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Catriona Ward

Catriona Ward
Née à Washington DC, Catriona Ward a vécu aux États-Unis, au Kenya, à Madagascar, au Yémen et au Maroc, avant de déménager en Angleterre. Après deux livres très remarqués, dont un lauréat du prestigieux Shirley Jackson Award, elle publie La Dernière Maison avant les bois, son premier roman à para... Voir plus
Née à Washington DC, Catriona Ward a vécu aux États-Unis, au Kenya, à Madagascar, au Yémen et au Maroc, avant de déménager en Angleterre. Après deux livres très remarqués, dont un lauréat du prestigieux Shirley Jackson Award, elle publie La Dernière Maison avant les bois, son premier roman à paraître en France.

Avis sur cet auteur (13)

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    Couverture du livre « La dernière maison avant les bois » de Catriona Ward aux éditions Sonatine

    Delphine de Du calme Lucette sur La dernière maison avant les bois de Catriona Ward

    Quelle histoire ! Stephen King a dit qu’il n’avait « rien lu d’aussi excitant depuis Les Apparences de Gillian Flynn » et je trouve que c’est une judicieuse comparaison que je partage complètement. En effet, lorsque vous lirez La Dernière Maison avant les bois (parce que, croyez-moi, c’est une...
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    Quelle histoire ! Stephen King a dit qu’il n’avait « rien lu d’aussi excitant depuis Les Apparences de Gillian Flynn » et je trouve que c’est une judicieuse comparaison que je partage complètement. En effet, lorsque vous lirez La Dernière Maison avant les bois (parce que, croyez-moi, c’est une très bonne idée que vous le fassiez), Catriona Ward vous retournera – à vous aussi – le cerveau d’une bien habile manière.

    Oui, les apparences sont terriblement trompeuses dans cette histoire et lorsque vous croyez avoir une idée sur ce qu’il en est, le dénouement balaie toutes vos certitudes dans un élan de stupéfaction. La maîtrise du récit, sa construction, sont impressionnantes. L’autrice a usé d’un sujet sérieux et captivant – que je ne peux bien sûr pas révéler – et a tissé une folle toile autour de cette base.

    Le personnage de Ted est central. C’est un homme seul et intriguant qui fut le principal suspect lors de l’affaire de la petite disparue du lac non loin de chez lui. Depuis, il vit reclus dans sa maison sinistre dont les fenêtres sont couvertes de panneaux de bois ne laissant que très peu passer la lumière, seulement quelques cercles dorés qui s’éparpillent de temps à autre dans les pièces lorsque le soleil pointe son nez et s’insinue dans les trous. Il est au bout de la rue, à l’orée de la forêt et semble mener une vie solitaire bien morose. Mais quand une jeune femme emménage dans la maison d’en face, Ted est bien embêté. Il va devoir redoubler d’attention…

    La nouvelle voisine s’appelle Dee et s’avère être la sœur de Lulu, la petite disparue à la glace au sirop il y a de cela onze années désormais. Ce n’est bien sûr pas un hasard qu’elle se soit installée ici ; son but, à partir de ce jour : observer Ted maintenant qu’elle a pu le retrouver grâce à la photo qui avait paru dans le journal à l’époque et après avoir mené son enquête. Elle va l’épier et tenter de résoudre cette terrible affaire. Lulu est-elle séquestrée ici ? Est-elle toujours en vie ? La police a forcément loupé quelque chose… Elle en est persuadée.

    Nous sommes immédiatement happés par l’histoire et une frénésie s’installe dans laquelle les chapitres s’enchaînent sans que l’on ne puisse plus s’arrêter. Nous passons d’un personnage à un autre, nous entrons dans leur esprit et c’est souvent déroutant, mais à la fois passionnant. Puis il y a ce déferlement de rebondissements qui finit par nous laisser pantois et nous fait tout reconsidérer. Si l’histoire est noire, elle ne l’est plus autant lorsque l’on découvre tout, ou au moins de façon différente.

    Je ne peux pas vous en révéler davantage mais seulement vous inciter à vous plonger vous aussi dans ce récit incroyable, sombre et fascinant. Lorsque vous le commencez, vous ne vous doutez pas où vous mettez les pieds (ou posez les yeux) réellement. À découvrir absolument !

    Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2024/02/20/lecture-la-derniere-maison-avant-les-bois-de-catriona-ward/

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    Couverture du livre « La dernière maison avant les bois » de Catriona Ward aux éditions Sonatine

    nane38 sur La dernière maison avant les bois de Catriona Ward

    Une très belle surprise !!
    Au fond d'une impasse, se dresse une maison, isolée, un peu délabrée, inquiétante.Parfois il y résonnent les rires d'une petite fille, on y aperçoit un homme solitaire, un peu flippant le propriétaire.Et un chat...
    Et Dee qui vient d'emménager dans la maison...
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    Une très belle surprise !!
    Au fond d'une impasse, se dresse une maison, isolée, un peu délabrée, inquiétante.Parfois il y résonnent les rires d'une petite fille, on y aperçoit un homme solitaire, un peu flippant le propriétaire.Et un chat...
    Et Dee qui vient d'emménager dans la maison voisine, soupçonne cet homme asocial d'être lié à la disparition de sa petite soeur il y a 11 ans .
    Et là commence un récit à plusieurs voix, même le chat s'exprime et raconte son ressenti.
    Un livre à la fois, thriller mais pas morbide dans le sens glaçant , sanglant et psychologique.Un peu conte de fées aussi comme les animaux parlent.
    Une très belle découverte littéraire !!

