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Catriona Ward

Catriona Ward
Née à Washington DC, Catriona Ward a vécu aux États-Unis, au Kenya, à Madagascar, au Yémen et au Maroc, avant de déménager en Angleterre. Après deux livres très remarqués, dont un lauréat du prestigieux Shirley Jackson Award, elle publie La Dernière Maison avant les bois, son premier roman à para... Voir plus
Née à Washington DC, Catriona Ward a vécu aux États-Unis, au Kenya, à Madagascar, au Yémen et au Maroc, avant de déménager en Angleterre. Après deux livres très remarqués, dont un lauréat du prestigieux Shirley Jackson Award, elle publie La Dernière Maison avant les bois, son premier roman à paraître en France.

Avis sur cet auteur (15)

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    Couverture du livre « Mirror Bay » de Catriona Ward aux éditions Sonatine

    Anita Millot sur Mirror Bay de Catriona Ward

    Juin 1989. Le père de Wilder Harlow a hérité du cottage de l’oncle Vernon. L’adolescent, originaire de New-York et pensionnaire-boursier du lycée privé (côté) de Scottsboro (et accessoirement tête de turc de ses camarades …) va passer un été à Whistler Bay, avec ses parents (un couple au bord de...
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    Juin 1989. Le père de Wilder Harlow a hérité du cottage de l’oncle Vernon. L’adolescent, originaire de New-York et pensionnaire-boursier du lycée privé (côté) de Scottsboro (et accessoirement tête de turc de ses camarades …) va passer un été à Whistler Bay, avec ses parents (un couple au bord de la rupture… ) Histoire d’en profiter un peu avant de prendre la décision de vendre – ou non – l’héritage.

    Le jeune garçon de seize ans est très complexé par son aspect physique : le « look Harlow » d’après son père (grands yeux d’insecte – bien trop clairs – et peau très blanche …)

    Dès son arrivée, Wilder va se lier d’amitié avec un garçon (Nathaniel) et une fille (Harper) de son âge, rencontrés sur la plage toute proche. Harper est anglaise et se remet très mal d’une tragédie familiale. Nathaniel est américain (du coin) et supporte mal l’abandon de sa propre mère. Quant à Wilder, la sienne est carrément dépressive …

    Une « trouble » amitié va naitre entre eux – et ce durant plusieurs années. Années au cours desquelles il va régulièrement être question du fameux « rôdeur », responsable de plusieurs disparitions féminines … Cet angoissant rôdeur, qui sèmerait des photos polaroids, comme autant de petits cailloux … Personnage inaccessible, qu’on supposerait parfois sorti tout droit de leurs imaginations débordantes … Une sorte de « chimère » aussi inapprochable que fascinante : pourrait-elle avoir, finalement, une relation directe avec leur propre histoire ?

    Un roman surnaturel, qui entremêle secrets de famille, complexité des relations humaines, drames mais également mystère, folie et fantastique. Une sombre intrigue, à mi-chemin entre littérature blanche et noire … Le lecteur s’y perdra un peu par moments …

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    Couverture du livre « Mirror Bay » de Catriona Ward aux éditions Sonatine

    Mousquetaire11 sur Mirror Bay de Catriona Ward

    Alors que l'océan se révèle d'un calme apparent, méfiez-vous car des sirènes pourraient bien vous entraîner dans les abysses...

    En refermant "Mirror Bay", la réflexion qui me vient à l'esprit c'est qu'il n'y a que Catriona Wars pour nous proposer un tel ouvrage où nos méninges deviennent le...
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    Alors que l'océan se révèle d'un calme apparent, méfiez-vous car des sirènes pourraient bien vous entraîner dans les abysses...

    En refermant "Mirror Bay", la réflexion qui me vient à l'esprit c'est qu'il n'y a que Catriona Wars pour nous proposer un tel ouvrage où nos méninges deviennent le temps de cette lecture de véritables serpents de mer partant dans tous les sens. Comme ça a été le cas avec son premier roman "La dernière maison avant les bois" qui était un véritable ovni, l'auteure nous repropose ici une lecture qui se révèle à des années-lumière de ce que j'ai l'habitude de lire et qui lui correspond si bien.

    J'ai adoré l'ambiance pesante et malaisante se dégageant de ce roman alors qu'au premier abord, on pourrait penser à une simple histoire d'adolescents le temps des vacances d'été dans le Maine. Connaissant la plume de l'auteure, je m'attendais à me retrouver dans un récit dans lequel j'avancerai totalement à l'aveugle et finalement, c'est sans difficulté que Catriona Wars a su me balader.

    J'ai trouvé que ce texte comportait quelques longueurs qui peuvent en rebuter plus d'un, mais celles-ci se révèlent être des cailloux déposés sur le sol que l'on suit pour finalement se retrouver dans une impasse qui sera source d'un retournement que l'on n'aura pas vu venir. Pensant pourtant être plus vigilante et habituée aux tours de passe-passe de l'auteure, j'ai été complètement bernée et, à force, j'ai eu la sensation de ne plus savoir à quel saint me vouer ce qui fait que ce roman est une véritable réussite pour moi.

