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Cecile Ladjali

Cecile Ladjali
Cécile Ladjali est née à Lausanne en 1971, de mère iranienne. Après Les Souffleurs (Actes Sud, août 2004) et La Chapelle Ajax (Actes Sud, août 2005), Louis et la Jeune Fille est son troisième roman. Cécile Ladjali est professeur agrégée de lettres modernes et enseigne en Seine-Saint-Denis. Son t... Voir plus
Cécile Ladjali est née à Lausanne en 1971, de mère iranienne. Après Les Souffleurs (Actes Sud, août 2004) et La Chapelle Ajax (Actes Sud, août 2005), Louis et la Jeune Fille est son troisième roman. Cécile Ladjali est professeur agrégée de lettres modernes et enseigne en Seine-Saint-Denis. Son travail d'enseignante a donné lieu à plusieurs publications et son travail d'écriture est nourri par un échange constant avec des artistes, acteurs, peintres ou musiciens : le metteur en scène William Mesguich "A table, on tue !, Tohu-bohu (L'Esprit des Péninsules, 2002), Corpus ex machina", le compositeur Georges Aperghis "Tabula rasa (New York-Téhéran)", le philosophe George Steiner "Eloge de la transmission, le maître et l'élève (Albin Michel, 2004)"

Avis sur cet auteur (30)

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    Couverture du livre « La répétition » de Cecile Ladjali aux éditions Thierry Magnier

    catherine a sur La répétition de Cecile Ladjali

    Roman destiné aux adolescents, à partir de 13 ans. n'ai pas trop l'habitude de livres pour ados.
    Pas facile de découvrir qu'on est un enfant adopté, que l'on est le fils aîné mais que la petite sœur est une demi-sœur (vilain terme d'ailleurs). Que nous sommes Hugo, a une vie aisé, une charmante...
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    Roman destiné aux adolescents, à partir de 13 ans. n'ai pas trop l'habitude de livres pour ados.
    Pas facile de découvrir qu'on est un enfant adopté, que l'on est le fils aîné mais que la petite sœur est une demi-sœur (vilain terme d'ailleurs). Que nous sommes Hugo, a une vie aisé, une charmante petite sœur blonde, des parents attentionnés, bien sûr ils sont beaucoup plus clairs que lui. Puis il va découvrir qu'il s'appelle Hugo-Walid et qu'il est né en Tunisie. Il va alors comprendre des différences. beaucoup de questionnement sur ses origines mais aussi des questionnements de l'adolescence. Il va se heurter aux copains de classe, aux non dits de ses parents puis, grâce à un copain, Souleymane, qui va "l'initier" à ses origines (de belles pages avec leur vendredi à la mosquée de Paris ou du déjeuner avec la mère de Souleymane) et sa douce amie, Ada. De beaux portraits de personnages, que ce soit donc ses ami(e)s, sa petite sœur, ses parents et le voyage touchant en famille à Tunis pour rencontrer sa mère. Et un beau moment avec Omri "ma vie".
    Un très touchant texte à faire lire aux adolescents pour aborder un sujet si délicat, l'adoption, les origines, le regard des autres.
    Je vais continuer ma découverte de cette auteure et ces autres textes.
    #LaRépétition #NetGalleyFrance

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    Couverture du livre « Bénédict » de Cecile Ladjali aux éditions Actes Sud

    Veronique-b sur Bénédict de Cecile Ladjali

    Cécile Ladjali nous embarque au pays des contraires où le genre y est son sujet principal à travers Benedict(e). Une écriture élégante qui résonne en nous aussi relevée par un roman passionnant voyageant entre l'Iran et la Suisse. Ce livre interroge encore sur les sexes à travers les pays...
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    Cécile Ladjali nous embarque au pays des contraires où le genre y est son sujet principal à travers Benedict(e). Une écriture élégante qui résonne en nous aussi relevée par un roman passionnant voyageant entre l'Iran et la Suisse. Ce livre interroge encore sur les sexes à travers les pays empreints par le prosélytisme religieux. Cécile fait partie de mes écrivains favoris...illettré sera mon suivant.

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    Couverture du livre « La fille de personne » de Cecile Ladjali aux éditions Actes Sud

    Veronique-b sur La fille de personne de Cecile Ladjali

    Cécile Adjali nous embarque dans cette quête de ce père qu'on oublie aisément face à ses 2 périodes où Luce a pu partager ses réflexions littéraires face à 2 grands : kafka et Sadegh Hedayat. Nous récoltons au fil de notre lecture des références, des rappels historiques du début du XXe siècle....
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    Cécile Adjali nous embarque dans cette quête de ce père qu'on oublie aisément face à ses 2 périodes où Luce a pu partager ses réflexions littéraires face à 2 grands : kafka et Sadegh Hedayat. Nous récoltons au fil de notre lecture des références, des rappels historiques du début du XXe siècle. Un roman passionnant et particulièrement bien mené entre ces 2 moments, tout en suivant l'évolution de sa thèse. Une écriture soignée et littéraire. Une délectation !

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    Couverture du livre « La nuit est mon jour préféré » de Cecile Ladjali aux éditions Actes Sud

    Julien Leclerc sur La nuit est mon jour préféré de Cecile Ladjali

    la narration est guidée par la voix de Tom, psychiatre israélien. Il écoute ses patients et leurs mots pour mieux combler ses propres questionnements. Ce narrateur, seul et obsessionnel, a dès les premières pages, un grand sens de l'écoute et de l'observation. Tout ce que ses sens perçoivent...
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    la narration est guidée par la voix de Tom, psychiatre israélien. Il écoute ses patients et leurs mots pour mieux combler ses propres questionnements. Ce narrateur, seul et obsessionnel, a dès les premières pages, un grand sens de l'écoute et de l'observation. Tout ce que ses sens perçoivent nous approchent autant de ses patients que de sa propre recherche. La pensée de Tom est entièrement consacrée aux non dits et au silence. Il projette beaucoup et sort facilement de la réserve de son statut de psyhiatre. Il se veut protecteur de Roshan, la jeune palestienne. Elle semble être la clé pour la vie de Tom, en tout cas lui en est persuadé. Tout comme il se réconforte en plongeant dans ses premiers souvenirs, on pourrait même dire ses souvenirs avant même la mémoire. Tom est convaincu que le monde est audible, même par des bébés dans le ventre de leur mère. C'est ainsi qu'il revient sur la grossesse de sa mère, le décès de sa tante et l'histoire d'un amour inachevé avec un astronaute. Ce retour dans le passé est particulièrement marquant par la description de l'amour décu dans un monde sorti de la Guerre froide et qui regarde vers les étoiles. La magie de cette époque, amplifiée par une nostalgie décalée du narrateur, transforme le roman et son fil très ancré dans le présent en une rêverie.
    Le roman alterne donc le présent des séances avec le travail de recherche mémorielle mené par Tom. Ce jeu d'écho nous fait entrer dans l'esprit de Tom. Comme lui, on devient sensible aux paroles et au silence des patients. Certaines de leurs phrases, signes de clairvoyance et de vérité, sont alors des moments de libération. Tom avance peu à peu dans les méandres de ses pensées, se rapprochant parfois de son but.
    Cécile Ladjali rend hommage à la puissance des mots, au poids de la parole et l'écoute des silences. Les personnages deviennent des ports d'attache et leur histoire, au coeur du conflit israélo-palestinien, prend une autre tonalité. En lisant ce roman, tous nos sens sont en éveil, et en brouillant, comme le titre l'indique, les frontières entre jour et nuit, la romancière nous embarque dans une balade instinctive.

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