage/ narrateur qui jeune garçon Bird découvre le monde dans lequel il vit, un univers normal sans sa mère. La deuxième partie, lui offre une découverte de l'univers presque carcéral dans...
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    Une dystopie effrayante tant elle pourrait être réelle. En 2 parties : l'une présente l'univers du personnage/ narrateur qui jeune garçon Bird découvre le monde dans lequel il vit, un univers normal sans sa mère. La deuxième partie, lui offre une découverte de l'univers presque carcéral dans lequel sa famille et les citoyens sont enfermés. Ce regard naïf est d'autant plus bouleversant. C'est une belle critique de la censure et des pouvoirs d'un gouvernement...

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    Couverture du livre « Nos coeurs disparus » de Celeste Ng aux éditions Sonatine

    danielle Cubertafon sur Nos coeurs disparus de Celeste Ng

    J ai acheter se livre vraiment très bien ,bravo à l auteur ,une histoire émouvante, réaliste, un très bon roman à lire c est sur

    J ai acheter se livre vraiment très bien ,bravo à l auteur ,une histoire émouvante, réaliste, un très bon roman à lire c est sur

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    Couverture du livre « Nos coeurs disparus » de Celeste Ng aux éditions Sonatine

    Florence Mur sur Nos coeurs disparus de Celeste Ng

    Depuis la Grande Crise qui a terrassé le pays, les Etats Unis sont gouverné par le PACT, une organisation basée sur la préservation des valeurs américaines. Ultra conservatrice, depuis son avènement, l'economie s'est redressée mais les lois liberticides se sont multipliées, la répression est...
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    Depuis la Grande Crise qui a terrassé le pays, les Etats Unis sont gouverné par le PACT, une organisation basée sur la préservation des valeurs américaines. Ultra conservatrice, depuis son avènement, l'economie s'est redressée mais les lois liberticides se sont multipliées, la répression est partout avec pour corollaire les placements arbitraires d'enfants, les livres sont devenus suspects, et l'incitation à la dénonciation est institutionalisée, notamment vis à vis de la communauté asiatique tenue pour responsable de la Crise. Depuis le départ de sa mère trois ans plus tôt, Bird vit seul avec son père Ethan, un éminent universitaire contraint à occuper un modeste poste de bibliothécaire. Enfin, désormais on l'appelle Noah, car Bird c'était le surnom affectueux que lui donnait sa mère, poétesse sino américaine recherchée par les autorités pour activités anti patriotiques. Une vie rangée, routinière et un peu triste avec pour souci constant de ne pas se faire remarquer. Mais depuis peu des événements intriguent Bird et l'attirent inexplicablement, tels ces cœurs qui un peu partout fleurissent, sur les murs, sur les trottoirs, accompagnés des mots “A nos cœurs disparus”. Jusqu'à ce que Sadie, sa seul amie disparaisse à son tour et qu'il reçoive un courrier inattendu: une lettre de sa mère.
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    J'adore les dystopies et celle-ci rejoint mes préférées. Peut-être parce que dans celle ci tout est plausible, réaliste et crédible. Peut-être aussi parce que ses similitudes avec l'Amérique d'aujourd'hui sont glaçantes et inquiétantes. Céleste Ng n'a finalement fait que pousser légèrement le curseur de la réalité pour dresser le portrait d'une société effrayante en se basant sur des faits cruellement réels. Une société ultra nationaliste régie par des lois liberticides, qui accuse les minorités de tous les maux, qui censure les livres et réprouve toute forme d'esprit critique. Toute ressemblance avec la réalité n'est hélas pas fortuite. Qu'elle se place à hauteur d'enfant pour dépeindre ces excès, ou à hauteur d'adulte pour expliquer l'enchainement des faits pour en arriver là, tout est juste et particulièrement fort et on ressort de cette lecture profondément bousculé. Jai adoré enfin que les résistants soient des bibliothécaires, symboles de la littérature et de le transmission. Et si le salut de nos sociétés passait par les mots?