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Caroline Boide

Caroline Boide
Caroline Boidé est une jeune femme de trente ans, née d'une mère juive d'Algérie et d'un père originaire de France. Elle vit et travaille à Los Angeles. Les Impurs est son second roman.

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    Couverture du livre « Une femme en crue » de Caroline Boide aux éditions Bruno Doucey

    Regine Zephirine sur Une femme en crue de Caroline Boide

    Il y a cet « homme de la taille du torrent » Il garde le cap malgré le malheur du monde, il est dans le cœur de l’aimée. Elle, elle est dans ses pensées. Lorsqu’il rencontre « la femme en crue » « son désir aura la cambrure d’un fauve »
    Après l’homme, on découvre « la femme en crue » qui est...
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    Il y a cet « homme de la taille du torrent » Il garde le cap malgré le malheur du monde, il est dans le cœur de l’aimée. Elle, elle est dans ses pensées. Lorsqu’il rencontre « la femme en crue » « son désir aura la cambrure d’un fauve »
    Après l’homme, on découvre « la femme en crue » qui est partout, que l’on peut trouver au fond des mers comme une déesse aquatique. Mais comment aimer sans se mettre en danger ?

    « Est-elle donc amoureuse
    Pour se coucher sur le ventre de la terre
    Boire les larmes de l’homme de la taille d’un torrent. »

    Il ya beaucoup de sensualité dans ces vers qui sont charnels. Caroline Boidé parle du corps et du désir avec des images étonnantes et un lyrisme à la sensualité assurée.

    « Ses doigts sentent encore le musc de leurs corps.
    Il transpire de sa peau
    Roule sur ses lèvres
    Lèche le souvenir retenu en elle. »

    La nature est très présente, avec la mer en toile de fond. On trouve aussi les quatre éléments : terre, feu, eau, air, qui accordent leur violence à la puissance du désir et de l’amour. Ces poèmes revisitent aussi la mythologie, on croise Icare, Antigone ou encore Eurydice. Ces personnages mythiques se mêlent aux mortels, à leurs désirs.

    Dans la troisième partie intitulée « volupté », le désir est à son apogée. Caroline Boidé le célèbre avec fougue et c’est la vie qui triomphe sur la mort, l’absence, la séparation.

    « Il écartèle son corps
    Dégrafe ses retenues
    Porte haut son plaisir
    L’aide à franchir la vague. »

    Une belle écriture luxuriante et pleine de fulgurances pour nous parler de l’intime et du désir.

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