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    Couverture du livre « La dernière maison avant les bois » de Catriona Ward aux éditions Sonatine

    Isa Pouteau sur La dernière maison avant les bois de Catriona Ward

    Comment se remettre d’un tel roman ? Après avoir été envoûtée du début à la fin, je referme cette histoire totalement sonnée par le choc d’un dénouement inattendu.

    C’est d’abord l’histoire de Lulu, une petite fille de 6 ans, disparue au bord d’un lac et jamais retrouvée. C’est ensuite celle...
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    Comment se remettre d’un tel roman ? Après avoir été envoûtée du début à la fin, je referme cette histoire totalement sonnée par le choc d’un dénouement inattendu.

    C’est d’abord l’histoire de Lulu, une petite fille de 6 ans, disparue au bord d’un lac et jamais retrouvée. C’est ensuite celle de Ted, un asocial qui vit barricadé dans « la dernière maison avant les bois », juste à côté du lac. C’est aussi cette existence recluse que Ted partage avec Lauren, une petite fille qu’il dit être sa fille et la chatte de la maison, Olivia. Et puis c’est la grande sœur de Lulu, Dee Dee qui, la cherchant depuis des années, vient s’installer dans la maison voisine de celle de Ted.

    Mais ce n’est pas seulement une histoire d’enlèvement d’enfant. Cela va bien au delà. L’autrice ne nous épargne rien, la maltraitance, la manipulation mentale, la souffrance, la peur et il y a des moments où l’on se demande pourquoi on se fait du mal en le lisant.

    Seulement, comme rien n’est vraiment normal dans cette histoire, on continue avec le petit espoir que l’on va être capable de résister au gouffre sans fond dans lequel nous entraînent les personnages.

    Au bout d’un moment, on se dit même que ça n’est pas possible, qu’on ne va pas pouvoir continuer. Mais il faut dépasser ce moment de découragement pour parvenir à l’éclaircie finale qui répond brillamment à toutes nos interrogations.

    La force de Catriona Ward, c’est de solliciter en permanence notre esprit pour trouver une raison aux actes de ses personnages et par là-même, un sens à ce roman.

    Voilà une plongée en eau profonde dans les méandres de l’âme humaine, capable de tout dépasser et de mettre en place des mécanismes de survie insoupçonnés.

    Un roman terrifiant que je ne suis pas prête d’oublier et qui, si l’on parvient à le lire jusqu’au bout, est une révélation passionnante sur la puissance de l’inconscient.

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    Couverture du livre « La dernière maison avant les bois » de Catriona Ward aux éditions Sonatine

    Chantal YVENOU sur La dernière maison avant les bois de Catriona Ward

    Complètement emportée par ce thriller atypique ! L’autrice m’a baladée du début à la fin, détruisant mes certitudes d’une page pour en construire de nouvelles tout aussi erronées !

    Ted, qui nous dit son quotidien, est rapidement identifié comme différent. Le style de sa prose en rend compte....
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    Complètement emportée par ce thriller atypique ! L’autrice m’a baladée du début à la fin, détruisant mes certitudes d’une page pour en construire de nouvelles tout aussi erronées !

    Ted, qui nous dit son quotidien, est rapidement identifié comme différent. Le style de sa prose en rend compte. Ses expressions, sorties d’un conditionnement, les préceptes hérités d’une éducation faite de répétitions et de mises en garde, et les incohérences de ce qu’il observe avec une tendance à la paranoïa (mais n’oublions pas que les paranoïaques peuvent aussi avoir des ennemis !) , en témoignent. Et qui est cette petite fille qui l’appelle papa ? C’est si étrange qu’on ne s’étonne même pas que le chat Olivia endosse lui aussi une fonction de narrateur !

    Dans les environs de la maison, située à l’orée de la forêt, plusieurs disparitions d’enfants ont défrayé la chronique sans que les affaires aient été élucidées. La petite soeur de Dee s’est ainsi volatilisée il y a six ans. Devant l’échec de Karen, l’inspectrice de police qui « ressemble à un opossum » , Dee mène sa propre enquête, qui la ramène toujours à Ted !

    Pas question de dévoiler la moindre piste, ce serait dommage, mais cette ambiance parfois surréaliste finira par s’éclaircir de façon logique, levant le voile sur les innombrables questions soulevées au cours de la lecture.

    J’ai adoré ce roman, malin, instructif, totalement addictif, impossible à lâcher !

    416 pages Sonatine 16 février 2023
    Traduction (Anglais) Piere Szczeciner
    #LaDernièreMaisonavantlesbois #NetGalleyFrance

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