    Je tiens à remercier les Éditions Sonatine et Netgalley France pour cette lecture dont je me rappellerai longtemps et qui m'a donné une impression "de laisser une porte ouverte " similaire à ce que j'avais ressenti avec Shutter Island...

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    Couverture du livre « La dernière maison avant les bois » de Catriona Ward aux éditions Sonatine

    Delphine de Du calme Lucette sur La dernière maison avant les bois de Catriona Ward

    Quelle histoire ! Stephen King a dit qu’il n’avait « rien lu d’aussi excitant depuis Les Apparences de Gillian Flynn » et je trouve que c’est une judicieuse comparaison que je partage complètement. En effet, lorsque vous lirez La Dernière Maison avant les bois (parce que, croyez-moi, c’est une...
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    Quelle histoire ! Stephen King a dit qu’il n’avait « rien lu d’aussi excitant depuis Les Apparences de Gillian Flynn » et je trouve que c’est une judicieuse comparaison que je partage complètement. En effet, lorsque vous lirez La Dernière Maison avant les bois (parce que, croyez-moi, c’est une très bonne idée que vous le fassiez), Catriona Ward vous retournera – à vous aussi – le cerveau d’une bien habile manière.

    Oui, les apparences sont terriblement trompeuses dans cette histoire et lorsque vous croyez avoir une idée sur ce qu’il en est, le dénouement balaie toutes vos certitudes dans un élan de stupéfaction. La maîtrise du récit, sa construction, sont impressionnantes. L’autrice a usé d’un sujet sérieux et captivant – que je ne peux bien sûr pas révéler – et a tissé une folle toile autour de cette base.

    Le personnage de Ted est central. C’est un homme seul et intriguant qui fut le principal suspect lors de l’affaire de la petite disparue du lac non loin de chez lui. Depuis, il vit reclus dans sa maison sinistre dont les fenêtres sont couvertes de panneaux de bois ne laissant que très peu passer la lumière, seulement quelques cercles dorés qui s’éparpillent de temps à autre dans les pièces lorsque le soleil pointe son nez et s’insinue dans les trous. Il est au bout de la rue, à l’orée de la forêt et semble mener une vie solitaire bien morose. Mais quand une jeune femme emménage dans la maison d’en face, Ted est bien embêté. Il va devoir redoubler d’attention…

    La nouvelle voisine s’appelle Dee et s’avère être la sœur de Lulu, la petite disparue à la glace au sirop il y a de cela onze années désormais. Ce n’est bien sûr pas un hasard qu’elle se soit installée ici ; son but, à partir de ce jour : observer Ted maintenant qu’elle a pu le retrouver grâce à la photo qui avait paru dans le journal à l’époque et après avoir mené son enquête. Elle va l’épier et tenter de résoudre cette terrible affaire. Lulu est-elle séquestrée ici ? Est-elle toujours en vie ? La police a forcément loupé quelque chose… Elle en est persuadée.

    Nous sommes immédiatement happés par l’histoire et une frénésie s’installe dans laquelle les chapitres s’enchaînent sans que l’on ne puisse plus s’arrêter. Nous passons d’un personnage à un autre, nous entrons dans leur esprit et c’est souvent déroutant, mais à la fois passionnant. Puis il y a ce déferlement de rebondissements qui finit par nous laisser pantois et nous fait tout reconsidérer. Si l’histoire est noire, elle ne l’est plus autant lorsque l’on découvre tout, ou au moins de façon différente.

    Je ne peux pas vous en révéler davantage mais seulement vous inciter à vous plonger vous aussi dans ce récit incroyable, sombre et fascinant. Lorsque vous le commencez, vous ne vous doutez pas où vous mettez les pieds (ou posez les yeux) réellement. À découvrir absolument !

    Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2024/02/20/lecture-la-derniere-maison-avant-les-bois-de-catriona-ward/

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    Couverture du livre « La dernière maison avant les bois » de Catriona Ward aux éditions Sonatine

    nane38 sur La dernière maison avant les bois de Catriona Ward

    Une très belle surprise !!
    Au fond d'une impasse, se dresse une maison, isolée, un peu délabrée, inquiétante.Parfois il y résonnent les rires d'une petite fille, on y aperçoit un homme solitaire, un peu flippant le propriétaire.Et un chat...
    Et Dee qui vient d'emménager dans la maison...
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    Une très belle surprise !!
    Au fond d'une impasse, se dresse une maison, isolée, un peu délabrée, inquiétante.Parfois il y résonnent les rires d'une petite fille, on y aperçoit un homme solitaire, un peu flippant le propriétaire.Et un chat...
    Et Dee qui vient d'emménager dans la maison voisine, soupçonne cet homme asocial d'être lié à la disparition de sa petite soeur il y a 11 ans .
    Et là commence un récit à plusieurs voix, même le chat s'exprime et raconte son ressenti.
    Un livre à la fois, thriller mais pas morbide dans le sens glaçant , sanglant et psychologique.Un peu conte de fées aussi comme les animaux parlent.
    Une très belle découverte littéraire !!